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Visiter Rome : que faire ? Mes 25 suggestions + le guide touristique ultra-complet

Vous envisagez de visiter Rome prochainement et vous vous demandez que faire dans la capitale italienne ? Vous cherchez un guide simple et pratique pour vous aider à préparer votre séjour à Rome ? Vous êtes au bon endroit !

Sur cette page, je vous partage mes activités coups de cœur à faire à Rome lors d’une première visite sur place. Vous trouverez aussi tous mes bons plans pour vous organiser : où loger, où manger (j’ai quelques excellentes adresses en réserve !), comment se déplacer une fois dans la ville, ainsi que mes réponses à toutes les questions pratiques que vous pourriez vous poser (sécurité, budget, …).

Prêt pour le guide touristique de Rome ? Alors c’est parti !

Infos pratiques en bref :

> Pour vos billets d’avion, vous trouverez régulièrement des vols à moins de 80€ l’aller-retour sur ce comparateur (celui que j’utilise systématiquement).

> Pour loger à Rome, je conseille le quartier de Trastevere, le plus charmant de la ville. Regardez cet hébergement par exemple.

> Pour réserver vos activités et vos visites à Rome, passez par ce site. Ils vendent des billets pour la plupart des monuments, avec toutes les options intéressantes (coupe-file, guide francophone, etc).

> Enfin si vous avez envie d’embarquer un guide papier dans la poche pour votre séjour, prenez celui-là.

Au sommaire de cet article

Visiter Rome : les 11 immanquables à faire absolument

Rome est une ville absolument incroyable, avec des centaines de choses à faire. C’est un peu comme Paris : entre les musées, les monuments historiques, les quartiers aux charmes variés, on pourrait trouver de quoi s’occuper pendant toute une vie, en exagérant à peine. Du coup, afin de vous faciliter les choses, je vous partage dans un premier temps uniquement les essentiels, ce que vous devez absolument visiter à Rome lors d’un premier séjour dans la ville.

> Admirer la fontaine de Trévi

Le premier endroit à voir lors d’une visite de Rome, c’est la fontaine de Trévi. Elle est connue pour son imposante structure (26 mètres de haut tout de même), dominée par la statue du dieu Neptune. C’est l’un des monuments emblématiques de Rome, et un de mes préférés à titre personnel. .

L’accès est entièrement gratuit, mais la place où se trouve la fontaine de Trévi est plutôt étroite  et souvent bondée : attendez-vous donc à devoir jouer des coudes pour vous approcher de l’eau (et pourquoi pas jeter une petite pièce en formulant un vœu, si vous êtes superstitieux).

N’hésitez pas à revenir voir la fontaine une fois la nuit tombée, les jeux de lumière sont réussis et lui donnent une nouvelle dimension.

> Voir (et visiter) le Colisée

Visiter Rome sans voir le Colisée, c’est un peu comme passer à Paris sans jeter un œil à l’Arc de Triomphe : ça serait manquer une vraie part de l’histoire de la ville. Ai-je vraiment besoin de vous présenter le Colisée de Rome ? Peut-être l’un des plus beaux monuments de l’Europe antique, merveilleusement bien conservé (c’est à se demander comment il n’a pas été plus abîmé que ça au fil des siècles !).

Je vous conseille de vous y rendre à pied en prenant l’avenue Via dei Fori Imperiali : c’est un vrai plaisir de s’approcher du Colisée en longeant les vestiges du forum Romain qui se tient en contrebas, et avec les statues des bustes des empereurs romains qui ont dirigé la ville. Au fur et à mesure qu’on avance, on plonge dans l’Histoire de Rome, jusqu’à voir se dessiner la silhouette du Colisée au bout de l’avenue. Un vrai moment d’émotion.

Si vous voulez faire le tour du Colisée par l’extérieur, sachez que la façade sud (au niveau de la Via Celio Vibenna) est la moins jolie : il lui manque un étage et les pierres sont plus abîmées. En revanche c’est celle où y’a le moins de monde.

Sur la grande place qui fait face au Colisée, vous pourrez aussi admirer l’arc de triomphe de Constantin, magnifique monument antique également, mais évidemment dans l’ombre de son prestigieux voisin.

Je vous conseille vraiment de faire la visite guidée du Colisée et de ses arènes. Ça coûte un peu cher (une cinquantaine d’euros pour le billet d’entrée + le guide), mais ça vaut vraiment le coup. Le billet se prend ici.

L’autre option c’est de faire la visite du Colisée avec l’audioguide (tickets ici pour 30€ à l’heure où j’écris ces lignes) mais du coup on se coupe des explications passionnantes d’un guide qui connait les lieux comme sa poche. 

Notez que dans les liens que je vous ai mis, l’entrée au Mont Palatin et au Forum est comprise (c’est d’ailleurs la seule façon de visiter ces deux lieux, c’est avec des tickets couplés au Colisée, aucune entrée séparée n’est vendue autrement).

> Aller au Vatican et voir la Basilique Saint-Pierre

Techniquement parlant, le Vatican est un état indépendant, mais dans la réalité il ressemble plutôt à un simple quartier de la ville de Rome. Et il est extrêmement simple d’aller le visiter : pas de douane ou de contrôle de passeport à la frontière (qui n’est d’ailleurs pas matérialisée), et l’accès est entièrement gratuit (je le précise car je sais que certains se posent la question).

