La pluie, le froid et la grisaille de Normandie ont eu raison de moi.
J’ai craqué. Dans quelques jours, j’y retourne…
De quel pays je parle ? Si vous avez suivi mes aventures ces 12 derniers mois, je suis sûr que vous avez déjà une idée de la destination…
Allez, je ne vais pas faire durer le suspens pendant des heures, le pays où je vais finir l’année 2013 sera le même que l’année précédente. Seule la ville va changer (et encore, je reste dans la même région).
Vous ne voyez toujours pas ?
Il s’agit de l’Espagne !
Et oui, je ne suis pas à une contradiction près ! J’écrivais il n’y a pas si longtemps que l’Espagne avait été ma pire expérience de voyage, que je détestais Barcelone et que j’avais même eu un climat tout pourri pendant mon automne en Andalousie.
Mais j’ai craqué, j’y retourne.
Plus précisément, je vais passer la fin d’année 2013 sur la côte sud (atterrissage à Malaga que je connais déjà, puis ‘installation’ probable à Almeria, un peu plus à l’est).
La différence par rapport à l’année dernière, c’est que cette fois je SAIS à quoi m’attendre. Je sais que je ne me lierai pas d’amitiés avec autant de facilité qu’en Suède ou ailleurs. Je sais que les espagnols ne feront pas le moindre effort pour articuler distinctement et que je ne comprendrais pas grand chose à leurs discussions. Je sais qu’ils continueront de parler à pleins poumons avec leur voix de canard enroué, et que je devrais prendre ma dose de doliprane le soir en rentrant.
Mais je m’en fou : je viens chercher le soleil, la plage et le combo ‘bière + tapas’ à 2€.
Je serai là en mode gros touriste. Et j’assume complètement.
Au passage, cette troisième virée espagnole fera de ce pays celui dont j’aurais le plus franchi la frontière. Vachement logique hein ?
Allez, dites moi que je ne fais pas une grosse connerie, dites le moi !
En attendant, je vous envoie des baisers de la Côte de Nacre, où le temps est exécrable.
