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Changer de vie : j’ai tout quitté du jour au lendemain pour voyager…

J’ai tout quitté du jour au lendemain. Le 15 juin 2011, j’ai dit adieu à la routine, au métro boulot dodo, et j’ai embrassé une vie faite d’aventures, de voyages et de découvertes.

Pourquoi j’ai fait ça ? Et surtout comment j’ai fait pour changer de vie radicalement ? C’est ce que je vais vous expliquer dans cet article.

Avant de poursuivre, je veux juste vous prévenir : les lignes qui suivent ne plairont pas à tout le monde. Si vous vous sentez en décalage avec le monde dans lequel vous vivez, si vous avez du mal à trouver votre place, alors ça devrait vous plaire. Sinon…

Voilà donc mon histoire : comment j’ai changé de vie radicalement, le 15 juin 2011, et comment vous allez pouvoir faire la même chose si vous en ressentez l’envie ou le besoin.

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Moi en 2014, en Malaisie, dans les superbes Cameron Highlands…

Pourquoi j’ai voulu changer de vie radicalement :

J’aurais pu rester sagement dans mon travail et attendre que le temps passe. Me contenter des week-ends et des 5 semaines de congés payés par an pour profiter de la vie, et passer le reste du temps à me plaindre et à attendre la retraite.

Mais ce n’est pas dans mon tempérament. Je suis du genre à vouloir tout, tout de suite. C’est ce trait de personnalité, mélangé à une certaine impulsivité de ma part, qui a tout déclenché.

> Le métro boulot dodo n’a jamais été mon rêve

Alors pourquoi j’ai tout quitté pour changer de vie ? La raison est toute simple : j’ai suivi mon instinct, mes envies. Mes rêves.

Cela faisait plusieurs années que je commençais à avoir la bougeotte. Que les retours de voyage étaient tous plus difficiles les uns que les autres. Que je m’ennuyais dans mon quotidien réglé au millimètre.

J’en avais marre.

Je voulais vivre des choses un peu plus fortes, plus enivrantes, que me réveiller à 7h00 tous les matins au son de la matinale d’Europe 1.

Le problème, c’est qu’on ne nous apprend pas ça à l’école. Écouter nos petites voix intérieures, écouter nos envies profondes.

Dès le CP on nous demande « tu veux faire quoi comme métier quand tu seras grand ?« . A 5 ans, qu’est ce que tu veux répondre à ça. A cet âge là, je voulais être footballeur. Ou cosmonaute, je sais plus.

Ils s’attendaient à quoi, les instits ? Que je leur dise que je voulais devenir cadre dans une grande société d’assurance ? A 5 ans ?

Plus j’y pense et plus je suis persuadé que l’école tue les rêves des enfants. Les force à se conformer à la norme, à la société. A rentrer dans le rang bien sagement et à devenir de bons petits soldats du système.

Parce que la vraie question à se poser, quel que soit l’âge, c’est plutôt : « qu’est ce qui te rendrait heureux, là, maintenant ?« . Et pas « quel est ton plan de carrière sur les 10 ans à venir ?« .

Mais ça, personne ne me l’a jamais demandé. Ni les instits, ni les conseillers d’orientation, ni les patrons ou les chargés de recrutement.

> Je ne voulais pas faire le même travail toute ma vie

Ce qui est étonnant, c’est que le métro boulot dodo, cette espèce de routine qu’on nous vend comme étant la réussite ultime, ne m’a jamais fait rêver. Au contraire, dans ma vie pro, dès que quelque chose commençait à ressembler à de la routine, je mettais les voiles.

C’est peut-être d’ailleurs pour ça que j’ai choisi de faire du journalisme : malgré tous les défauts de cette profession qui me donne aujourd’hui des boutons, il y a une chose de vraiment intéressante, c’est qu’on ne passe pratiquement jamais deux fois la même journée.

J’ai signé mon premier CDI à 21 ans, juste en sortant des études. Pour un club de foot pro. Un rêve.

Sauf qu’un an plus tard, je démissionnais.

Et je recommençais pratiquement la même chose, dans une autre ville, l’année suivante.

J’ai mis du temps à le comprendre, et il aura fallu passer par plusieurs mini changements de vie restés infructueux. Mais ça a fini par me rentrer dans le crâne : avoir le même bureau, le même patron, les mêmes collègues, le même toit sur la tête et le même environnement du matin au soir, ce n’était pas fait pour moi.

Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose, ou que les gens qui vivent cette routine sont dans l’erreur. Chacun voit midi à sa porte, et tant que les gens sont heureux de ce qu’ils vivent, c’est très bien. Il ne me viendrait jamais à l’idée de les juger ou de les inciter à changer de vie s’ils n’en ressentent pas le besoin.

Mais pour mon cas, c’était différent : j’avais besoin de changer d’air. Et vite.

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Sur l’île de Koh Phi Phi, en Thaïlande…

> Je voulais explorer le monde

Je m’étais mis en tête d’explorer le globe, de rencontrer des gens aux quatre coin de la planète. De me faire des amis dans toutes les langues. De vivre à l’étranger quelques temps.

Et je sentais le décalage grandir entre mes rêves de liberté, et la douce prison dans laquelle je m’enfermais petit à petit, au quotidien.

Je me voyais grandir, vieillir, et je voyais aussi le temps filer avec mes rêves.

Alors je suis parti. J’ai changé de vie avant qu’il ne soit trop tard.

Les vraies difficultés à affronter quand j’ai décidé de changer de vie :

Tout le monde pense que changer de vie était courageux, mais c’est l’inverse : le vrai courage, pour moi, aurait été d’affronter la même routine du matin au soir pendant 40 années supplémentaires (c’est à peu près le temps qu’il me restait à cotiser pour une hypothétique retraite avant de pouvoir enfin être libre de mes journées). Partir, c’était la facilité.

Les difficultés ? Elles m’attendaient, juste là, au coin de la rue.

> Réussir à me désintoxiquer du métro boulot dodo

Ça fait bizarre, quand tu ne mets pas le réveil le matin. La première semaine, tu crois juste être en vacances. Puis après, tu réalises que tu as fait le grand saut. Et là tu te dis « JE SUIS UN GRAND MALADE« .

Tu flippes ta race. Comme jamais.

Putain, qu’est ce que j’ai fait ?! J’ai foutu en l’air deux CDI en deux ans.

Des gens auraient tué pour être à ma place. Et moi, je crame tout, peinard, juste en envoyant des lettres recommandés.

On a tous besoin de repères, d’un plan de route. C’est humain. Tout n’est pas à jeter dans le « métro boulot dodo« .

Sauf que le mien de plan de route, je venais de le brûler vif. Le pire, c’est que je ne savais même pas ce que j’allais faire exactement après. Je savais juste ce que je ne voulais plus. C’est déjà un bon point de départ, vous me direz.

Et quitte à tout envoyer en l’air, autant le faire à fond. Alors le ‘boulot’ ? Out.

Le ‘dodo’, maintenant. Dans la foulée, j’ai quitté mon appartement. Me voilà devenu officiellement sans domicile fixe. Une lettre de résiliation de bail envoyée sur un coup de tête, et hop, problème réglé.

Reste la partie ‘métro’. Ce n’était pas le métro que je voulais enlever, c’était l’avion que je voulais rajouter. Avion visite dodo. Plutôt pas mal ce plan de vie, non ? Mon conseiller d’orientation aurait fait une crise cardiaque. Ou il aurait convoqué mes parents, je sais pas.

Voilà, le métro, le boulot, le dodo, tout ça c’est fini. Je ne sais plus comment je vais travailler, je n’ai plus de toit sur la tête, et pour me déplacer, et bien désormais c’est l’aéroport de Beauvais qui me sert de station de métro.

Voilà comment on envoie sa vie en l’air en 30 jours max. Littéralement. Et j’en suis super heureux.

Mais des difficultés, il y en avait d’autres, bien sûr. Les voici.

> Sans s’affranchir du regard des autres, impossible de vraiment changer de vie

La première grosse difficulté quand on entame un changement de vie aussi énorme, c’est de réussir à se détacher de ce que les autres vont penser de nous.

Depuis notre enfance, les autres se sont fait une image mentale de nous, ils projettent sur nous des attentes. Et il s’attendent, justement, à ce que l’on agisse conformément à leurs projections. En cohérence avec nos actions passées.

Sauf que quand on décide de changer de vie radicalement, le but est justement de créer une rupture avec ces habitudes de vie, ces comportements attendus. Et on a vite peur de décevoir les autres, de les voir nous juger. C’est ça qui peut nous inhiber, nous bloquer dans notre passage à l’action (ou dans le jusqu’au-boutisme de certaines actions).

