Effectuer une année à l’étranger est quelque chose d’incroyablement enrichissant à tous les niveaux. Vous apprenez une langue étrangère, vous gagnez en confiance en vous, vous acquérez vos premières expériences professionnelles, vous diversifiez vos compétences, … Les aspects positifs sont nombreux. Par contre, l’organisation peut vite sembler compliquée : comment s’y préparer, dans quel cadre partir, pour combien de temps, pour quelle destination, etc. Toutes ces questions sont légitimes et il est nécessaire d’y répondre en amont plutôt que de se lancer tête baissée dans un projet mal ficelé. Car plus votre projet d’expatriation post-bac sera bien monté, plus votre année sera passionnante.
Alors si vous envisagez de partir à l’étranger après le bac et que vous vous demandez quelles sont les options et les démarches pour y parvenir, vous tombez bien : cet article devrait répondre à vos principales questions. J’espère que cela vous aidera et vous éclairera pour votre choix.
Prêt ? Alors go !
Une année à l’étranger doit s’intégrer dans un projet cohérent
A 18 ans, il est facile de croire qu’une année à l’étranger post-bac sera une année de fête et d’insouciance. S’il est vrai que vous allez souvent faire la fête (et ce serait dommage, d’ailleurs, de ne pas le faire), il faut garder en tête que cette année d’expatriation post-bac doit, surtout et avant tout, s’intégrer dans un vrai projet cohérent par rapport à vos envies d’avenir.
> Une vraie valeur ajoutée pour votre avenir
Car à votre retour en France après cette année d’expat, sur votre jeune CV, votre année de césure à l’étranger va ressortir immédiatement. Elle va vous permettre de vous démarquer, de justifier une motivation forte pour une école ou un cursus, ou encore d’appuyer un projet professionnel naissant. J’ai listé tous les bénéfices de partir à l’étranger après le bac sur cette page.
Par exemple si vous envisagez, après votre année à l’étranger, d’intégrer une école de commerce, faites en sorte pendant cette année d’apprendre parfaitement l’anglais, ou de dénicher un stage/job en rapport avec la vente ou le marketing (je prends cet exemple car j’ai un pote qui avait ce profil là : il est parti vivre un an à Londres pour apprendre l’anglais et il en a profité pour décrocher un job dans la section marketing d’une grosse boîte de paris sportifs).
> Ne partez pas au hasard
Bref, tout ça pour vous dire que je vous déconseille, quand même, de partir la fleur au fusil en mode « je verrai bien ce qui se passe« . Essayez plutôt, sans vous mettre la pression tout de même, d’intégrer cette année à l’étranger dans un parcours cohérent avec vos futures orientations. Et même si vous partez sans certitude claire sur votre avenir, c’est l’occasion de tester, de découvrir un milieu pro, et d’en tirer des conclusions.
Prendre une année totalement sabbatique ?
Ceci étant dit, si vous avez envie simplement de faire une année de coupure totale avec le monde des études, et que vous n’avez pas d’objectif précis autre que l’envie de découvrir le monde, alors vous pouvez simplement partir avec un sac à dos et une première destination presque au hasard.
> Travailler pour financer le voyage
La difficulté, là, c’est le financement : comment payer pour vos dépenses sur place ? Pour vos billets d’avion, vos hébergements, vos repas ? J’en reviens, là, au point précédent : s’il vous faut de l’argent, il vous faudra bosser, et autant bosser dans le domaine le plus proche possible de celui qui vous intéresse fondamentalement, et où vous vous verriez bien faire carrière après votre « parenthèse » voyageuse.
Mon conseil, c’est simplement de trouver un job dans un secteur en lien avec ce que vous aimez. Par exemple, si vous vous intéressez au tourisme, que vous avez le contact facile et que vous aimez faire des rencontres, alors pourquoi ne pas bosser dans une auberge de jeunesse à l’étranger ? J’ai une copine qui a fait ça un été dans une auberge à Barcelone, elle en a gardé d’excellents souvenirs.
Et même si cela ne paraît pas être le job ultime, ce type d’expérience peut tout à fait être valorisé dans un CV. Cela démontre de la volonté, une force de caractère, et beaucoup d’autres aspects positifs de votre personnalité.
Pour aller plus loin, lisez cet article qui regroupe mes 19 conseils pour travailler et voyager autour du monde.
> Le PVT : une solution flexible
Il y a aussi l’option des PVT (Permis Vacances Travail), qui permettent d’obtenir un visa d’un an pour le pays de votre choix (la liste est dispo ici), où vous pourrez bosser (souvent des petits boulots) tout en découvrant le pays. Pas de contrainte d’études ou quoi que ce soit, juste la possibilité de partir quasi à l’arrache (enfin, ça se prépare quand même, hein), avec un sac à dos et de la bonne volonté, pour découvrir un pays en se faisant de l’argent de poche.
Où partir après le bac : quelques suggestions de destinations
Voici quelques suggestions de destinations intéressantes pour une année à l’étranger après le bac. N’espérez pas trouver là des destinations originales, je reste sur le terrain des valeurs sûres. Libre à vous, ensuite, de chercher un point de chute plus exotique si cela vous intéresse (les options sont nombreuses).
> Le Canada, la valeur sûre
D’abord, une des options les plus intéressantes pour les étudiants français, c’est le Canada. Pays accueillant, bilingue, avec des universités de renom et une qualité de vie remarquable, il offre de nombreuses possibilités, que ce soit à Montréal, Toronto, ou Vancouver. La linguistique, si vous choisissez le Québec, offre un cadre rassurant, bien que cela soit moins efficace pour l’apprentissage de l’anglais. Le cadre de vie est merveilleux et les opportunités professionnelles qui suivent le cursus universitaire sont nombreuses et intéressantes. Il n’est donc pas rare que les étudiants décident d’y rester une fois leur cycle terminé.
