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Partir à l’étranger après le bac : mes 20 conseils et les étapes détaillées pour franchir le pas

Vous allez bientôt finir le lycée et vous envisagez de partir à l’étranger après le bac ? Excellente idée : vous allez vivre une aventure extraordinaire !

Dans cet article, je réponds à toutes les questions que vous vous posez sur le sujet : comment partir, où aller, combien de temps, comment convaincre vos parents, quelles compétences vous allez obtenir lors de ce voyage, comment préparer cette aventure au mieux, et comment réintégrer un parcours universitaire classique ensuite. Bref, c’est du lourd. Prêt ? C’est parti !

Pourquoi partir à l’étranger après le bac est la meilleure opportunité de votre vie

Moi en Thaïlande, à profiter de la vue superbe sur Koh Phi Phi

Le meilleur argument qui fait pencher la balance dans le fait de partir à l’étranger après le bac, c’est que vous n’aurez certainement pas de meilleure opportunité dans votre vie. Ça parait énorme quand je le dis comme ça parce qu’aujourd’hui vous êtes jeune et vous avez l’impression d’avoir la vie devant vous. Et c’est vrai, car même passé 40 ou 50 ans, on peut toujours se débrouiller pour tout lâcher et partir à l’aventure. Mais je vous le dis car j’ai un peu de recul et d’expérience aujourd’hui : c’est juste après le bac que vous aurez la meilleure fenêtre d’opportunité.

Aujourd’hui, vous n’avez probablement pas d’enfant, pas encore de crédit, pas de grosses attaches familiales (au contraire vous allez avoir tendance à vous détacher de vos parents). Les conditions sont vraiment optimales. Même après, entre la fin des études et l’entrée sur le marché du travail, c’est beaucoup plus difficile de partir. La raison principale étant que, de plus en plus, la transition entre la fin des études et le début de la vie active se fait en douceur : on termine souvent les études par un long stage, qui peut lui même déboucher sur un CDI. Difficile donc, à ce moment là, de faire la cassure et partir à l’étranger, au risque de gâcher le fruit de plusieurs années d’effort à l’université.

Enfin, une fois que vous aurez un CDI, que vous aurez pris un appart’, acheté vos meubles, peut-être même adopté un animal, vous aurez commencé à prendre des crédits ou à rembourser un prêt étudiant, les choses seront beaucoup plus compliquées à mettre en place pour tout quitter et partir à l’étranger, à l’aventure. Ce n’est pas impossible, bien sûr, je l’ai fait à 24 ans et on est nombreux à l’avoir fait, même plus tard. Mais l’inertie étant ce qu’elle est, les efforts à consentir pour changer de vie à ce moment là sont beaucoup plus gros que lorsque vous avez 18 ans et que vous n’avez pas encore mis le pied dans l’engrenage mortel de la vie d’adulte.

Ceci dit, il reste une dernière option : celle qui consiste à attendre la retraite. Là vous aurez le temps et probablement l’argent également (même si c’est peu, ça sera sûrement suffisant pour voyager dans les pays à bas coûts). Le problème, c’est qu’à l’heure actuelle, miser sur la retraite me parait assez risqué. Sans compter qu’on ne sait pas si on arrivera en bonne santé à cet âge là, ni même si on aura encore envie de voyager. Et honnêtement, si vous avez envie de voyager aujourd’hui, à 17-18 ans, et que vous envisagez d’attendre d’en avoir 65 pour réaliser ce rêve, ça risque de faire long

Bref, juste après le bac, quand on démarre sa vie d’adulte, c’est vraiment le meilleur moment pour attraper son sac à dos et partir barouder. Accessoirement, c’est aussi un âge où on n’est vraiment pas regardant sur le confort et où on peut se permettre de vivre à l’arrache en se contentant de peu, ce qui est l’un des éléments essentiels des voyages low-costs. Mais j’y reviendrai plus bas dans ce guide.

Ce que partir à l’étranger après le bac va vous apporter de bénéfique

Quelque part en Malaisie, dans les Cameron Highlands, …

Si vous avez besoin de convaincre des proches, vous allez trouver dans cette partie de quoi étayer vos arguments.

Partir à l’étranger après le bac va vous apporter énormément au niveau personnel comme au niveau professionnel. En voici la preuve :

> Vous gagnez en maturité

Quand je suis arrivé en première année de DUT, on sortait tous du lycée, sauf une fille qui avait fait un an aux Etats-Unis. Je peux vous assurer que sa maturité n’avait absolument rien à voir avec la nôtre : elle avait une façon de penser différente et une autonomie bien supérieure à nous. Dès qu’on parlait avec elle, alors qu’on avait le même âge, on sentait sa maturité, son recul et sa façon de voir les choses avec plus de profondeur que nous, fraîchement sortis du lycée.

