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Comment je suis (presque) allé à Prague : flashback en 2010

Des fois, les choses ne tournent pas comme on l’avait espéré.

Prague est une ville que je veux voir. Avec Budapest, c’est l’une des capitales de l’est qui me fascine le plus. Probablement même l’une des capitales du monde qui me fascine le plus. (« t’as dis deux fois ‘fasciner’, Jérémy » – « Oui je sais, c’est pour appuyer sur le fait que cette ville m’attire vraiment ! Laisse moi continuer mon article, maintenant ! » – « Ok, ok, c’est bon ! Je dis ça je dis rien hein !« ).

En 2010, donc, j’ai failli y aller. Il s’en est fallu d’un cheveux. 

Tout était prêt. J’avais posé mes jours de congés (la belle époque où je passais 35 heures par semaine dans un bureau avec de la moquette sur les murs), réservé le billet d’avion, et étudié les points intéressants ne pas louper.

Je m’étais renseigné auprès d’une vague connaissance qui s’y rendait régulièrement, amoureux de la ville qu’il était (ou d’une fille, j’ai jamais su, bref). J’avais même commencé à envoyer des demandes de squat de canapé sur Couchsurfing (car je ne voulais pas descendre dans un hôtel à Prague, aussi chouette soit-il, mais bel et bien découvrir la ville de l’intérieur, via le contact avec les locaux).

Bref, tout était prêt, planifié, organisé.

Je n’avais plus qu’à supporter mes collègues encore deux semaines, et je sauterais dans l’avion : direction la bière pas chère, une langue incompréhensible, les jolies brunes aux yeux verts, et une ville fascinante.

Ouai : y’avait plus qu’à sauter dans l’avion.

A un détail près.

Je ne partais pas seul.

Mon compagnon de voyage, ce jour là, c’était Nico. Ouai toi, Nico !

Et Nico avait passé un entretien pour un boulot, quelques semaines auparavant.

N’ayant pas eu de réponses dans les délais donnés par l’employeur potentiel, on s’était dit que c’était mort, et on avait pris nos billets d’avions.

Vous voyez le coup venir ?

Et bien c’est exactement ce qui s’est passé.

L’employeur a recontacté Nico trois jours avant le départ. Pour commencer le lundi suivant.

Choix cornélien : refuser le poste, s’offrir quinze jours à Prague, et devoir recommencer à chercher du taff au retour ? Ou accepter le boulot, et laisser tomber les bières pas chères et la vie nocturne tchèque ?

Choix difficile. Finalement, on a décidé de remettre Prague à plus tard. A quand ? Aucune idée pour le moment, mais j’irais voir cette ville un jour, c’est promis !

Je sais ce que vous allez dire : « mais Jérémy, pourquoi t’y es pas allé quand même ? » A l’époque, je ne me sentais pas de voyager seul. Et puis dans le même temps, ma soeur était en stage en Angleterre, et j’en ai profité pour lui rendre visite pour quelques jours de folie à Londres. Mais ça… c’est une autre histoire !

Et vous, comment auriez-vous réagi à ma place ? Vous seriez parti seul quand même ?

Si toi aussi il y a une ville qui te FASCINE (ouai, ouai, encore !), alors clique sur J’aime et partage cet article sur Facebook !