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Comment prendre l’avion pour la première fois : les 19 étapes détaillées

Hier soir, j’ai eu ma mère au téléphone. Pour la énième fois, j’ai tenté de la convaincre de me rendre visite en Croatie, pays où j’ai posé mes valises depuis quelques mois maintenant.

Problème : ma mère a 57 ans et n’a jamais pris l’avion. C’est quelque chose qui la terrorise, même si elle me sort sans cesse l’excuse du « je n’ai pas le temps« .

Hier soir, en revanche, elle s’est ouverte un peu, et m’a avoué avoir peur de ne pas savoir comment faire, de se perdre dans l’aéroport, de ne pas connaître les étapes, d’oublier des trucs… Et elle a finit par « c’est plus de mon âge de faire ce genre de chose » (ça m’a rappelé la réplique d’How I Met Your Mother, « I’m too old for this stuff« ).

Alors j’ai décidé d’écrire cet article pour ma mère. Pour lui expliquer une par une toutes les étapes pour prendre l’avion pour la première fois (ou même pour toutes les fois suivantes, puisque c’est exactement le même processus à chaque fois). Et si ça peut aider certains d’entre vous qui ont les mêmes peurs qu’elle, alors je suis d’autant plus heureux. Comment prendre l’avion de A à Z ? Suivez le guide !

A faire avant de prendre l’avion, tant que vous êtes encore chez vous

Vous vous en douter : vous n’allez pas monter dans l’avion comme ça, la bouche en coeur. Avant de vous détailler les étapes à suivre lorsque vous êtes à l’aéroport, on va commencer par le commencement. Go.

1. Trouver un billet d’avion à prix abordable

Bon, la première chose pour pouvoir prendre l’avion, c’est de l’acheter. Là, rien de surprenant.

Histoire de ne pas payer une petite fortune, je vous recommande franchement d’utiliser un comparateur de vols. Personnellement, j’utilise et je recommande Skyscanner à tout mon entourage, mais ce n’est pas le seul.

Réservez donc votre billet en ligne en suivant les différentes instructions à l’écran. Évitez les options que l’on vous propose sans cesse (du type « réserver aussi la chambre d’hôtel, la navette de l’aéroport, l’assurance bagage, etc« ). Et réglez votre commande.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec le fait de réserver un billet d’avion tout seul, bonne nouvelle : j’ai publié un guide détaillant toutes les étapes du processus d’achat. Il se trouve ici, jetez-y un œil, ça va vraiment vous faciliter la tâche !

Si vous sortez de l’Union Européenne, assurez-vous d’avoir un passeport valide au moins 6 mois après votre date de retour. Sinon, certains pays ne vous laisseront pas pénétrer sur leur territoire.

L’utilisation d’un comparateur de vols est l’une des clés pour voyager pas cher. Si vous voulez d’autres astuces, j’ai écrit un article qui regroupe 32 règles pour voyager pas cher. Il va vous plaire !

2. Noter toutes les références du billet sur votre téléphone ou dans un calepin

Vous pourriez en avoir besoin après, alors prenez soin de noter toutes les références que la compagnie aérienne (ou le service par lequel vous êtes passé) vous envoie : numéro du vol, nom de la compagnie aérienne, heures de départ et d’arrivée, et les références du terminal de l’aéroport quand il y en a… Ça arrive par mail, alors vérifiez vos spams si vous n’avez rien au bout de quelques minutes !

Une fois que vous avez fait ça, c’est bon. Vous avez vos billets aller-retour. Maintenant, il s’agit de faire le trajet physiquement.

3. Réserver votre hébergement dès maintenant

Vous connaissez maintenant avec certitude votre date de départ et votre date d’arrivée. Pour en finir définitivement avec les préparatifs, je vous conseille de réserver votre hébergement dans la foulée. N’oubliez pas que plus vous vous y prendrez tôt, plus vous aurez de chance de bénéficier de promos ou de bons plans.

