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Trouver un travail saisonnier à l’étranger : mes meilleurs conseils

Vous rêvez de trouver un travail saisonnier à l’étranger le temps d’un été ou de quelques mois, afin de gagner un peu d’argent tout en vivant une expérience de vie mémorable ?

Vous êtes au bon endroit : dans cet article, je vous partage tous mes conseils pour dénicher un job à l’étranger. Prêt ? Alors go !

Les deux façons de trouver un job saisonnier à l’étranger

Quand on veut trouver un travail saisonnier à l’étranger, la première question qui se pose c’est : comment faire. C’est simple : il y a deux options : on peut faire ses recherches à distance depuis chez soi, ou bien se rendre sur place et démarcher les entreprises en direct. Je vous détaille chacune des options ci-dessous, avec les avantages et les inconvénients de chaque.

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> Chercher un job une fois arrivé sur place

Il y a plusieurs avantages non négligeables au fait de faire ses recherches une fois arrivé sur place, ce qui en fait, pour moi, la meilleure façon de trouver un job à l’étranger.

>> Les avantages :

Le premier, c’est que ça permet aux futurs employeurs de vous rencontrer physiquement, ce qui vous fera toujours partir avec un coup d’avance sur ceux restés à la maison pour faire leurs recherches. Ça démontre une réelle motivation et une vraie autonomie.

Ça vous met aussi dans une situation d’obligation de réussite : comme vous allez avoir des frais pour vous rendre dans la ville de votre choix, vous allez vouloir tout faire pour trouver votre job.

Enfin, et c’est l’avantage numéro un selon moi, c’est que ça permet aussi d’entendre parler de possibilités de jobs via les rencontres que vous ferez en arrivant. J’ai une amie qui a trouvé un job saisonnier à Barcelone, dans une auberge de jeunesse, dès son arrivée sur place : c’était sensé être simplement son point de chute, mais quand elle a expliqué à un des employés qu’elle venait en Espagne pour chercher un job, il lui a dit qu’ils étaient justement en pénurie de personnel et elle a commencé son essai le jour même.

>> Les inconvénients :

En revanche, chercher son job à l’étranger une fois sur place présente pour inconvénient, je le disais plus haut, de devoir avancer un certain nombre de frais (déplacement, logement, …) sans aucune certitude sur le fait de trouver un travail ensuite. Et, surtout, l’inconvénient majeur, c’est qu’on se limite à une seule et unique ville, alors qu’en cherchant de chez soi on a potentiellement le monde entier comme terrain de recherche.

Pour résumer, rendez vous sur place pour trouver votre job à l’étranger si :

  • il y a une destination précise qui vous fait vraiment rêver ;
  • vous avez la possibilité financière d’avancer vos frais de déplacement et d’installation ;
  • vous vous sentez capable de démarcher physiquement les lieux d’embauche potentielle (bars, hôtels, auberges de jeunesse, restos, services touristiques, …).

> Trouver un job à l’étranger depuis chez soi

L’autre option si on veut partir à l’étranger bosser comme saisonnier, c’est de chercher depuis chez soi, avant de se lancer dans l’aventure.

Le gros avantage, c’est qu’on est sûr d’avoir un job sur place une fois qu’on grimpe dans l’avion pour l’autre bout de l’Europe (ou du monde, selon ce qu’on cherche). Donc contrairement à ceux qui se mettent à chercher une fois rendus sur place, on n’a pas trop de soucis à se faire au niveau financier, on sait que les frais pour l’installation dans le pays d’accueil seront « remboursés » dès qu’arrivera la première paie.

L’autre avantage, c’est qu’on n’est pas limité à une seule destination pour notre recherche : en quelques minutes, vous pouvez postuler pour un job de serveur à Londres et pour un job d’agent d’entretien à Rome, par exemple. Potentiellement, ça vous laisse donc beaucoup plus d’opportunités.

Pour vos recherches de job saisonnier à l’étranger, vous pouvez utiliser ce moteur de la commission européenne. Ce n’est pas le seul qui existe, mais celui-là a le mérite d’être « officiel », et donc d’éviter les mauvais plans (ça peut arriver malheureusement). Vous pouvez aussi, simplement, contacter les entreprises qui pourraient vous intéresser directement via des messages privés sur Facebook, Insta, ou autres pages officielles. Les auberges de jeunesse, bars, restaurants, etc, bref tous les organismes qui peuvent accueillir régulièrement du personnel saisonnier sont assez réactifs.

Mes conseils pour trouver un travail saisonnier à l’étranger :

Passons désormais aux conseils concrets pour vous aider à trouver un job à l’étranger.