Aujourd’hui, quand je voyage et que je rencontre des gens qui ont 18-19 ans, qui sortent du lycée et qui ont déjà passé plusieurs mois sur la route, avec le sac à dos, à bourlinguer d’un pays à l’autre, je n’ai absolument pas les mêmes discussions qu’avec les post-lycéens de 18-19 ans que je croise dans ma ville natale. Ils sont plus matures, plus réfléchis, ont plus de recule sur la vie et sur les choses. Ça m’étonne à chaque fois mais c’est la réalité.

Partir à l’étranger après le bac, ce n’est pas juste se prendre un an de vacances à s’amuser et à faire n’importe quoi. C’est un vrai accélérateur au niveau de la prise de maturité. Ce que vous gagnez en 10 ans dans un cursus classique (bac puis étude supérieure, puis premier boulot, etc), vous l’obtenez en moins d’un an sur la route, à devoir vous débrouiller par vous-même.

On dit que les voyages forment la jeunesse : c’est un cliché certes, mais c’est aussi la plus pure réalité !

> Vous apprenez une ou plusieurs langues étrangères

Autre point non négligeable avec le fait de partir à l’étranger après le bac : l’apprentissage des langues étrangères. Avec un niveau bac, même bien noté, votre anglais laisse probablement à désirer. En tout cas, moi c’était mon cas : j’avais eu beau traîner fièrement un 16 de moyenne en anglais pendant toute ma terminale, dès que je suis arrivé à l’étranger, lors de mon premier voyage à Oslo, je me suis rendu compte à quel point j’étais mauvais.

C’est à force de vadrouiller, de rencontrer des gens, de me forcer à parler afin de briser l’isolement, que j’ai progressé petit à petit jusqu’à devenir « fluent » en anglais, avoir un bon niveau d’espagnol (bon, j’ai dû en reperdre pas mal parce que ça fait des années que je n’ai pas mis les pieds dans un pays hispanophone), apprendre les bases de l’italien, du suédois et du croate (au passage, lisez mes conseils pour apprendre une langue).

Et je peux vous garantir un truc : parler des langues étrangères, ça ouvre un nombre de portes complètement incalculables en France. Que ce soit pour des postes à responsabilité, ou pour des petits boulots dans le tourisme, l’hôtellerie ou la restauration. Avec un excellent niveau d’anglais, vous trouverez systématiquement du travail. Avec une ou deux autres langues (même avec un petit niveau) alors vous pourrez vous payer le luxe d’imposer certaines conditions (salaire, notamment).

Voilà l’un des gros avantages de partir voyager après le bac : votre apprentissage continue, en particulier celui des langues étrangères, et vous reviendrez avec un niveau énorme par rapport à ceux qui ne seront pas sortis de chez eux. Comme si vous aviez un nouveau diplôme en langue 🙂

> Vous apprenez à vous débrouiller par vous-même

Quand on quitte tout à 18 ans, qu’on emmène son sac à dos, et qu’on se retrouve à l’étranger sans aucun point de repère, on apprend à se débrouiller par soi-même. A un âge où certains sont encore de grands enfants qui comptent sur leurs parents pour tout faire à leur place, ceux qui ont décidé de partir à l’étranger après le bac vont réellement apprendre la vie : ils ne pourront compter que sur eux-mêmes pour tout, de A à Z, dans leur nouveau quotidien. Cela force à sortir de sa coquille, à prendre des initiatives et à se battre pour trouver des solutions aux problèmes qui surgissent.

Pour ma part, je n’ai pas eu cette chance de partir voyager juste après le bac : j’ai attendu mes 24 ans et un dégoût total du monde du travail (cf mon histoire complète ici) avant de me lancer. Et même si j’avais déjà un peu plus d’expérience de la vie que quelqu’un tout juste sorti du lycée, j’ai tout de même pris une sacrée claque et gagné énormément en « débrouille » au bout de quelques semaines d’aventures.

> Vous gagnez en esprit d’initiative

Le fait d’être systématiquement tout seul et de ne pouvoir compter que sur soi-même, cela renforce également l’esprit d’initiative. Quand vous êtes seul dans une ville inconnue, que vous devez choisir un endroit où dormir, ou sélectionner la destination suivante, ou bien que vous n’avez rien à manger et que vous devez trouver une solution pour vous remplir l’estomac, je vous assure que ça donne de la force mentale et une réelle capacité à passer à l’action. Vous développez un esprit d’initiative énorme, vous n’avez pas peur de vous lancer, de demander des choses aux gens, de prendre des décisions et de vous y tenir.

Bref, partir à l’étranger après le bac va vous permettre de développer votre esprit d’initiative, et avec lui un bon gros mental d’acier qui va vous servir toute votre vie. Chose à laquelle ni le lycée ni les études supérieures ne nous préparent réellement.

Quand vous reviendrez en France et que vous devrez affronter des obstacles (comme l’administration pour une réinscription en université par exemple), tout vous semblera plus facile : vous n’aurez pas à vous battre autant que pendant votre voyage. Et les moindres obstacles s’effaceront devant votre énorme capacité à aller de l’avant.