Parmi les sites que j’utilise, il y a Booking (idéal pour l’hôtellerie classique et avec souvent des offres à prix cassés) et Airbnb (pour rester chez l’habitant). A vous de voir ce que vous préférez.

Soyez vigilant lorsque vous effectuez la réservation de votre hébergement si vous avez un vol long, car parfois l’atterrissage se fait le lendemain. Ne vous trompez pas dans la date (ça parait idiot quand je le dis, mais ça a faillit m’arriver récemment avec un vol de 20 heures vers la Thaïlande… Je préfère prévenir 🙂 ).

Maintenant que la question de l’hébergement est réglée, revenons à nos moutons : les étapes pour prendre l’avion !

4. Optionnel : faire l’enregistrement en ligne

On est au premier point où les compagnies aériennes divergent. Toutes ne fonctionnent pas exactement de la même manière sur ce point là, et il vous faudra lire attentivement les consignes que vous recevrez par email après avoir réservé votre billet d’avion.

Si vous volez avec la majorité des compagnies ‘classiques’, l’enregistrement en ligne est facultatif (voir pas faisable du tout), et il vous suffit de vous présenter au comptoir d’enregistrement une fois dans l’aéroport.

En revanche, certaines compagnies low-costs, comme Ryanair, obligent les passagers à faire leur enregistrement eux-mêmes avant le départ. Dans ce cas, il vous faudra vous connecter sur leur site (tapez simplement sur Google : « Compagnie + enregistrement en ligne« ), rentrer les indicatifs de votre vol, et valider l’enregistrement en indiquant votre nom et votre numéro de passeport.

Soyez vigilant avec Ryanair (et les compagnies du même genre) car ils sont très stricts sur les dimensions des bagages et sur leur quantité. De même, ils peuvent parfois vous demander de payer pour choisir votre siège (à l’heure où j’écris ces lignes, le choix du siège est gratuit si vous vous enregistrez moins de 4 jours avant votre vol… franchement galère !).

Important : certaines compagnies aériennes restreignent la taille des bagages autorisées en cabine (avec vous). Pour éviter les problèmes lors de l’embarquement (par exemple être obligé de payer un supplément de bagage), je vous encourage très vivement à partir avec un bagage qui respecte les dimensions, comme celui-ci.

Si vous faites l’enregistrement en ligne, pensez à imprimer votre carte d’embarquement. C’est indispensable (et si vous ne l’avez pas à l’aéroport, le personnel de la compagnie ne manquera pas de vous facturer sa réimpression au prix fort… ne vous faites pas avoir !).

Bref, ne vous inquiétez pas : si vous volez avec une compagnie normale, c’est à dire qui ne cherche pas à vous soutirer sournoisement jusqu’au dernier centime, vous n’avez pas à vous préoccuper de cette étape. Notez juste vos références comme je l’explique dans le point précédent, et rendez-vous à l’aéroport.

5. Faire vos bagages en évitant les objets et produits interdits

C’est le dernier petit piège à éviter dans la partie « à la maison ». Les règles de sécurité des aéroports et de l’aviation civile sont de plus en plus drastiques (et on le comprend…). De nombreux objets du quotidien sont donc interdits dans les bagages à main (ceux qui restent avec vous pendant le vol, donc).

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Une des premières fois que j’ai pris l’avion, un vol entre Le Mans et Bordeaux, j’avais emmené une bouteille de déodorant toute neuve. Problème : sa contenance était supérieure à 100ml, et lors du contrôle de sécurité on m’a demandé de la jeter. Au prix où ça coûte, je peux vous dire que j’étais dégouté.

Dans le même ordre d’idées, sachez que les rasoirs classiques sont interdits (messieurs, bonne nouvelle : vous pouvez tout de même emmener un rasoir électrique). Le dentifrice peut parfois poser problème en fonction de la taille. Laissez tomber les parfums, cela serait trop dommage de vous le faire confisquer, vu le prix du flacon. La liste des restrictions est ici.