> Faire ses recherches à la bonne période

Mon premier conseil, c’est d’effectuer votre recherche de job à l’étranger à la période appropriée. En fonction des pays, elle peut varier sensiblement selon tout un tas de critères (vacances scolaires différentes, météo/climat différent, habitudes des locaux, etc). Tant que vous restez en Europe, les périodes d’embauche des saisonniers est toujours à peu près la même partout, bien que cela puisse varier un peu entre l’Europe du sud et l’Europe du nord (la saison estivale en Suède c’est plutôt juin-juillet par exemple, tandis que dans un pays comme la Croatie ça s’étend jusque mi-septembre).

Donc pour vous faire embaucher en saisonnier, gardez en tête que les boîtes locales veulent avoir complété leurs équipes au moins plusieurs semaines avant le début de la saison touristique. Vous pouvez commencer à postuler par exemple dès le mois de mars pour la saison d’été, et dès début octobre pour la saison hivernale.

> Viser les destinations qui recrutent facilement des étrangers

Quand il s’agit de travailler à l’étranger, toutes les destinations ne se valent pas. Certains pays ont plus tendance que d’autres à engager des saisonniers venus du reste du monde.

Généralement, ce sont les pays au haut niveau de vie qui font appel aux travailleurs étrangers pour faire les petits boulots. C’est un peu caricatural, je sais, mais ça reste quand même, globalement, une certaine réalité dans pas mal de pays.

En Scandinavie par exemple, il est assez facile de se faire embaucher pour des petits jobs saisonniers quand on vient de l’étranger. Alors que dans les pays au niveau de vie plus modeste, par exemple la Croatie que je connais bien, c’est beaucoup plus compliqué car ces emplois là sont trustés par les locaux. Ce n’est pas impossible, hein, c’est juste plus compliqué.

Donc même si cela reste possible de trouver un job de saisonnier à l’étranger dans tous les pays, ce que je vous conseille pour maximiser vos chances, c’est de viser les destinations recevant beaucoup de touristes, afin de pouvoir postuler dans les domaines liés à ce secteur d’activité de près ou de loin (donc par exemple soit directement en bossant dans un organisme touristique, soit dans tout ce qui gravite autour : hôtellerie et restauration principalement). C’est là où le fait d’avoir une nationalité différente pourra clairement jouer en votre faveur (rien que grâce à la connaissance d’une langue supplémentaire par rapport aux locaux, par exemple).

L’idée, en allant bosser dans une zone fortement touristique, c’est que vous serez très peu en contact avec les locaux, et donc vous n’aurez pas besoin de parler la langue du pays d’accueil : l’anglais suffira pour tous les touristes étrangers, qui représenteront l’immense majorité de ceux qui viendront.

> Avoir un CV optimisé

Dans beaucoup de pays, les employeurs sont davantage intéressés par vos compétences que par vos diplômes. Axez donc votre CV là-dessus, en mettant en avant vos expériences davantage que le nom pompeux des diplômes que vous avez obtenus. Oubliez la lettre de motivation bien française, avec les phrases hypocrites du genre « j’ai toujours rêvé de bosser comme plongeur dans un restaurant« . Je vous conseille même de vous en passer complètement et de vous contenter de distribuer votre CV en faisant du porte à porte.

Un point hyper important : si vous parlez d’autres langues que le français, mettez ces langues sur votre CV car c’est clairement un atout majeur pour trouver un job à l’étranger. Sans oublier d’indiquer votre niveau honnête pour chacune d’elle. Ceci dit, c’est surtout une excellente maîtrise de l’anglais qui prime, et ensuite l’ajout de langues « secondaires » qui fait la différence avec les autres candidats.

Je vous conseille aussi de mettre un numéro de téléphone locale (donc d’avoir acheté une carte SIM locale, surtout hors UE), ça évite des complications (et parfois des frais), et ça va faciliter la prise de contact avec les locaux.

> S’armer de courage et de bonne humeur

Une fois votre CV rédigé et imprimé, il vous reste le plus dur : faire le tour des cafés, bars, restaurants, auberges de jeunesse, hôtels, agences touristiques, et autres, pour le déposer en étant clair sur votre recherche.

Essayez quelque chose comme : « Salut, je suis français, je viens d’arriver dans votre ville et je cherche un job. Est-ce que par hasard vous cherchez du personnel ?« . La plupart du temps on vous dira « non désolé, bonne chance« , mais parfois ça sera « ah oui tu tombes bien, on est en galère car un de nos serveurs vient de nous planter, viens faire un essai ce soir à 19h« . Et hop, ça commence comme ça.

Le plus dur, c’est de ne pas perdre sa bonne humeur et son enthousiasme, car au bout du trentième café où vous allez déposer votre CV et où on vous dira non, vous allez peut-être avoir le moral dans les chaussettes. Faites une pause, allez boire un coup dans un endroit sympa, sympathisez avec des gens, et puis reprenez votre tournée (des CV hein, pas des bars) en dégageant un max de bonne humeur et d’énergie positive, car c’est aussi cela que les employeurs cherchent de la part d’un saisonnier.