> Vous apprenez à gérer un projet

Dans la continuité du point précédent, voyager seul pendant un long moment vous permettra de développer des capacités en gestion de projet. Car oui, un long voyage autour du monde, ou une année à l’étranger, se gère de la même manière qu’un « projet d’entreprise ». Votre projet, c’est vous et votre voyage. Et il vous faudra gérer votre budget, prendre des décisions importantes, anticiper certains points, gérer les gens que vous allez rencontrer, éviter et résoudre les problèmes qui surgiront, faire face en toute circonstance, etc.

C’est une mentalité de « manager », pour reprendre les termes du monde de l’entreprise, que vous êtes en train de vous forger. Et là encore, le voyage agit comme un accélérateur : la plupart des gens apprennent ça en 10 ans d’expérience dans une entreprise, alors que vous ça sera en quelques mois sur la route. Et ça vous servira toute votre vie.

> Vous gagnez en confiance en vous

Si aujourd’hui vous manquez de confiance en vous (et c’est souvent le cas quand on sort du lycée, on a encore beaucoup de carence dans notre développement personnel), alors partir un an à l’étranger après le bac est certainement la meilleure chose qui puisse vous arriver. Le fait d’affronter des situations nouvelles, différentes et difficiles tous les jours, va vous faire prendre une énorme dose de confiance en vous.

Je le sais parce que ça m’est arrivé aussi : en partant tout seul pour la première fois, je manquais cruellement de confiance en moi, j’étais timide et réservé. Mais une fois à l’étranger, au Portugal en l’occurrence, je ne pouvais plus compter que sur moi. J’étais obligé de demander des choses aux gens (des directions, des conseils, des recommandations, des hébergements, de la nourriture, etc). En quelques semaines à peine j’ai senti une transformation énorme se produire en moi : ce qui me posait problème avant (m’adresser à des inconnus) était devenu simple, facile, et faisait partie de mon quotidien.

J’avais pris confiance en moi, je m’étais débarrassé de cette timidité qui m’empoisonnait l’existence, et j’arrivais enfin à profiter de la vie.

Si vous êtes dans cette situation, que vous avez un manque de confiance en vous flagrant, alors le remède est simple : partez à l’étranger seul pendant quelques mois. Vous allez rentré transformé !

Et ça va d’ailleurs bien au-delà de juste vaincre sa timidité ou gagner de la confiance en soi. Cela vous servira aussi pour d’autre chose : vous serez plus à l’aise lors des entretiens d’embauche (donc vous ferez meilleure impression, donc vous augmentez vos chances d’être pris), ou lorsque vous commencerez à travailler vous serez capable de tenir le niveau face à des collègues plus âgés et plus expérimentés, etc.

La confiance en soi est l’une des grandes batailles pour l’être humain dans le monde moderne. C’est clairement l’une des clés de la réussite. Et le fait de partir quelque temps à l’étranger est le moyen le plus simple pour développer cette confiance sans faire d’effort particulier, et pour du très long terme. Ne vous privez pas de ça !

> Vous affinez réellement votre projet personnel et professionnel

A votre retour d’un an à l’étranger, vous reviendrez avec des idées précises sur ce que vous aimez et ce que vous voulez faire de votre vie.

Il y a même plusieurs pays d’Europe du nord qui encouragent leurs jeunes à prendre une année sabbatique (ils utilisent le terme de « gap year », « année de césure » littéralement), afin d’en profiter pour voyager, pour découvrir la vie, et surtout pour affiner leurs projets personnels et professionnels. L’idée, c’est qu’en prenant un an pour expérimenter la vie, ils vont revenir ensuite à l’université avec une idée précise de ce qu’ils veulent faire comme métier, et donc être plus efficace dans leur apprentissage.

En France, quand on voit le nombre de gens qui arrivent en fac, qui s’inscrivent dans une filière par défaut, qui vont en cours seulement les 2 premiers mois, et qui mettent plusieurs années à trouver leur voie véritable, alors je me dis que passer une année complète à l’étranger, à voyager, après le bac, serait franchement salutaire et éviterait de faire perdre autant de temps à autant de monde.

Même au-delà, le fait de voyager pendant quelques mois après le bac permet de s’ouvrir l’esprit, de se confronter au monde réel, et d’avoir une vision plus précise de ce que l’on souhaite pour soi, pas seulement au niveau professionnel mais à un niveau bien plus large dans sa vie.

Voilà ce que le fait de partir à l’étranger après le bac va vous apporter de positif. N’hésitez pas à reprendre ces points là si vous deviez argumenter avec vos parents (ou même à leur montrer cet article).

Il y a d’autres points sur lesquels vous allez devoir vous battre : je les développe ci-dessous.

