Pourquoi j’ai quitté la Norvège au bout de 5 jours (alors que je devais y rester des mois) :
Il y a cinq ans, je mettais pour la première fois de ma vie le pied sur le sol scandinave. C’était pour un week-end prolongé. Je partais avec des amis à la découverte d’Oslo. Je suis revenu de ce voyage enchanté, avec une obsession en tête : continuer de découvrir le monde (j’en parle ici).
5 ans et 25 frontières plus tard, j’ai à nouveau atterri à Oslo. Avec cette fois l’intention d’y rester un peu plus qu’un weed-end prolongé. L’objectif était même de m’y trouver une chambre en coloc et de rester quelques mois. Histoire de découvrir à quoi ressemble la vie dans le pays qui truste la première place de tous les classements de richesse, bien-être, santé et croissance économique depuis des décennies.
Finalement, j’ai déchanté. Et j’ai pris mon billet retour plus vite que prévu. Voici les explications.
Ce n’est pas grave si vous ne pouvez pas voyager maintenant.
Je n’avais jamais particulièrement aimé la France. Je veux dire, je ne m’étais jamais vraiment posé la question. Je suis né en France, j’y ai grandi, je suis allé à l’école de la République, j’ai bénéficié de tout un tas d’aide de l’état au cours de ma vie, allant de la sécurité sociale à la bourse pour mes études. J’ai toujours eu conscience de la chance d’être né ici, avec toutes les avancées sociales et les droits dont dispose chacun d’entre nous, mais je n’avais jamais pris conscience que j’étais français, et que cela signifiait quelque chose.
En Asie, j’avais noté dans un petit carnet tous les trucs qui m’avaient interpellés ou que j’avais trouvé originaux.
Putain, 3 ans ! Trois ans que j’ai pris mes cliques et claques (ou plutôt mon sac à dos et un billet d’avion) et que je suis parti voir comment les gens vivent ailleurs. Ça passe vite. A la fin du mois de septembre 2011, je rendais mon appart’ en Normandie, et j’atterrissais à Porto pour trois semaines au Portugal : le début de mon périple.