Pour vous aider à faire votre sac et surtout à ne rien oublier d’important, je vous ai préparé 5 checklists à télécharger et imprimer. Elles sont à récupérer derrière ce lien.

Comment prendre l’avion : jour J, à l’aéroport de départ

Le jour J est arrivé. Vos bagages sont prêts, vous partez de chez vous après avoir vérifié un paquet de fois que toutes les lumières sont éteintes (ceci est un petit clin d’œil à quelqu’un qui m’est cher 😉 ). Direction, l’aéroport. Comment ça se passe ? Explications ci-dessous.

1. Arriver à l’aéroport au moins deux heures avant votre vol

Si vous prenez l’avion pour la première fois, vous allez être un peu perdu, et c’est normal. Certains aéroports sont grands (ceux de Paris en particulier). Il vous faudra parfois un peu de temps pour vous orienter.

Soyez vigilant au terminal de départ. Par exemple, l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle en possède trois. Cela sera important pour descendre aux bonnes stations de RER, par exemple (ou pour vous faire déposer en voiture si vous avez la chance d’être véhiculé).

Quelques ressources pour vous rendre aux aéroports de Paris en transport en commun.

Pour Roissy – Charles-de-Gaulle, le plus simple est de prendre le RER B :
> Infos complètes ici.

Pour Orly, c’est plus compliqué donc il y a plus d’options (j’opte personnellement pour le bus car c’est le moins cher, de très loin) :
> Infos ici.

Pour Beauvais, j’ai écrit un article détaillé :
> A lire là.

Prévoyez le coup pour arriver au moins deux heures avant le départ du vol, pour être serein. Sinon, vous serez obligé de vous dépêcher, vous allez stresser, et franchement, pour une première fois en avion, c’est pas l’idéal.

2. Repérer le comptoir d’enregistrement de votre vol, sur le panneau principal

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Quand vous rentrerez dans l’aéroport, il ne vous faudra pas bien longtemps pour repérer un énorme panneau lumineux récapitulant tous les vols à venir. Prenez le temps de repérer le votre et de mémoriser le numéro de votre comptoir d’enregistrement.

Attention, la mention « porte / gate« , c’est autre chose : il s’agit de l’endroit d’où décollera votre avion. Vous vous y rendrez en toute dernière étape de ce processus, après les contrôles de sécurité. Pour l’instant, on cherche simplement à faire enregistrer vos éventuels bagages en soute, et surtout à récupérer votre ticket d’embarquement vous permettant de passer les contrôles de sécurité et de monter dans l’avion. Faisons donc les choses dans l’ordre 🙂

Cas particulier : si vous avez déjà effectué votre enregistrement en ligne, que vous possédez donc votre carte d’embarquement, et que vous n’avez pas de bagage en soute (cf plus haut), vous pouvez passer directement à l’étape du contrôle de sécurité.

Une fois que vous avez repéré votre vol et noté le numéro de votre comptoir d’enregistrement, votre mission c’est de vous y rendre.

3. Se rendre au comptoir d’enregistrement et vous y présenter

Maintenant, à vous de jouer le détective : trouver votre comptoir d’enregistrement. Souvent, c’est quand même assez simple. Observez les grands panneaux un peu partout et suivez les directions. Au pire, demandez à quelqu’un du personnel de vous indiquer où il se trouve (il y en a absolument partout et vous les repérerez facilement avec leurs uniformes).

Une fois le comptoir repéré, vous allez faire la queue quelques minutes avec les autres passagers, puis vous vous présenterez devant l’hôtesse.

4. Enregistrer vos bagages et obtenir votre carte d’embarquement

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Une fois devant l’hôtesse, elle vous demandera votre passeport (ou votre carte d’identité). Elle vous demandera également si vous avez des bagages en soute. Vous les mettrez sur une sorte de tapis roulant. Elle collera un bout de papier dessus (avec vos références en cas de perte), et vous verrez votre valise disparaître dans les coulisses de l’aéroport.