Les contre-arguments que vous allez entendre de la part de vos parents

Partir à l’étranger après le bac apporte énormément de choses positives, mais certaines personnes ne manqueront pas de vous faire remarquer les conséquences négatives de cette décision. Voici quelques unes des remarques que vous pourriez entendre, et comment vous pouvez y réagir.

> Vous « perdez » un an dans votre scolarité

Une critique qui reviendra souvent si vous décidez de partir à l’étranger après le bac, c’est « tu vas perdre une année ».

Ouais, d’accord, c’est sûr que c’est une année où vous ne serez pas inscrit à l’université. Mais est-ce réellement une année de perdue pour autant ? Pendant cette année, vous allez voyager, donc rencontrer plein de monde, prendre confiance en vous, découvrir des nouvelles cultures, apprendre une ou des langues étrangères, apprendre à gérer un projet (votre voyage !), et surtout vous allez réellement apprendre à vous connaître, ainsi que vos valeurs, vos envies, vos rêves. Vous allez rentrer de votre année « perdue » avec tout un tas de connaissance supplémentaire sur des sujets divers et variés, avec une maturité rare pour un si jeune âge, et avec en tête des projets nouveaux à implémenter dans votre vie.

Certes, sur le plan purement comptable, au lieu d’avoir votre master à 22 ans vous l’aurez peut-être à 23 ou 24 ans, et ça peut faire peur à vos parents si vous n’avez jamais redoublé une année (je ne sais même pas si le redoublement existe encore, en fait, tellement le système scolaire a évolué ces dernières années…). Mais sur le plan humain, vous vous serez tellement enrichi, que cette année à l’étranger après le bac est tout sauf perdue : ça sera certainement, pendant très longtemps, la meilleure année de votre vie, et la plus riche en enseignement et en progression personnelle !

> Ça fait peur (à vous et à vos proches)

Un des principaux obstacles au fait de partir à l’étranger après le bac, c’est la peur qu’ont vos parents de vous voir vous lancer dans une telle aventure. Et cette peur peut se manifester de différentes façons.

La première, c’est la peur de sortir des sentiers battus. La plupart des gens ne font jamais rien d’extraordinaire dans leur vie, ils ont un petit quotidien bien rangé, et ils attendent la même chose pour leurs enfants. Donc si vous avez des parents qui n’ont jamais pris de risque dans leur vie et que vous leur annoncez que vous voulez partir à l’aventure une fois votre bac en poche, vous allez les faire flipper à fond. Ils vont croire que vous allez « perdre » un an (cf plus haut), que vous allez devenir un hippie semi-junkie qui ne pense qu’à se prélasser sur une plage de sable fin ou faire la fête aux Full-moon Parties de Thaïlande (pour ne pas dire quoi que ce soit de pire). Bref, ils ont peur de voir leur enfant partir en cacahuète. Et c’est normal : c’est le rôle des parents de vouloir protéger leur enfant.

L’autre peur des parents, c’est la peur de voir leur enfant grandir et partir. Mettez-vous deux secondes à leur place : pendant 18 ans ils vous ont eu à la maison, ils se sont occupés de vous, et d’un coup, hop, vous allez voler de vos propres ailes. Mais pas de façon conventionnelle, en partant vivre à quelques kilomètres de là, non : en envoyant tout promener pour partir à l’étranger quelques temps, sac sur le dos, à mener une vie de baroudeur. Évidemment que tous les parents du monde vont avoir peur pour leur enfant. C’est normal, et c’est sain. Maintenant, à vous de les rassurer en leur parlant des choses positives du voyage (inspirez-vous de ce que j’écris dans cet article, ou dans les 20 bienfaits du voyage que j’explique ici), en leur montrant que vous ne faites pas n’importe quoi, que votre projet est réfléchi, etc.

Enfin la dernière peur elle est pour vous, futurs bacheliers. Car pour vous aussi, c’est hyper flippant de se dire que si vous vous lancez, vous allez abandonner le confort de la vie chez vos parents pour une aventure complètement à l’arrache, à vagabonder d’un endroit à un autre, sac sur le dos. C’est excitant mais ça fait peur. La meilleure (et la seule) façon de combattre cette peur, c’est simple : c’est d’acheter un billet d’avion et de se laisser emporter par le courant ! Je vous promets que vous ne le regretterez pas une seconde !

> Il faut trouver un moyen de financer tout ça

Enfin, la dernière « excuse » que vous entendrez souvent (ou qui vous viendra en tête rapidement), c’est l’argent.

Dans l’esprit de beaucoup de gens, partir à l’étranger après le bac signifie devoir lâcher une jolie petite somme pour financer plusieurs mois de voyage. En effet, il vous faudra vous loger, vous nourrir, et trouver un moyen d’avoir un peu d’argent de poche pour pouvoir vous payer vos sorties et vous faire plaisir une fois sur place. Tout ça coûte beaucoup… Et si vous êtes d’une famille modeste, si vos parents ne roulent pas sur l’or, vous vous dites peut-être que ce rêve de voyage n’est pas pour vous, que ni vous ni vos parents ne pourront financer un tel mode de vie (et qu’ils risquent même de faire une crise cardiaque si vous leur annoncez que vous voulez partir voyager quelques temps après votre bac).