Ah, et quand on vous dit non, demandez si par hasard ils connaissent pas un endroit qui cherche du personnel. Ça marche !

> Tisser des liens avec les réseaux d’expats sur place

Un truc hyper efficace pour trouver un petit boulot à l’étranger, c’est de se rapprocher des communautés d’expats, qui sont toujours au courant de ce genre de choses. C’est comme ça que ma copine a trouvé ses différents petits boulots quand on était en Croatie : grâce au réseau francophone sur place.

L’inconvénient c’est que ça peut prendre un certain temps pour tisser ces fameux liens, donc ne négligez pas l’option « démarchage » dont je parlais précédemment car c’est ce qui sera le plus efficace au début. Mais une fois que vous aurez mis un pied dans le monde des expats, vous allez vite entendre parler d’opportunités. A vous de les saisir ensuite.

Quelques exemples de jeunes qui ont un travail saisonnier à l’étranger

Je sais que ça peut faire peur de partir vivre et travailler à l’étranger, mais je vous assure que c’est vraiment quelque chose de facile à faire, bien que ça paraisse impressionnant de prime abord. Et trouver un job sur place, pareil, c’est pas compliqué quand on est motivé. Voici ci-dessous quelques exemples autour de moi de gens qui se sont lancés.

> Ma sœur qui a un job saisonnier en Suède

Ma petite sœur bosse actuellement comme guide touristique en Laponie suédoise. L’hiver, elle emmène les touristes voir les aurores boréales. L’été, elle les guide dans des randos, des sorties à vélo, ou simplement leur fait découvrir sa magnifique région d’accueil. Elle entame actuellement sa troisième année de saisonnière sur place. Par rapport à la langue, c’est ce que je disais plus haut : elle parle un peu le suédois mais ne l’utilise pas au quotidien dans son job ni avec les clients ni avec ses collègues (c’est l’anglais la langue utilisée).

Un de ses collègues, français lui aussi, fait seulement la saison d’hiver en Suède, et pour la saison estivale il va faire le guide touristique en Slovénie, il emmène ses touristes faire du canyoning, et d’autres sports un peu extrêmes du même genre.

> Mon entourage proche dans le domaine de la restauration

Un de mes très bons amis enchaîne les boulots de saisonnier dans la restauration depuis plus de 15 ans désormais, en changeant de pays tous les ans (il a vécu pratiquement partout en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, …). Pour info, il est québécois et il fait ça en utilisant l’équivalent local de son PVT, avec lequel le Canada a des accords avec toute l’Europe et une bonne partie du reste du monde.

Une amie du lycée a passé quelques temps en Angleterre en bossant comme serveuse dans des bars de nuit parce qu’elle avait envie de se faire une expérience mémorable avant de rentrer sur le marché du travail.

Mon ancien coloc est parti bosser un été comme serveur à Londres sur un coup de tête car il voulait progresser en anglais (alors qu’il ne savait pas aligner trois mots quand il est parti).

Et ce sont juste les premiers exemples qui me viennent en tête.

> Des rencontres au hasard de mes voyages

En Hollande, j’ai rencontré un français qui bossait dans un camping près d’Amsterdam. Son job, c’était d’accueillir les étrangers (donc nul besoin de connaître le néerlandais, l’anglais lui suffisait), de nettoyer les communs, et parfois d’organiser des animations thématiques.

En Espagne, j’ai rencontré un couple de suédois qui bossaient dans la cueillette de fruits en Andalousie, sans parler un mot d’espagnol.

En Lituanie j’ai fait la connaissance d’une jeune femme qui partait bosser dans les musées en Norvège chaque été car elle est passionnée par la culture viking, sans parler un mot de norvégien.

Et je m’arrête là parce que la liste serait trop longue. Ce qu’il faut retenir, c’est que c’est simple et à la portée de tout le monde, même sans parler la langue du pays que vous visez. Si c’est un truc qui vous fait rêver, alors lancez-vous, vous ne le regretterez pas.

Les formalités administratives pour travailler à l’étranger

Poursuivons cet article consacré à la recherche d’un job saisonnier à l’étranger par ce qui est le moins passionnant mais néanmoins indispensable à connaître : les formalités à remplir pour pouvoir partir bosser dans un autre pays.

Notez juste que cette partie aborde le problème sous l’angle « français » dont je connais le fonctionnement (probablement les belges doivent avoir à peu de choses près les mêmes contraintes/obligations que nous). Donc amis québecois, suisses, et francophones d’ailleurs dans le monde, ne m’en voulez pas : je ne connais pas les formalités spécifiques pour vos pays, et je préfère m’abstenir de conseils plutôt que de vous dire n’importe quoi, même si j’imagine que ça doit fonctionner à peu près de la même manière pour vous.