Elle vous remettra ensuite votre carte d’embarquement, le précieux sésame qui vous permettra de monter dans l’avion. Sur celle-ci la porte/gate (l’endroit où monter dans l’avion) est indiquée. L’hôtesse vous le reprécisera à voix haute, en général.

Maintenant, direction les contrôles de sécurité.

5. Passer les contrôles de sécurité

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Vous ne pouvez pas les rater. Il y a (presque) toujours une queue monumentale. Surtout aux aéroports parisiens, c’est parfois plus d’une demi-heure d’attente avant de passer le fameux portique de sécurité. Je sais, c’est long et ennuyeux, mais dites vous que c’est la dernière grosse étape avant de prendre l’avion et vous envoler vers votre destination finale.

Je vous le disais plus haut dans la partie sur les bagages, c’est ici que vous risquez de vous faire confisquer d’éventuels objets interdits. Sachez, par exemple, que vous ne pouvez pas passer un contrôle avec une bouteille d’eau. Il vous faudra la vider avant (donc évitez d’en acheter une juste avant de vous diriger vers les contrôles, ça serait vraiment du gâchis).

Dans la queue, prenez votre mal en patience. Puis quand vient votre tour, vous :

– prenez un (ou plusieurs) petit bac blanc à côté du tapis roulant,
– y mettez toutes vos affaires susceptibles de sonner : clés, pièces de monnaie, etc…
– vous enlevez vos chaussures et votre ceinture,
– vous sortez vos appareils électroniques (téléphone, tablette, ordinateur, …).

Tout ça est passé aux rayons X.

Le grand gaillard vous demandera ensuite de lui présenter votre carte d’embarquement et votre passeport, et il vous fera ensuite signe de passer sous le portique.

Si ça sonne, pas de panique, ça arrive : parfois c’est un vêtement qui déclenche le truc, parfois c’est un piercing, une montre, ou une pièce de monnaie oubliée. Parfois c’est juste pas de bol. Si c’est le cas, vous aurez droit à une petite fouille rapide et vous pourrez récupérer vos affaires de l’autre côté du portique.

Parfois, on vous demandera aussi d’ouvrir votre sac. Ne faites pas le malin et obéissez sagement, même si c’est ennuyeux car vous aviez passé une demi-heure à organiser votre bagage.

Voilà, c’est fait, hop ! Super ! Les plus grandes difficultés sont passées, il ne vous reste plus qu’à vous présenter à la porte d’embarquement pour monter dans l’avion.

6. A la porte d’embarquement

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Votre numéro de porte d’embarquement (« gate » en anglais) est inscrit sur la carte que la jeune femme au comptoir vous a remis tout à l’heure. Vous la retrouverez aussi facilement sur les différents panneaux d’information un peu partout dans l’aéroport (le numéro de l’avion, son heure de décollage et la destination sont indiquées, c’est vraiment simple). Mettez-vous donc à la recherche de votre porte.

Entre temps, vous traverserez des tas de boutiques (le fameux « duty free »). Là, si vous voulez acheter des bouteilles d’eau, d’alcool, ou de parfum, aucun souci en ce qui concerne le fait de les transporter dans l’avion avec vous.

Une fois que vous êtes à la porte, vous allez devoir patienter encore un peu avant que l’embarquement ne commence.

Enfin, l’appel dans les hauts-parleur aura lieu : « les passagers du vol Air France X à destination de Ailleurs, embarquement immédiat porte X ». Hop, vous vous levez du siège et vous faites la queue. Les hôtesses vont encore vérifier votre carte d’embarquement et votre passeport. Puis vous passerez dans des tunnels, des escaliers, des recoins sombres, et enfin vous arriverez sur le tarmac de l’aéroport (parfois même directement dans la carlingue de l’avion).

Vous y êtes. C’est parti. Bon vol !