En réalité, si vous avez l’habitude de lire mon blog, et si vous avez déjà lu mon livre, vous savez qu’il n’y a pas besoin d’être riche pour tout quitter et voyager. Il existe de nombreuses techniques pour voyager pas cher. Ou même faire encore mieux : être payé pour voyager.

Être payé pour voyager, c’est de loin la meilleure idée pour partir loin et longtemps, sans craindre d’y laisser toutes vos économies (ou celles de vos parents). Pour cela, vous pouvez lire cet article où je donne de nombreuses pistes sur le sujet. Mon livre contient énormément d’astuces également. Et je vais redonner quelques pistes sur le sujet un peu plus bas dans cet article.

Quoi qu’il en soit, c’est à vous, maintenant, de rassurer vos parents au niveau financier. En leur expliquant ce que j’explique sur ce blog : en étant malin, en réfléchissant à des solutions, et en acceptant de renoncer à un certain niveau de confort, voyager ne coûte pas cher du tout, au contraire (par exemple je fais la démonstration qu’on peut voyager avec un euro par jour maxi).

Bref, je reviens en détail sur tout ça un peu plus bas. Avant ça, parlons de la logistique : combien de temps partir, et où aller.

Combien de temps partir à l’étranger une fois le bac en poche :

Plus vous partirez longtemps et plus vous constaterez de vrais effets positifs à ce projet de partir à l’étranger après le bac. Et, bonne nouvelle : plus vous partirez longtemps et moins cela vous coûtera cher (ça vous paraît étonnant ? J’explique pourquoi plus bas).

Je vous conseille de partir au moins trois mois, pour avoir vraiment le temps de vous immerger dans la culture du ou des pays où vous vous rendrez. En trois mois, vous aurez le temps de nouer des contacts avec les gens que vous rencontrerez, de vous faire des amis, de progresser dans une langue, d’expérimenter des trucs, et de réellement prendre confiance en vous. Bref, tous les points que j’évoquais plus haut dans cet article.

Ces bénéfices sont clairs jusqu’à 10-12 mois sur place. Au-delà de cette durée, les effets bénéfiques resteront sensiblement les mêmes : la confiance que vous accumulerez ne sera pas exponentielle, par exemple. Même si, évidemment, un très long voyage (au-delà de 3 ans par exemple), va ancrer en vous des comportements et des mécanismes de pensée qu’il sera difficile de dénouer par la suite (vous risquez de devenir complètement accro à ce mode de vie sans attache, faite d’aventure au bout du monde… j’en sais quelque chose !).

Bref, à partir de trois mois à l’étranger vous verrez les réels bénéfices d’un projet comme celui-là, et ces bénéfices continueront de croître jusqu’à environ un an sur place. Ensuite, c’est du bonus et rien ne vous empêche de prolonger votre expérience (pour ma part, j’ai voyagé non stop pendant plus de 7 ans avant de revenir m’installer en France).

Donc vous pouvez tout à fait décider de partir à l’étranger en septembre une fois le bac en poche, et rentrer en juin de l’année suivante, afin de vous préparer ensuite à la rentrée pour septembre. C’est même le timing que je vous invite à suivre, notamment pour une raison toute simple que je développe plus bas dans cet article. Mais avant cela, on va parler des destinations possibles.

Partir à l’étranger après le bac : où aller

Une fois que vous avez décidé de partir à l’étranger après le bac, il y a deux façons de voir les choses.

Soit vous choisissez une seule et unique destination, un endroit où vous vous installerez pendant un an (ou plus, ou moins, c’est selon), et où vous ferez votre trou pour bosser sur place, vous créer un nouvel environnement stable, vous faire des amis sur place, avant de revenir chez vous en France pour poursuivre le cursus interrompu.

Soit vous partez avec le sac sur le dos, et vous changez de destination aussi souvent que vous en avez envie, dès qu’une opportunité se présente.

Les deux façons de faire sont bonnes. Le choix dépend surtout de votre mentalité. Pour ma part, je ne tiens pas en place donc j’ai opté pour l’option « bouger tout le temps », mais si vous avez besoin de plus de stabilité, vous pouvez très bien rester au même endroit pendant toute la durée de votre « césure ».

Je développe ces deux « stratégies » de voyage ci-dessous :

> Partir à l’étranger pour s’installer quelque part et y travailler

Dans ce premier cas, vous avez plutôt une démarche d’expatrié, où vous allez faire à peu près ce que vous pourriez faire en France en partant de chez vos parents pour vous installer dans une autre ville. Sauf que là vous le faites à l’étranger, avec les challenges que cela implique.