Je le sais car c’est par là que je suis passé, aussi, quand j’ai décidé que je ne ferais plus carrière dans le journalisme, et qu’à la place j’irais vivre à l’arrache à l’étranger, sac sur le dos, en bougeant tous les 3/4 jours. J’avais peur de ce que les gens pourraient penser de moi.

Cela ne m’a pas empêché d’agir car globalement mon entourage n’a pas été trop réticent à me voir changer de vie. Mais je sais que c’est un point qui paralyse beaucoup de gens qui rêvent de tout plaquer pour voyager : les réactions des proches. C’est pour ça que je voulais en parler ici : c’est un passage obligé pour chacun d’entre nous.

> Changer de vie passe par accepter de devenir différent…

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Lors de mon road trip en Ecosse, en 2016…

Quand on se lance dans un tel changement de vie, on devient forcément différent. Au sens, différent de la norme, de la majorité.

Pour deux raisons.

D’abord parce que la plupart des gens ne vivront jamais ce genre de rupture brutale de mode de vie, donc ils auront, pour la plupart, du mal à comprendre les chamboulements qui se mettent en place dans notre façon de penser.

Et ensuite parce que le mode de vie que l’on s’apprête à embrasser est radicalement différent de tout ce qu’ils connaîtront ou auront connu. On devient un OVNI, un type un peu chelou. Littéralement, on devient un marginal.

Ça a été quelque chose que j’ai eu du mal à accepter aussi. Moi qui depuis l’adolescence faisait tout pour être accepté par les autres, voilà que j’envoyais dans le mur tous mes efforts pour vivre une vie radicalement différente.

Alors oui, j’avais déjà le sentiment d’être un peu marginal depuis quelques années, a minima dans ma façon de penser, dans ma vision de la vie. Mais jusqu’à présent, la principale (et quasiment seule) façon par laquelle cette différence se matérialisait, c’était via la musique que j’écoutais. Sauf que là, j’étais en train de devenir marginal dans les faits, dans la façon de vivre ma vie. Et ça allait me mettre de facto à l’écart de beaucoup de choses.

En réalité, je n’en avais pas encore conscience, mais j’étais juste en train de faire cette chose toute simple : j’allais enfin vivre en accord avec moi-même. Mettre sur la même longueur d’onde mes pensées, ma façon de voir la vie, et mes actes, mes prises de décision au quotidien. J’étais en train de m’accomplir.

Ces moments difficiles étaient un mal pour un bien car ils m’ont permis, comme je le disais plus haut, de me rapprocher de ce que ma petite voix intérieure me recommandait depuis tant de temps (et que j’avais oublié d’écouter) : vivre des choses simples, saines, naturelles, sans artifice, avec des gens qui me comprennent vraiment.

> … Et accepter que le retour en arrière n’est plus possible

Le résultat de tout ça, quand on se met à suivre son instinct, à changer de vie pour ce que l’on ressent au fond de nous-même comme étant le meilleur pour nous, c’est qu’on commence à se sentir bien. Très bien, même.

On commence à vivre en accord avec nos valeurs, avec nos sentiments. Les émotions sont globalement très positives, même si parfois on se heurte à des difficultés.

Et plus le temps passe, plus on avance dans ce mode de vie différent, et plus on l’apprécie. Jusqu’à se rendre compte qu’un retour en arrière est devenu complètement impossible.

Si vous me demandez, demain, de retourner bosser comme salarié (comme journaliste ou comme n’importe quoi d’autre), je ne pourrais pas.

Sauf absolue nécessité, je ne pourrais jamais retourner subir la routine infernale du métro boulot dodo, dans un cadre de vie que je subis, et non que je choisis.

Quand on décide de changer de vie pour le meilleur, qu’on arrive à prendre sa liberté et à vivre en accord avec soi-même, le retour en arrière n’est plus possible. C’est tout.

Changer de vie m’a rendu vraiment libre

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Revenons dans le présent.

J’écris ces lignes un mois pile avant de fêter mes trente ans. On est le 21 août 2017, et j’ai changé de vie depuis 2257 jours exactement.

2257 jours que je ne mets plus de réveil sauf pour prendre un avion ou pour visiter une nouvelle ville.