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Comment se déroule un trajet un avion :

Je sais que ça fait peur à beaucoup de monde. On est plusieurs kilomètres au-dessus du plancher des vaches, on fonce à plus de 900 km/h. Et surtout on ne maîtrise rien. Sur le papier, ça fait grave flipper. Et moi le premier : lors de mon tout premier vol, pour me rendre à Nice, je peux vous dire que j’en menais pas large. Si ce n’était une obligation professionnelle, je serais redescendu de l’avion illico (enfin, je me serais déjà même pas rendu à l’aéroport, héhé).

La bonne nouvelle, et je ne dis pas ça pour vous rassurer mais parce que c’est la vérité : c’est qu’en avion, vous aurez souvent moins de secousse qu’en train ou en bus. A part le bourdonnement de l’appareil (prenez un casque anti-bruit comme celui-ci si ça vous gêne), vous êtes dans un environnement hyper stable. Il suffit de se plonger dans un livre ou un film, et de ne pas regarder pas le hublot, pour oublier où vous vous trouver. Et tout se passera parfaitement bien.

Alors, je récapitule les petites étapes une fois que vous montez dans l’avion.

1. Trouver votre siège :

Vous êtes monté dans l’avion, l’hôtesse vous accueille avec un grand sourire et vous souhaite la bienvenue à bord. Maintenant, vous devez trouver votre siège.

Les numéros sont indiqués non pas sur les sièges eux-mêmes, mais au-dessus, au niveau des rangements. Une fois que vous avez trouvé votre place, installez-vous le plus confortablement possible (si vous êtes grand, bon courage…). Rangez votre sac dans le compartiment au dessus de votre tête. N’oubliez pas de prendre avec vous un bon bouquin par exemple, car on vous demandera de couper les appareils électroniques pendant le décollage et l’atterrissage.

2. Suivre les instructions des hôtesses

Une fois tous les passagers en place, les hôtesses vont faire des aller-retour pour compter le nombre de passagers. Puis elles vont se lancer dans leur fameux ballet, indiquant les procédures à suivre en cas de crash. Don’t panic : c’est une obligation légale. Ça ne veut pas dire que vous risquez quoi que ce soit, hein.

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3. Le décollage

L’avion se met en mouvement et prend place au bout de la piste de décollage. Vous allez sentir une petite montée d’adrénaline au moment où l’avion s’immobilise, face à la piste. Puis le moteur se met à ronfler, et d’un seul coup l’avion accélère. La vitesse vous colle au fond de votre siège. Avant d’avoir eu le temps de dire ouf, vous voyez le sol s’éloigner et vous êtes déjà la tête dans les nuages.

Plus l’avion monte en altitude et plus vous allez sentir de la pression dans vos oreilles. Pensez à vous boucher le nez et à souffler comme pour vous moucher, afin d’équilibrer la pression autour de votre tympan. Cela sera plus agréable pour vous (et évitera d’éventuelles complications – très rares mais ça peut arriver).

Pendant la phase de décollage, la sensation n’est pas toujours très agréable : l’avion est incliné, et il y a parfois des petits trous d’air qui donnent lieu à des légères secousses. Pas d’inquiétude, c’est normal : l’avion se met juste à la recherche de son couloir aérien.

4. La croisière

Une fois que l’avion est calé dans son couloir aérien, le commandant de bord va éteindre le signal lumineux vous obligeant à maintenir votre ceinture attachée, et à partir de là c’est peinard : mode croisière activée. Vous pouvez vous lever, vous promener dans l’avion, prendre votre tablette ou ordinateur et regarder un film. Si l’avion propose des tablettes personnelles, vous avez des jeux, de la musique, des séries, films, etc. Bref, c’est la partie cool (bien que parfois longue si vous allez vraiment loin) ! Essayez de dormir si vous le pouvez.

L’avion n’est pas toujours hyper confortable pour dormir. Je vous recommande de vous acheter un petit coussin comme celui-là, pour vous maintenir dans une position confortable et réussir à dormir pendant votre vol.

Au bout d’un petit moment, on vous proposera une collation ou carrément un plateau repas. Parfois c’est gratuit (l’immense majorité des compagnies aériennes), parfois c’est payant (Ryanair, Wizzair, … toutes les low-costs).