Le choix de la destination est primordial, lorsque vous décidez de passer une année à l’étranger après le bac dans le but d’y travailler. En effet, toutes les destinations et toutes les aventures ne se valent pas, si vous voulez que cette année vous serve pour l’avenir.

Déjà il vous faudra trouver une destination qui permet, administrativement, de travailler sur place. Dans l’Union Européenne vous n’aurez aucun problème, de même que pour tous les pays avec lesquels on a des accords (permettant les Visa Vacances Travail, par exemple) : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, le Canada, le Japon, Taiwan, … La liste complète est là.

Ensuite il faut voir les possibilités au niveau linguistique : dans la plupart des pays, il vous faudra parler la langue locale pour vous faire embaucher. Ou, au moins, le minimum. Donc si vous avez appris l’allemand au lycée et que vous envisagez de partir travailler en Colombie après le bac, vous risquez d’avoir du mal à vous intégrer (et donc à trouver du travail), si votre maîtrise de l’espagnol est proche du zéro. En revanche, même avec un niveau basique en anglais vous pourrez trouver du travail en Australie ou en Nouvelle-Zélande, et dans beaucoup d’autres pays (même où l’anglais n’est pas forcément la langue maternelle, comme les pays du nord).

Enfin il faut qu’il y ait un intérêt financier : certains pays ne proposeront jamais des salaires assez élevés pour que cela soit intéressant pour vous d’y travailler. Même si vous trouviez le moyen de le faire, n’allez pas faire la plonge dans un restaurant en Inde ou au Guatémala, vous gagneriez des clopinettes. Si les pays qui vous intéressent sont « low-costs », allez-y en tant que backpackeur pour le visiter, mais n’y travaillez pas, ça ne sert à rien.

Bref, tout ça, j’en parle en détails dans mon article « travailler et voyager« . Si le sujet vous intéresse, je vous invite à aller le consulter.

> Partir pour voyager, avec le sac sur le dos

Dans ce second cas, si vous décidez de partir à l’étranger après votre bac avec simplement une grosse envie de liberté, d’expérimenter des choses, alors vous avez une démarche de backpackeur. Votre vrai but, c’est de repousser vos limites, d’explorer le monde, de faire des rencontres, et de profiter à fond avant de devoir revenir en France dans un environnement « normal » afin de reprendre le cours de votre vie avant votre départ.

Si vous faites ça, vous allez être confronté encore plus rapidement et encore plus frontalement au besoin de gagner de l’argent pendant votre voyage, afin de le faire durer le plus longtemps possible. Je détaille les façons de financer votre voyage un peu plus bas dans cet article.

Alors où aller dans ce cas : privilégiez les pays où le coût de la vie est faible, afin de faire tenir vos économies le plus longtemps possible. Quand vous avez besoin de travailler, vous pouvez aller dans les pays où le coût de la vie est plus élevé, ça vous permettra de toucher un meilleur salaire et mettre plus rapidement de l’argent de côté.

J’ai un ami qui fait ça depuis plus de 10 ans : il chope des visas dans les pays où le coût de la vie est élevé, enchaîne les petits boulots sur place pour mettre des sous de côté, et ensuite il va « backpacker » plusieurs mois dans les pays où le coût de la vie est dérisoire (Asie du sud-est, Afrique, certains coins d’Amérique du Sud…). Il peut ainsi mettre beaucoup d’argent de côté en très peu de temps, puis s’offrir une vie royale pendant quelques mois, sans dépenser grand chose.

C’est une excellente stratégie pour voyager sur du long-terme sans devoir rentrer travailler en France, ou sans devoir dépendre de l’argent d’un parent ou de qui que ce soit. J’en reparle ci-dessous.

Que faire pendant une année sabbatique après le bac

Normalement, vous ne devriez plus vous demander que faire pendant votre année sabbatique après le bac car j’ai déjà répondu en grande partie à la question dans les lignes précédentes.

Pour faire ça court, la première chose que vous pouvez faire c’est évidemment de travailler. Faire des petits boulots, peu importe de quoi il s’agit, tant que ça peut vous permettre d’apprendre l’anglais (ou une autre langue selon la destination choisie et l’environnement dans lequel vous travaillerez), d’apprendre la débrouillardise, et surtout de mettre des sous de côté afin de poursuivre votre voyage par la suite.

Évidemment, vous n’allez pas passer votre année sabbatique post-bac à travailler non-stop du matin au soir. Ça serait dommage : cette année existe aussi pour profiter, voir des choses nouvelles, rencontrer des gens, et bien sûr vous amuser un peu (sinon franchement ça serait triste).

Quand vous en aurez marre de travailler ou que vous estimerez avoir accumulé assez d’argent, alors vous pourrez voyager réellement : prendre l’avion et profiter de la destination où vous vous rendrez, sortir, faire la fête, visiter des lieux que l’on n’a pas chez nous, etc. En un mot : vous enrichir !