2257 jours que je n’ai plus de patron qui me casse les burnes à me faire faire des trucs semi-inutiles. Ou qui me force à rester jusqu’à 18h alors que j’ai fini mes tâches de la journée 2 heures plus tôt, et que je trouve ça complètement con de devoir rester les fesses sur ma chaise à regarder l’horloge tourner.

2257 jours que j’ai le bonheur de ne plus avoir de collègues, de subir leurs réflexions ou de devoir faire la conversation alors que j’ai la tête dans le citron et envie de tout sauf de parler.

Et surtout, 2257 jours que je suis libre d’aller où je veux, quand je veux, pour y faire ce que je veux.

Voilà, c’est ça que je recherchais, même si j’étais complètement incapable de mettre des mots dessus à l’époque.

Je cherchais de la liberté. Une vie sans contrainte.

> Changer de vie m’a permis de voyager autour du monde

Je n’ai pas compté le nombre de pays que j’ai visité depuis ce jour, mais je sais qu’il y en a un sacré paquet. J’ai écrit un article sur le sujet pour expliquer pourquoi je ne le fais pas, d’ailleurs. Et je peux vous dire un truc : c’est un luxe de ne pas avoir à compter. Car je ne veux pas rendre de compte, à personne.

Quand j’aime un pays, une ville, j’y reste. Et quand j’en ai marre, je m’en vais. Facile.

Tiens, là, je suis à Zagreb, en Croatie. J’y suis depuis presque un an, entrecoupé d’excursions dans les pays limitrophes. Et j’adore.

Un jour, je me réveillerai et je sentirai qu’il sera temps pour moi de plier bagage et d’aller voir ailleurs.

Mais pour le moment, quand je me pose la question que j’écrivais plus haut : « qu’est ce qui me rend heureux aujourd’hui ?« , c’est Zagreb et ses cafés animés qui me viennent en tête. Je suis heureux d’être ici, contrairement à cette période de ma vie où, du matin au soir, je rêvais d’être ailleurs.

> Je ne subis plus ma vie, je la contrôle :

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En Thaïlande, lors de ma visite des temples d’Ayuttayah…

Depuis que j’ai réussi à changer de vie, j’ai un sentiment extraordinaire : celui de contrôler ma vie de A à Z.

Alors, des fois c’est super flippant d’avoir toutes ces responsabilités. Parce que c’est à moi de choisir pour tout.

Mais c’est agréable, aussi. C’est une vraie liberté.

Et c’est là que j’ai réalisé un truc : j’ai à nouveau une routine. J’ai à nouveau mon métro boulot dodo.

Je me réveille, je vais prendre un jus d’orange au café en bas de chez moi, où les serveurs me connaissent et avec qui je pratique mes rudiments de croate.

Je vide mon verre tranquillement, puis je rentre travailler. Sur mon blog de voyage (donc ici, là, quoi), ou sur d’autres projets, mais toujours sans patron, sans collègues, rien. Ici, sur Roadcalls, je prends vraiment du plaisir à écrire et échanger avec des gens dans le même état d’esprit que le mien (sinon tu ne serais pas là à lire cet article, non ?).

Ensuite je me fais un bon petit plat avec des légumes délicieusement goûteux récupérés sur le marché. Et l’après-midi, je sors marcher dans Zagreb, à la recherche d’endroits que je ne connais pas. Rien d’extravagant, en fait : ma vie est tout ce qu’il y a de plus simple. Je l’ai épuré des choses qui ne me plaisaient pas, et j’y ai intégré des petits moments de bonheur simples que je ne pouvais que trop rarement m’accorder dans mon ancienne vie.

Voici la différence principale avec la vie que j’avais avant de tout quitter :

Il y a une grande différence avec ce que je vivais avant, et ce que je vis aujourd’hui.

La différence, c’est que cette routine, ce nouveau « métro boulot dodo », je le choisis. Je le veux.

Et j’ai la liberté de le changer quand je le souhaite, sans rendre de compte à personne. Sans subir une quelconque pression extérieure, indépendante de ma volonté.

> On ne vit pas pour les autres, on vit pour soi

S’il y a bien une leçon que j’ai retenue depuis que j’ai tout plaqué pour voyager, c’est qu’on vit avant tout pour soi. Pas pour les autres. Pas pour faire plaisir à sa famille, à ses patrons, à ses amis.

On vit pour écouter notre petite voix intérieure, et essayer de la suivre autant que possible. Parce que cette petite voix sait ce qui est bon pour nous.