Chez les compagnies low-costs, vous serez d’ailleurs constamment dérangés par de la publicité dans les hauts-parleur de l’avion. Là pour tenter de vous vendre un parfum, ici pour un billet de loterie, … On n’en sort pas ! Heureusement que les vols avec ces compagnies sont souvent courts, parce qu’un truc pareil sur 10 heures de trajet, ça en rendrait fou plus d’un !

La seule petite difficulté pendant le mode croisière, c’est si vous rencontrez des turbulences. Mais même si c’est le cas, ne vous inquiétez pas, ça dure rarement très longtemps et ça ne reste généralement que des petites secousses (à peine davantage que quand on prend le train). Si vous êtes anxieux de nature, concentrez-vous sur votre film, récitez l’alphabet à l’envers dans votre tête ou que sais-je encore.

Lors du mode croisière, vous aurez l’occasion d’admirer des paysages absolument magnifiques. S’il y a des nuages, vous aurez l’impression de flotter au-dessus d’une mer de coton. Si vous avez la chance de voler en fin de journée, vous pourrez même voir le soleil se coucher sur les nuages, les teindre de rouge-orange, et profiter d’une ambiance absolument extraordinaire.

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Lors de mon dernier trajet en avion, pour revenir en Croatie, il n’y avait que quelques nuages à l’horizon lorsque l’on a survolé les Alpes. Le soleil couchant rougissait les sommets enneigés des montagnes, c’était superbe. Je regrette de ne pas avoir eu mon appareil photo à ce moment là.

5. La descente et l’atterrissage

C’est souvent lors de la descente que les secousses les plus fortes peuvent se faire sentir. L’avion est en phase de décélération, c’est une sensation assez particulière. Vous voyez lentement le sol se rapprocher, et par moment vous aurez des petits trous d’air qui peuvent provoquer des montées d’angoisse. Encore une fois, ne vous inquiétez pas, les pilotes savent ce qu’ils font : tout se passe bien.

Si vous êtes assis au milieu de l’appareil, vous allez sentir le train d’atterrissage se déployer sous vos pieds.

A un moment, vous entendrez un « prepare for landing » venu de la radio du commandant de bord. Ça veut dire que l’avion se prépare à toucher le sol. Perso, c’est le moment que j’aime le moins. Je ne peux pas m’empêcher de m’agripper au siège, même si je sais que tout ira bien.

Et puis l’avion touche le sol. Rebondit dessus, presque, parfois. Avec plus ou moins de délicatesse. Et enfin le pilote active les freins. Pffffiiiouuuu. Soulagement.

Tout les passagers, qui retenaient leur souffle depuis une quinzaine de minutes, se mettent à soupirer et à reprendre des couleurs.

Une petite musique retentit. Applaudissements.

L’avion roule jusqu’à la porte de débarquement. On retire les ceintures, on se lève, on prend les affaires et on sort. Ouf !

Les premiers pas dans l’aéroport d’arrivée

Voilà, vous avez votre sac sur le dos, vous dites au-revoir à l’hôtesse, vous descendez la passerelle, et vous posez le pied sur le sol d’un nouveau pays. La sensation est grisante : j’adore ce moment, même après des tas de vols, où je foule une nouvelle terre pour la première fois.

Suivez les autres passagers vers l’intérieur de l’aéroport (parfois, dans les grands aéroports, vous montez dans un bus qui vous y emmène, mais la plupart du temps c’est à pieds).

De là, voici les nouvelles étapes.

1. Le contrôle des papiers

Vous arrivez à une frontière, et logiquement, vous aurez à présenter vos papiers.

Sortez votre passeport, votre visa s’il y a besoin, et présentez-vous devant l’agent. Parfois il vous fera répondre à un interrogatoire (ce fût mon cas lorsque je suis arrivé au Canada par exemple – et encore, ce ne fût rien par rapport aux douaniers américains), parfois rien du tout. Un coup de tampon sur le passeport (ou rien si vous êtes resté dans l’Union Européenne), et vous voilà de l’autre côté.