En clair, lors de votre année sabbatique après le bac, vous travaillerez et vous voyagerez de façon active.

Mais le but d’une année sabbatique c’est aussi de faire le point sur sa vie. Alors pendant tout ce temps, sans même vous en rendre compte, en toile de fond dans votre inconscient, vous réfléchirez au sens que vous voulez donner à votre vie, à ce qui est important pour vous, et donc au métier (ou au moins au domaine) vers lequel vous sentez que vous pourriez vous épanouir et vers lequel vous pourrez vous diriger une fois de retour en France. Mais ça se fera de manière naturelle donc ne vous mettez pas la pression à ce niveau-là !

Comment financer une année à l’étranger après le bac :

L’argent, c’est le nerf de la guerre pour le voyageur. C’est l’argent qui détermine beaucoup de choses. Dans cette partie, je vais vous parler des trois façons de financer votre expérience à l’étranger après votre bac. Les voici.

> Travailler avant en mettant de l’argent de côté

C’est la façon la plus simple et la plus logique pour préparer un voyage : travailler pour économiser autant d’argent que possible, puis acheter un billet d’avion et s’envoler pour une destination lointaine.

C’est comme ça que font la plupart des gens : ils travaillent toute l’année, et économisent pour se payer 2 ou 3 semaines de vacances l’été.

Évidemment, si vous choisissez cette option, je ne vous conseille pas de prendre un CDI et encore moins de partir seulement 2 ou 3 semaines à claquer l’intégralité de vos économies. L’idée, si vous choisissez ce schéma, c’est de travailler pendant peu de temps (maxi 3-4 mois), de mettre 95% de cet argent de côté, et ensuite de partir voyager en appliquant les techniques pour ne rien dépenser (celles que j’explique dans ce guide à télécharger gratuitement), et donc faire tenir votre voyage le plus longtemps possible.

Dans le cas qui nous intéresse, vous pouvez par exemple bosser à fond les deux mois d’été qui suivent l’obtention de votre bac (donc juillet et août), tout en restant chez vos parents. Même payé au SMIC, vous arriverez normalement à mettre au moins 2000€ de côté sur l’ensemble des deux mois (oui, ça veut dire qu’il ne faut pratiquement rien dépenser à côté, mais il faut savoir ce qu’on veut !). Et avec 2000€, si vous suivez mon guide pour voyager avec 1€ par jour, ça peut vous faire tenir un paquet de temps (2000 jours, soit plus de 5 ans de voyage ! oui vous avez bien lu : deux mois de taff pour 5 ans sur la route).

J’en parlais plus haut dans cet article, j’ai un ami canadien, rencontré en Suède quand j’habitais là-bas, qui fonctionne comme ça : il travaille quelques mois dans des pays où le coût de la vie est élevé (afin de toucher un bon salaire). Il se prend une toute petite chambre en coloc, il fait en sorte de mettre un maximum d’argent de côté chaque mois, et quand il en a marre il s’envole pour un coin du monde où le coût de la vie est faible et où il peut se faire plaisir sans dépenser grand chose, pendant une assez longue période. Et quand il a vidé ses économies, il recommence à bosser, et ainsi de suite.

Vous pouvez tout à fait appliquer cette stratégie en commençant dès l’été qui suivra votre bac, en logeant chez vos parents. Et une fois que vous aurez épuisé le pécule de l’été, reprendre un boulot à l’étranger sur quelques mois avant de poursuivre votre périple, et ainsi de suite. Avec cette méthode, vous avez l’assurance de tenir aussi longtemps que vous le souhaiterez, sans jamais demander un sous à vos parents ni à quiconque !

L’inconvénient majeur, c’est que chaque jour passé sans travailler vous fait taper dans vos économies, et il vous faudra toujours prévoir un coup d’avance pour ne pas vous retrouver dans la galère.

> Emprunter de l’argent à vos proches

Si la première méthode pourrait être du « voyage à débit », celle-ci c’est du « voyage à crédit ». Vous demandez à vos proches de vous prêter de l’argent, soit pour l’ensemble de votre voyage, soit simplement pour amorcer le départ, le temps de trouver un moyen de faire rentrer des sous par vous-même (en bossant pendant le voyage, soit sur place soit sur internet, ou via un petit boulot une fois rentré après votre périple, …).

C’est assez risqué dans la mesure où l’argent que vous dépenserez sur place ne sera pas le vôtre, et ça met quand même une pression supplémentaire. Vous allez avoir vos parents sur le dos tout le temps (« alors tu en es où pour le travail ?« , etc). Et vous allez partir avec une épée de Damoclès constamment au-dessus de votre tête : pour profiter, il vous faudra vite financer le voyage.

Ça peut marcher si vos parents sont vraiment aisés et qu’ils ne sont pas trop regardant sur les dépenses. Mais honnêtement, ce n’est pas la meilleure méthode : vous ne pourrez pas bâtir un projet de vie sur l’argent sur l’argent que vous prêtent vos proches. Bref, à voir, mais privilégiez plutôt soit la méthode précédente (donc bosser avant de partir) soit la suivante.

