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Nourriture suédoise : ce que j’ai testé pour vous (au péril de ma vie)

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Voyager blogs » organisé par le blog Lecoindesvoyageurs.fr et dont voici la présentation pour cette deuxième édition : 3 expériences gastronomiques surprenantes en voyage.

Quand j’ai découvert le thème de l’événement ce mois-ci, ma réaction a été double. D’un côté, j’étais super content car j’adore la bouffe ! D’un autre, j’ai beau chercher encore et encore dans ma mémoire, je ne me souviens pas d’avoir vécu des expériences culinaires bizarres, particulières, ou notables.

Mes grands moments culinaires à moi, c’est plutôt autour de tartiflettes ou de raclettes avec les potes, que lors de mes voyages.

Faut dire que je voyage pratiquement qu’en Europe, et que petit budget rime plus souvent avec pâtes au gruyère que gastronomie locale.

Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, mais me voilà donc à nouveau face au syndrome de la page blanche. Boum, rien à écrire. Merde quand même, c’est mon métier, je suis capable de remplir mon document Open Office, non ?

Et puis soudain, l’illumination ! Ouai si : je vais parler de la bouffe en Suède ! « Mais Jérémy, t’as déjà dit 50 fois sur ton blog que les suédois sont les rois de la junkfood et qu’ils considèrent le MacFleury comme de la haute gastronomie ». C’est vrai, les suédois sont des pieds en cuisine. Sérieux.

Alors si ça ne vous embête pas, amis lecteurs, je vais vous la faire à l’envers ! Voici 3 expériences culinaires loufoques que j’ai eu l’occasion d’expérimenter au pays de Zlatan Ibrahimovic.

Expérience culinaire suédoise numéro 1 : la brique de Gouda

Bon alors soyons clair : ce n’est pas vraiment une tradition suédoise. Disons que c’est en vente dans les magasins suédois.

Comment le normand amoureux du camembert que je suis a pu en arriver là ? C’est simple : je suis drogué au fromage. Littéralement.

J’ai besoin de ma dose de claquos, de mon shoot de Pont-L’Évêque, de mon rail de Roquefort.

Sans fromage, je meurs à petit feu.

C’est la mort dans l’âme que j’ai acheté ce kilo de Gouda, croyez moi. Déjà car depuis tout petit, mes parents me répètent que c’est pas du « vrai fromage » (un peu comme le Babibel), mais surtout car j’étais en MANQUE.

Alors j’ai craqué pour ce qui me faisait le moins peur et qui ressemblait vaguement à ce que je connaissais déjà. Cette grosse brique de fromage en plastique.

Et vous savez quoi ? Le pire c’est que j’ai trouvé ça plutôt bon !

Expérience culinaire suédoise numéro 2 : le petit déjeuner fromage-confiture

Faut que je vous avoue un truc.

Quand j’étais petit, pour le petit-déj, je me faisais des tartines que je trempais dans mon chocolat chaud.

« Ouai Jérémy, génial ! Personne n’avait fait ça avant toi ! »

Sauf que ce que je mettais sur mes tartines, c’était du beurre… et du camembert ! (ouai encore du fromage, décidément !).

Un matin où je dormais chez mon amie suédoise, elle m’apporte le petit-déj au lit. Sympa hein ? Attendez de savoir ce que c’était.

Un sandwich pain –  »beurre » – tranche de fromage en plastique – confiture d’abricot.

Ça te fait peur ? Ouai, t’inquiète, j’ai eu le même réflexe.

Bon, finalement je voulais pas la vexer alors j’ai mangé son sandwich. Et, encore une fois, j’ai trouvé ça plutôt bon.

Elle m’a expliqué que c’était régulier chez les suédois, ce genre de bouffe au petit matin. Depuis, j’évite les matins.

Note : vous avez probablement remarqué que l’image illustrant ce deuxième point ne correspond pas tout à fait au sandwich ‘beurre-confiture-fromage’ que je décris. Effectivement, sur le moment je n’ai pas eu le réflexe de dégainer mon appareil photo, et je me suis dit que ce cliché de trois supportrices des jaunes-et-bleus vous ferait plaisir. Non, ne me remerciez pas.

Expérience culinaire suédoise numéro 3 : le cidre à la poire

Alors celle-la…

Je l’ai dit un peu plus haut, je suis normand. Qui dit normand dit… camembert ! (ouai, je m’étais fixé le défi débile de placer le mot camembert dans chacun des trois paragraphes, c’est gagné !).

Non, qui dit normand dit… Cidre !

Ouai, le bon vieux cidre à la pomme que l’on déguste les soirs de septembre face au soleil couchant.

Et bien les suédois, ils ont cru malin d’appeler cidre une boisson infâme… à la poire !

Comment j’ai découvert ça ?

Bon déjà y’a des énormes bouteilles partout dans la ville, façon publicité moderne (cf la photo ci-dessus – si vous me dites qu’on ne voit rien, je me vexe !).

Mais surtout, je l’ai découvert grâce à une amie qui a commandé ça dans un bar. « Du cidre ? Ils ont du cidre ici ? » – « Oui, oui, je te fais goûter tu vas voir ! »

Effectivement, je goûte.

Pfffeeuh (ça c’est le son que j’ai fait en recrachant ma gorgée). Tu parles d’un cidre ! C’est quoi cette insulte ? Un diabolo-poire alcoolisé oui !

Paraît que les suédoises raffolent de cette boisson. Perso, je retourne à la bière !

Quid des boulettes de viande ?

Non, cher lecteur, je ne parlerai pas des boulettes de viande popularisées par Ikéa. La simple évocation de cette « tradition » me file des boutons.

Et puis de toute façon, d’une part j’en ai jamais mangé (ou alors à la cantine du collège, en 4e, mais celles-là venaient plutôt de l’usine à côté de l’autoroute), et même si j’en avais mangé, j’en aurais pas parlé !

Voilà, il est 19h07 quand je termine cet article, j’ai l’estomac qui crie famine, et un bar à tapas à côté de chez moi qui me tend les bras.

Salut et bon appétit !

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