Maintenant, direction le carrousel à bagages, pour récupérer les valises que vous aviez déposées en soute.

2. Récupérer vos bagages en soute

A nouveau, référez vous aux panneaux d’informations dans l’aéroport. Le numéro du vol et l’aéroport de départ sont indiqués, et en face vous aurez le numéro du carrousel où récupérer vos bagages.

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La plupart du temps, vous n’aurez d’ailleurs qu’à suivre les gens qui étaient avec vous dans l’avion.

Attendez sagement votre valise, et une fois que vous l’avez récupérée, vous pouvez prendre la direction de la sortie de l’aéroport.

Si jamais vous avez un souci, du genre votre valise n’arrive pas, ou on vous la rend défoncée (ça m’est arrivé au Népal, mon sac de voyage était complètement déchiré sur un côté), présentez-vous au bureau des réclamations. On vous y indiquera la marche à suivre.

Sinon, suivez les panneaux « Exit« , et vous allez vous retrouver dans le grand hall de l’aéroport, côté « arrivals ».

3. Sortir de l’aéroport : direction la ville !

Une fois là, c’est freestyle : vous n’êtes plus dans le processus très cadré de la compagnie aérienne. Maintenant, à vous de prendre l’initiative.

Soit vous avez de la chance et quelqu’un est venu vous chercher (il vous attendra très probablement dans ce hall des arrivées).

Soit vous êtes seul, et vous devrez rejoindre la ville par vous-même.

Dans ce second cas, vous avez plusieurs options :

les taxis. Si vous êtes hors de l’UE, ceux postés à l’aéroport sont souvent à la recherche d’un bon pigeon qui paiera 5 fois le prix de la course. Pensez soit à négocier, soit à faire mettre le compteur !
les navettes officielles : il s’agit d’un bus privé qui fait le trajet entre l’aéroport et un point précis du centre ville. C’est souvent la meilleure option pour quitter l’aéroport.
les transports urbains. Certains aéroports sont desservis directement par les transports de la ville : les bus citadins, le métro, le tram, … C’est le cas de l’aéroport de Budapest par exemple, mais pas seulement. Ça ne vous coûtera souvent pas très cher, et vous avez plus de flexibilité sur les lieux où descendre qu’avec les navettes.
– et pour finir, vous pouvez aussi louer une voiture si vous vous en sentez capable ou si vous vous rendez dans un coin qui n’est pas desservi par les transports en commun.

Dans l’immense majorité des aéroports, il y a des offices de tourisme ou en tout cas des bureaux de renseignement. Vous pouvez ici vous renseigner sur le meilleur moyen de rejoindre la ville.

De même, il y a des distributeurs de billets ou des bureaux de change, si vous n’aviez pas pris de monnaie locale avant de partir.

4. L’arrivée à votre destination finale

Voilà, vous êtes arrivé dans la ville, et moi j’arrive à la fin de cet article.

J’ai essayé d’être aussi complet que possible, et de détailler à fond chacune des étapes afin de vous enlever un maximum de stress. Prendre l’avion pour la première fois est quelque chose d’angoissant car tout est nouveau, et on se fait vite une montagne de chaque étape. Mais vous verrez : c’est pareil tout le temps, partout. C’est un processus bien rôdé, tout est bien balisé, vous n’avez qu’à vous laisser guider.

Au bout de plusieurs vols, vous aurez l’habitude et prendre l’avion vous paraîtra un jeu d’enfants.

Si jamais vous avez des questions sur certaines parties, n’hésitez surtout pas à me contacter et je complèterai l’article !

Maintenant, profitez bien de votre séjour sur place : c’est quand même ça qui compte, au final 🙂

Bon vol, bon voyage, et à très bientôt sur mon blog de voyage !

Jérémy

PS : ah, et si cet article vous a été utile, pensez à ‘aimer’ sur Facebook ci dessous ! C’est la meilleure façon de me remercier pour mon travail 🙂