C’est ce que j’ai fait, sans trop le savoir, le jour où j’ai décidé de changer radicalement de vie. J’ai écouté ma petite voix et je suis parti. J’ai eu peur, mais je ne regrette pas les 6 années et quelques qui viennent de s’écouler. Au contraire.

Ces années sur la route m’ont fait grandir, mûrir, et m’ont fait me concentrer sur les choses qui sont essentielles à mes yeux. Voyager, apprendre, échanger. Et écrire, partager.

> La vraie malédiction de notre société moderne, c’est ça :

Le métro boulot dodo n’est pas une mauvaise chose en soi. Tant qu’on ne le subit pas.

La vraie malédiction de notre société moderne, c’est qu’on a complètement oublié de prendre le temps de s’écouter.

On a appris à vivre complètement coupé de notre instinct, de notre voix intérieure. Ce qui fait qu’on s’entête parfois dans une direction qui n’est pas faite pour nous, qui ne nous rendra pas heureux. Et qu’on continue, coûte que coûte, parce qu’on ne nous a jamais appris à faire autrement.

Parce qu’on n’imagine même pas qu’une autre voie est possible.

Où en êtes-vous dans votre vie ?

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Les rues de Zagreb, la ville qui m’accueille aujourd’hui et où je me sens si bien…

Si vous avez lu mon histoire jusqu’à présent, j’imagine que vous vous reconnaissez au moins un tout petit peu dans ce que j’ai ressenti, dans ce que j’ai vécu.

Si c’est le cas, vous vous demandez probablement si vous êtes au bon endroit, aujourd’hui. Si vous avez fait les bons choix.

Je n’ai pas de recette miracle à vous donner pour transformer votre vie d’un coup de baguette magique. Si vous n’aimez pas la routine, si vous vivez un métro boulot dodo qui vous plombe le moral jour après jour, alors c’est sûr que vous êtes fait pour autre chose. D’ailleurs je suis convaincu que l’être humain n’est pas fait pour faire la même tâche répétée d’un bout à l’autre de sa vie. Il est fait pour explorer, chercher, se dépasser, et vivre à fond. Mais ça, c’est juste mon opinion…

En tout cas, je peux vous garantir un truc : la seule façon de savoir si vous êtes prêt à tout quitter pour voyager, c’est de tenter l’expérience.

> Que risquez-vous à tenter de changer de vie ?

Une bonne façon de rationaliser vos peurs est de vous préparer au pire. Posez-vous cette question : que risquez-vous à changer de vie ? Si ça marche, c’est génial et vous vivrez des aventures extraordinaires. Et si ça foire… ? Vous allez devoir retourner dans un boulot qui ne vous plait pas ? Dans une ville qui ne vous plait pas ? Honnêtement, si vous avez survécu jusqu’ici, vous survivrez la prochaine fois.

Mais si vous avez une petite voix dans un coin de votre tête qui vous pousse à aller explorer le monde, si vous avez le sentiment au fond de vous que votre âme d’aventurier n’est pas comblée, alors je crois que le doute n’est plus permis : il va falloir prendre votre courage à deux mains et vous lancer. Quitte à passer par des moments de stress, de doute, de panique, comme ce fût mon cas et celui de 100% des gens qui ont fait ça. L’un ne va pas sans l’autre, je vous le promets.

Je ne connais pas l’avenir, mais je sais un truc : si vous franchissez le pas, votre vie va prendre un énorme tournant. Vous allez vous mettre à vivre à 200 à l’heure. Vous allez rencontrer des tas de gens différents, et surtout vous allez adorer tout ça.

A priori, on ne vit qu’une seule fois. Ça serait vraiment trop dommage de ne pas la vivre à fond.

> Changer de vie n’a jamais été aussi facile

Aujourd’hui, les opportunités de changer de vie sont nombreuses.

Je ne vais pas faire mon vieux mec, mais c’était un tout petit peu moins le cas en 2011, quand j’ai décidé de franchir le pas. Il n’y avait bien moins de blogs de voyage, peu de témoignage de gens qui l’avaient fait. Peu d’infos sur internet expliquant comment s’y prendre concrètement pour changer de vie.

Si c’est un sujet qui vous intéresse, je vous invite à lire cet article où je dévoile 31 techniques pour tout quitter et voyager à plein temps. Si vous voulez passer à l’action, c’est l’idéal !

Bonne lecture à tous et à bientôt !

Jérémy