Il y a un mois, j’arrivais à Milan, tout heureux de débarquer dans la capitale lombarde. J’avais mon sac sur le dos et mon appareil photo autour du cou, dans son petit sac protecteur.
Il pleuvait. Beaucoup.
Et j’ai marché. Beaucoup.
Ok c’était pas très malin de ma part, j’avoue. Mais la pluie, ça me connait : en Normandie, ça tombe à peu près 365 jours par an. Alors c’est pas les quelques gouttes italiennes qui allaient me faire renoncer à l’exploration de la première ville de mon roadtrip.
Ouai bah tiens, ce jour là, j’aurais mieux fait de me trouver un café, sortir mon ordi, et écrire des nouveaux articles pour ce blog. Parce qu’à force de marcher sous la flotte, l’humidité s’est infiltrée dans l’appareil photo et a noyé la batterie.
Du coup, en arrivant sur la place du Duomo, la grande cathédrale milanaise, j’ai eu l’air malin : en dégainant mon appareil, aucune réaction. J’ai eu beau le secouer, souffler dedans, enlever puis remettre la batterie, et faire tous les trucs que les mecs font pour se donner l’air intelligent quand les nouvelles technologies tombent en panne, rien à faire : mon vieux Nikon Coolpix avait rendu l’âme.
Alors en désespoir de cause, j’ai sorti mon téléphone et j’ai activé l’option « appareil photo ».
Les résultats auraient pu être catastrophiques. En fait, j’avais en tête les résolutions d’image des vieux téléphones des débuts du millénaire, avec une pixellisation immonde et un rendu des couleurs encore plus terne que la Picardie un matin d’automne.
Mais je dois vous l’avouer, j’ai été plutôt agréablement surpris du rendu.
Bon, déjà, l’angle de prise de vue est plus grand sur mon téléphone que sur mon appareil photo. J’ai pris un coup à l’égo quand j’ai vu ça. Le rendu couleur est plutôt bon, de même que la qualité de l’image en elle-même.
Et puis, la bonne surprise, c’est que j’ai découvert des applications pour Android qui permettent de faire à peu près toutes les modifs que l’on fait habituellement sur des photos « classiques » (donc sur ordinateur). Sauf qu’on peut les faire directement depuis le téléphone.
Photoshop Touch :
La première application, c’est Photoshop Touch. Je vais pas rentrer dans les détails techniques (d’une part parce que j’y connais rien, et d’autre part parce qu’ici c’est un blog de voyages, pas un blog de nouvelles technologies), mais en gros cet appli vous permet de retrouver sur votre smartphone à peu près toutes les fonctions utiles de Photoshop, le vrai.
Tous les réglages de base de Photoshop se retrouvent ici, notamment la correction colorimétrique, le recadrage, le découpage, etc. Si vous aimez (moi je trouve ça laid, mais chacun ses goûts), vous pouvez aussi vous amuser à transformer votre photo avec des effets stylisés, rajouter des contours, des ombres, etc. Bref, c’est une vraie petite boîte à outil si vous voulez retravailler rapidement vos photos, avant de les partager sur Facebook, Twitter et compagnie.
2/ Snapseed
La deuxième appli, c’est Snapseed. Elle est probablement plus facile à prendre en main que la précédente si vous voulez modifier rapidement vos photos, et que vous n’y connaissez rien en Photoshop (j’ai un père photographe qui désespère de me voir râler à chaque fois que je dois l’utiliser). En gros, Snapseed vous permet de retoucher vos photos de façon intuitive. Recadrage juste en utilisant vos doigts (ouai ouai !), correction de l’exposition sur des zones précises, réglage de la balance des blancs, de la saturation, et de pas mal d’autres trucs assez chouettes (qui combleront aussi les utilisateurs déjà plus avancés).
Alors si par malheur, vous aussi votre appareil photo vous lâchait lamentablement le premier jour de votre roadtrip, vous savez désormais que :
-> vous pouvez vous en sortir en utilisant la fonction photo de votre téléphone portable (sauf si vous étiez comme moi jusqu’en octobre dernier, à utiliser un vieux machin avec écran en noir-et-blanc)…
-> si vos photos sont laides, vous pouvez les retoucher, modifier et améliorer grâce à des applications téléchargeables sur votre super Smartphone, et qui vous permettront de passer pour un photographe potable aux yeux de votre communauté Facebook, Instagram et tutti quanti (ouai, j’ai réussi à placer mon premier mot d’italien de l’article !).
Jérémy.
PS : ah oui, cet article est sponsorisé, mais vous vous en doutiez déjà 🙂