> Gagner de l’argent pendant votre voyage pour l’auto-financer

La meilleure stratégie pour partir voyager pour une longue durée et sans devoir fixer de date de retour, c’est de travailler pendant votre voyage, et faire en sorte de mixer constamment votre vie professionnelle avec votre voyage.

Il y a plusieurs activités professionnelles qui peuvent s’effectuer en voyageant. D’ailleurs c’est ce que je fais depuis des années : j’ai commencé en étant rédacteur web freelance (j’écrivais des articles pour des clients qui me trouvaient sur des plateformes de freelance). Ensuite je me suis lancé comme consultant en relation presse (je faisais bénéficier de mon expérience en journalisme les entreprises désireuses de faire parler d’elles dans les médias). Et depuis quelques années maintenant je vis de mon blog de voyage, Roadcalls, où vous vous trouvez actuellement.

Dès le départ, mon objectif était de gagner ma vie pendant mon voyage sans être coincé géographiquement, et sans devoir vivre sur mes économies. Si vous voulez faire pareil, sachez qu’il y a tout un tas de possibilités pour gagner votre vie pendant votre voyage : vous pouvez enseigner le français en ligne, vous lancer comme indépendant dans un domaine où vous êtes compétent (graphiste, webdesigneur, traducteur, rédacteur, assistant virtuel, etc…), acheter et vendre de l’artisanat local sur internet, monter un site de e-commerce, etc.

Le gros avantage de cette méthode, c’est que chaque jour qui passe, vous ne tapez pas dans vos économies pour continuer votre voyage. Au contraire, vous gagnez de l’argent grâce à votre voyage. Et vous pouvez ainsi le faire durer autant de temps que vous le souhaitez.

J’explique tout ça en détail sur cette page : allez voir, ça va vous intéresser !

Les prochaines étapes à suivre pour partir à l’étranger après votre bac

Pour finir cet article, voilà ce que je ferai si je passais mon bac cette année et que j’avais le projet de partir à l’étranger dans la foulée de mon diplôme.

1. Je trouve un petit boulot pour juillet-août, que je peux faire tout en restant chez mes parents. L’objectif, c’est de mettre un max d’argent de côté en peu de temps. En deux mois, même payé au Smic, si j’ai aucune dépense (en restant chez les parents), je peux mettre au minimum 2000€ de côté. Ca fait déjà un bon petit pécule avant de partir en voyage !

2. J’achète un billet d’avion, un aller simple, pour un pays vraiment pas cher, où je sais que je dépenserai peu. Je commencerais soit par l’Asie du sud-est (comptez environ 300€ l’aller-simple si vous passez par Skyscanner), soit par l’Europe de l’Est (là vous lâcherez maxi 30€). Dans les deux cas, une fois sur place vous dépenserez vraiment peu.

3. Je commence à profiter du voyage en réfléchissant à un moyen de gagner ma vie pendant le voyage.

4. Arrivé au printemps suivant, j’achète un billet d’avion pour rentrer en France et m’occuper de la paperasse pour les inscriptions universitaires à venir.

Et c’est tout !

A vous de préparer votre départ à l’étranger maintenant

Si vous avez toujours envie de partir à l’étranger après votre bac, je vous conseille de commencer à vous préparer dès maintenant. Faites des recherches sur les meilleures façons de dépenser peu d’argent en voyage (je vous ai mis plein de liens vers mes articles sur le sujet dans ce guide). Regardez comment mixer le travail et le voyage (cf cet article et mon parcours). Et commencez dès maintenant à vous concocter un petit pécule pour partir à l’étranger avec un peu d’argent d’avance.

Enfin, je vous encourage vraiment à sauter le pas : c’est stressant, flippant, mais c’est une aventure extraordinaire que vous ne vivrez qu’une seule fois dans votre vie. Si vous ne le faites pas aujourd’hui, si vous ne tentez pas votre chance, vous le regretterez, j’en suis certain.

Si ça peut vous rassurer, demandez-vous ce qui pourrait vous arriver de pire. Plus assez d’argent sur votre compte pour financer la suite de votre périple ? Pas grave : vous rentrez chez vous et vous prenez un petit boulot rapidement, histoire de vous remettre à flot. Il y a toujours une solution à tout. Ne laissez pas la peur et les appréhensions ruiner un rêve, ça serait trop dommage !

Si cet article vous a été utile, pensez à cliquer sur J’aime ci-dessous et à le partager avec ceux que le sujet intéresse. Et si vous vous lancez, n’hésitez pas à me le dire, ça me fera plaisir de savoir que mon article a pu contribuer, même un tout petit peu, à partir à l’aventure 🙂

Bonne chance à tous pour le bac, et surtout bon voyage après !

Jérémy.