> Pour travailler en saisonnier dans l’Union Européenne

Globalement, en tant que ressortissant de l’Union Européenne, pour aller bosser dans un autre pays de l’UE, c’est assez simple. Une fois sur place, il vous faut ouvrir un compte en banque, pour pouvoir recevoir votre salaire (qui sera 99% du temps payé en virement bancaire), et obtenir un numéro de sécurité sociale, pour pouvoir payer vos cotisations, vos impôts, etc.

En quelques semaines maxi, selon la lenteur du système administratif auquel vous êtes confronté, vous devriez pouvoir obtenir tout ça. Ce n’est pas difficile, c’est juste parfois fastidieux (par exemple quand je suis allé m’installer en Croatie, ils avaient mis au guichet une dame ne parlant pas un mot d’anglais, c’est vachement intelligent quand on doit interagir avec des étrangers…). Sachez juste que généralement il est nécessaire d’avoir d’abord le numéro de sécurité sociale pour pouvoir ouvrir un compte en banque.

Le numéro de sécurité sociale porte un nom différent selon le pays où vous décidez de vivre : en Suède, par exemple, ils appellent ça « personnummer », en Croatie c’est l’OIB (pour « osobni identifikacijski broj« , « numéro d’identification personnel »), etc.

> Pour travailler hors de l’Union Européenne

En dehors de l’Union Européenne, les formalités pour les français varient sensiblement, et les options sont aussi nombreuses qu’il y a de destination.

Si vous n’avez pas dépassé la limite d’âge, vous pouvez simplement vous lancer dans un PVT (« permis vacances travail ») qui permet de bosser à l’étranger dans des pays avec lesquels la France a un accord, sur une durée généralement d’un an. Ça permet de faire des petits boulots tout en visitant le pays. L’inconvénient c’est que la liste des pays est forcément limitée (on a quand même beaucoup d’accords, mais ce n’est pas la planète entière), même si elle s’agrandit régulièrement (il y a désormais pratiquement tous les pays d’Amérique du sud). Vous pouvez consulter la liste et les formalités sur cette page du gouvernement.

Si vous avez dépassé la limite d’âge, si le pays qui vous intéresse n’est pas dans la liste, ou si simplement l’idée du PVT ne vous intéresse pas, alors il faut regarder les conditions d’immigration spécifique à chaque pays, et voir ce dont vous avez besoin pour vous y installer. Ça sera plus ou moins compliqué selon la destination que vous avez en tête. Mais faire des pieds et des mains pour avoir le droit de bosser dans un pays, si c’est juste pour travailler sur une saison et repartir, je ne suis pas sûr que ça vaille le coup de s’embêter autant au niveau administratif. A voir, donc, selon vos projets personnels : si une destination vous intéresse vraiment, pourquoi pas envisager une véritable expatriation plutôt qu’un simple job de saisonnier sur quelques mois ?

Vous savez tout pour trouver un travail saisonnier à l’étranger

Pour aller plus loin : mon livre « Offrez-vous une vie de voyages » vous dévoile 31 façons de gagner votre vie à l’étranger. Jetez-un œil à l’article de présentation qui se trouve ici, ça va vous intéresser !

Voilà, on arrive au terme de ce guide pour vous aider à trouver un travail de saisonnier à l’étranger. J’espère avoir été le plus complet possible et le plus exhaustif possible, même si je sais que chaque cas sera différent, selon vos compétences, votre âge, vos projets, vos affinités personnelles. En tout cas, je pense que vous avez désormais les clés pour vous lancer.

Quoi qu’il en soit, gardez en tête que c’est vraiment un truc à faire une fois dans sa vie. Et si vous vous posez la question, aujourd’hui, de vous lancer, c’est probablement que l’idée vous titille depuis un moment. Franchement, si vous êtes jeune et que vous n’avez pas trop d’attache, lancez-vous, vous ne le regretterez jamais. Au contraire, ce sont des expériences magiques et des souvenirs pour vos vieux jours.

> Comment soutenir concrètement mon travail

Si cet article vous a été utile et que vous voulez soutenir concrètement mon travail, vous pouvez passer par les liens présents dans mes articles quand vous réservez vos voyages. Certains organismes me reversent une petite commission sans que cela ne change quoi que ce soit au montant que vous réglez. Ça m’aide vraiment pour payer les frais de fonctionnement du site et ça me permet de continuer de vous partager régulièrement mes guides détaillés sur les destinations où je me rends.

Ah, et si vous avez des envies de générosité spontanée, vous pouvez aussi me faire un don sur cette page. C’est toujours très apprécié. Merci d’avance à tous pour votre soutien, peu importe sa forme !

A bientôt sur le blog !

Jérémy