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Auberge de jeunesse : quel compagnon de dortoir es-tu ? Fais le test !

Chaque fois que je me réveille dans une auberge de jeunesse, je me jure que je n’y mettrais plus jamais les pieds. Et pourtant, à chaque fois je finis par y retourner, d’une manière ou d’une autre.

La dernière fois que j’y suis allé, c’était pendant la première étape de mon roadtrip en Espagne, à Malaga (à la deuxième étape, j’ai préféré dormir à la belle étoile sur le sable de Marbella).

Moi qui ai le sommeil léger, je ne dors jamais aussi mal que dans les dortoirs d’auberges de jeunesse. Voici 4 types de personne que l’on croise lors d’une nuit dans un dortoir :

1/ Celui qui ronfle

Bon alors celui-là, c’est l’horreur absolu. Ma pire expérience a été à Porto, dans un dortoir de 12 personnes, où 3 mecs avaient décidé d’empêcher le reste de la chambre de fermer l’oeil. Lors de ma nuit à Malaga on a eu droit à un vieux russe bourré qui ronflait à tout rompre également, mais j’avais quand même réussi à dormir, je ne sais pas trop par quel miracle.

A chaque fois que je me rends dans une auberge, y’a un type qui ronfle. Ils devraient s’inspirer des fumeurs et faire des dortoirs ronfleurs et non-ronfleurs, sans déconner ! Un petit sondage à l’arrivée et hop, ceux qui veulent dormir sont tranquilles !

2/ Celui qui prend l’avion super tôt

Ca, c’est souvent moi. Car quand je dors dans une auberge de jeunesse, c’est généralement que je ne veux pas forcer un éventuel couchsurfeur à se lever aux aurores pour me laisser partir. Donc quand j’ai un avion à moins de 7h le matin, soit je ne dors pas du tout, soit je vais en auberge (et donc je ne dors pas davantage vu qu’il y a toujours un ronfleur par dortoir, c’est la règle n°1 des AJ en Europe !).

Donc le mec qui prend l’avion super tôt, sa façon à lui de faire chier le monde, c’est de régler un réveil bien bruyant à 4h59 du matin et d’être le seul à ne pas l’entendre quand il sonne. Ensuite, une fois que le mec du lit au dessus l’a secoué pour lui rappeler qu’il devait se lever, il rassemble ses affaires en essayant de faire le moins de bruit possible. Mais à chaque fois, il se cogne dans un pied du lit, renverse la moitié de son sac, se trompe d’interrupteur pour la lumière ou trébuche dans les chaussures du gars du lit voisin.

Autrement dit, celui qui prend l’avion super tôt, c’est le Pierre Richard du dortoir : plein de bonnes attentions, mais le résultat est souvent catastrophique et tout le monde finit toujours par se faire réveiller.

3/ Celui qui rentre bourré en pleine nuit et qui se cogne à tout ce qui bouge (ou ne bouge pas)

Edimbourg, hiver 2011. Je dors tranquillement dans mon lit superposé. Mon horloge biologique m’indique qu’il est 3h48 (en fait j’en sais rien quelle heure il est, je sais juste qu’il est méga tard). Tout est paisible : pas de ronfleurs dans le dortoir, pas de bruit dans la rue, rien. Je dors.

Et puis soudain, la guerre. Les lumières s’allument et me réveillent brutalement comme si on m’avait pointé un spot lumineux en pleine face, genre interrogatoire de police.

Un troupeau d’anglaises bourrées rentrent dans le dortoir en beuglant.Je ne comprends rien à ce qui se passe, juste qu’elles sentent l’alcool à cinq mètres à la ronde et qu’elles ont réveillé tout le monde. Quand j’ai suffisamment émergé pour retrouver mes lunettes, je remarque que l’une d’elles est allongée au milieu de la pièce et que ses copines gloussent en essayant de la relever.

J’entends un « shut the fuck off » qui provient du lit d’à côté. Les anglaises braillent de plus belle. Je comprends rien à ce qu’elles disent. Je fouille dans mon sac à la recherche de mes précieuses boules Quies, les enfonce dans mes oreilles sans la moindre délicatesse, et m’enfouis sous mes couvertures à la recherche de mon sommeil perdu.

Je déteste les anglaises.

4/ Celui qui dort tout le temps

Lui il est drôle. D’ailleurs je dis lui, mais en général c’est une fille. Dans tous les dortoirs, y’a une nana qu’est là, tu sais pas pourquoi. Elle passe son temps à dormir. Tu rentres à 21H le soir, elle est déjà là, dans le noir, à dormir. Tu te réveilles le matin, elle dort encore. Tu passes chercher deux trois trucs dans ton sac en pleine journée, elle est là, dans son lit, un bouquin à la main et des écouteurs sur les oreilles.

Et puis un jour, elle disparaît. Ses affaires ne sont plus là, sont lit est fait, son casier vidé. Et le soir, à sa place, tu as un gros allemand qui pue des pieds et qui te propose de partager une bière au bar de l’auberge.

 

Et toi ! Oui, toi là, qui lit ces lignes ! Quel compagnon de dortoir es-tu ? Vote en envoyant 1, 2, 3 ou 4 au 6 21 21, ou en laissant un commentaire ci-dessous (profite, c’est non-surtaxé) !