> Les options en Europe
Autre option plus proche de chez nous et plus appropriée pour l’apprentissage de l’anglais : l’Angleterre. Les universités britanniques restent très attractives et bénéficient d’une véritable aura à l’international (Cambridge, Oxford, …). Attention cependant : les frais peuvent être élevés, et il faut anticiper les démarches pour les inscriptions.
Si l’anglais n’est pas votre préoccupation principale, vous pouvez regarder les options en Espagne. Avec un coût de la vie plus abordable et un large choix en fac de qualité (Valence, Séville, Saragosse, …) il s’agit là d’une excellente destination pour perfectionner son espagnol et découvrir une autre approche des études. Sans compter la vie sociale qui est géniale en Espagne (ça compte aussi, quand même). Dans le même ordre d’idée, les universités allemandes sont réputés pour la qualité de leur enseignement, et bénéficient souvent de frais d’inscription très réduits. Si la langue de Goethe n’est pas votre délire, sachez tout de même que de nombreux programmes sont disponibles en anglais.
> Pour ceux qui cherchent un peu plus d’aventure…
Enfin, plus exotique et dépaysant : la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Deux destinations parfaites pour ceux qui veulent un mix entre travail et découverte du monde. Vous pouvez facilement vous y rendre hors cursus scolaire, avec un simple Visa Vacances Travail, et en profiter pour découvrir le pays tout en enchaînant les petits boulots alimentaires. Notez que le Visa Vacances Travail existe avec une liste de pays aux quatre coins du monde qui ne cesse de s’allonger, donc si c’est quelque chose qui vous intéresse, n’hésitez pas à creuser !
Bref, quoi qu’il en soit, gardez en tête que chaque destination a ses spécificités : renseignez-vous bien sur les systèmes éducatifs, les conditions d’entrée, les équivalences de diplômes, les visas, etc.
Comment bien préparer son départ à l’étranger ?
Un départ à l’étranger ne s’improvise pas. Voici les principaux aspects à anticiper.
> Trouver la bonne université
D’abord, Vous l’avez compris avec les points précédents : si vous partez à l’étranger pour y étudier, prenez le temps de choisir un programme en adéquation avec vos projets. Comparez les universités dans les différents pays qui vous intéressent, regardez précisément les matières enseignées, la reconnaissance du diplôme, les débouchés, etc.
Une fois l’université sélectionnée, il vous faudra préparer vos dossiers. Souvent, on vous demandera un CV, une lettre de motivation, parfois des lettres de recommandation, voire même un portfolio (pour les filières créatives). Mieux vaut s’y prendre tôt, car le processus de sélection peut se faire jusqu’à un an en avance. Assurez-vous, d’ailleurs, du niveau d’anglais requis, et si besoin allez passer des tests comme le TOEFL pour attester de celui-ci.
> Logement et budget
Une fois admis dans l’université de vos rêves, il vous faudra trouver un logement sur place. Selon les pays, cela peut être facile ou très galère (en Suède par exemple, vous n’imaginez pas les difficultés pour trouver un simple logement étudiant…). Tournez-vous d’abord vers les résidences étudiantes prévues pour l’accueil des étrangers : il y en a normalement dans tous les pays. Sinon, regardez les options pour des colocations (de nombreux groupes Facebook sur le sujet existent dans chaque ville), ou même pour trouver une famille d’accueil.
Enfin, calculez un budget réaliste : les frais de scolarité, le coût du logement, le coût de la vie sur place, peut-être même les billets d’avion si vous partez vraiment loin, vos sorties/loisirs/plaisirs, … Essayez de coller au plus près de la réalité à laquelle vous allez être confronté afin d’éviter de mauvaises surprises. Et, de fait, anticipez autant que possible pour mettre des sous de côté avant votre départ.
> Se faire accompagner tout au long du processus
Vous pouvez bien sûr tout préparer et organiser tout seul, mais si vous vous sentez dépassé par l’ampleur de la tâche et que vous souhaitez maximiser vos chances d’intégrer une université de qualité à l’étranger, il peut être judicieux de vous faire accompagner par des professionnels de l’orientation internationale.
A ce titre, la plateforme Your Dream School propose un accompagnement personnalisé pour vous aider à intégrer une université étrangère, de la sélection des établissements jusqu’à la préparation de votre dossier, vos entretiens, etc. C’est une vraie aide pour éviter les erreurs et gagner en sérénité. Ce genre de coaching peut vraiment faire la différence, surtout si vous visez des universités exigeantes ou un parcours précis.
Conclusion : osez franchir le pas !
Que vous choisissiez de partir pour étudier, pour travailler, ou simplement pour découvrir le monde, cette année à l’étranger peut littéralement changer votre vie. Vous allez revenir avec une vision plus large, de nouvelles compétences, et surtout une meilleure connaissance de vous-même.
Prenez le temps de construire votre projet, entourez-vous des bonnes ressources, et surtout : faites le grand saut ! Vous ne le regretterez pas, je vous le garantis !
Voilà, j’espère que ce tour d’horizon des possibilités qui s’offrent à vous pour effectuer une année à l’étranger après le bac vous aura été utile pour l’organisation de votre projet personnel. Si c’est le cas, pensez à liker et partager cet article autour de vous : cela m’aide à faire connaître mon blog !
Merci à tous pour votre soutien et à bientôt !
Jérémy