Pour s’y rendre à pied depuis le centre de Rome, il faut compter une une vingtaine de minutes de marche : on traverse le Tibre et on arrive rapidement en vue de l’immense place qui fait face à la Basilique Saint-Pierre, via l’élégante avenue Via della Conciliazione.

Sans être particulièrement religieux, je dois dire que ça fait quand même un petit effet de se trouver là, dans l’antre du catholicisme (même si à titre personnel j’étais loin des émotions intenses procurées par ma visite de Jérusalem, notamment).

Sur la place Saint-Pierre, vous pourrez admirer l’immense basilique du même nom, les innombrables colonnes disposées en arc de cercle, et l’imposante obélisque égyptienne (oui) qui trône fièrement au milieu de la place. Si vous avez la patience d’affronter la queue interminable qui permet de rentrer dans la Basilique Saint-Pierre, n’hésitez pas car elle est sublime (et c’est gratuit, encore heureux pour un édifice religieux). Vous noterez aussi, entre autres œuvres à admirer, la sculpture « La Pieta » de Michel-Ange protégée par une vitre, sur votre droite en entrant dans la basilique.

Besoin d’un guide pour visiter la basilique Saint-Pierre ? Regardez ici (veillez à bien choisir le guide francophone 😉 ). Inclus dans le tour : la montée jusqu’au dôme de la basilique, d’où la vue sur la ville est incroyable.

> Visiter la Chapelle Sixtine et les musées du Vatican

Tant que vous êtes au Vatican, il faut absolument aller voir la Chapelle Sixtine, dont le plafond a été peint par Michel-Ange au XVIe siècle. Sa fresque est considérée comme LE chef-d’oeuvre absolu de la Renaissance italienne. Et même sans être passionné d’art, il est difficile de ne pas tomber en admiration devant un tel travail, ne serait-ce que sur un plan purement technique (« mais comment ce gars a fait pour peindre aussi bien un plafond ?! » – mes excuses aux puristes pour cette réflexion terriblement profane).

Au niveau pratique, je vous déconseille fortement d’improviser votre visite de la chapelle Sixtine et des musées du Vatican. La queue pour les billets est insupportablement longue (c’était deux heures d’attente quand j’y étais, et c’était un jeudi de novembre loin des ponts…). Clairement : il est indispensable de réserver vos billets à l’avance par internet, avec une heure précise d’entrée. Pour les musées du Vatican, dont la chapelle Sixtine, c’est à réserver ici ou bien sur cette page, selon les disponibilités (chaque site a une quantité limité de billets et donc peut se retrouver à sec, tandis qu’un autre en aura encore en stock pour le jour qui vous intéresse). Si vous prenez un audioguide, soyez attentif à la langue que vous sélectionnez car c’est rarement le français qui est proposé par défaut.

Soyez tout de même prêt à affronter la foule, en particulier dans la Chapelle Sixtine, où vous serez les uns contre les autres en permanence, ce qui peut s’avérer franchement désagréable. C’est à un point tel que si vous avez très peu de temps pour visiter Rome (genre deux jours sur place ou moins) et que vous n’êtes pas spécialement intéressé par l’art, j’aurais même tendance à vous déconseiller de vous rendre aux musées du Vatican car vous allez sacrifier au bas mot une demi-journée pour la visite (alors que vous auriez pu consacrer cette demi-journée à visiter d’autres monuments de Rome : ce n’est pas ce qui manque dans cette ville).

Notez que le dernier dimanche de chaque mois, l’accès à la Chapelle Sixtine est gratuit, et il en est de même pour les autres musées du Vatican. C’est cool car on fait une économie substantielle, mais alors quel monde de dingue…

Bref, je suis partagé : d’un côté, clairement, la chapelle Sixtine est théoriquement un des immanquables absolus d’une visite de Rome, et pourtant d’un autre côté j’ai du mal à conseiller systématiquement de s’y rendre aveuglément. C’est un must, certes, mais un must sacrifiable selon les circonstances de votre séjour sur place.

Pratique :
– s’y rendre : avec la ligne A du métro (station Cipro – Musei Vaticani)
– billets : à prendre ici
– tarif : à partir d’une trentaine d’euros (cf plus haut)
– horaires d’ouverture : à retrouver sur cette page.

> Visiter le Panthéon de Rome

Avec le Colisée, voilà probablement le second monument de l’époque antique qu’il faut absolument voir lorsque l’on vient visiter Rome. Perso, j’ai eu la chance de pouvoir y pénétrer avant que son entrée ne devienne payante (à vrai dire ça m’avait étonné que les italiens l’aient laissé gratuit si longtemps), et si je devais y retourner je n’hésiterai pas à payer l’entrée tant l’endroit est impressionnant.

Dès notre arrivée sur la place (Piazza della Rotondo), on en prend plein les yeux avec cette façade à colonnes qui respire l’Histoire, puis l’intérieur nous emmène dans une autre époque. Je vous recommande franchement de prendre un guide (ou au minimum un audioguide) afin de profiter pleinement de la visite et de comprendre réellement l’histoire des lieux.

Deux options pour les billets : soit avec l’audioguide, à réserver ici, soit encore mieux, avec un vrai guide passionné par le sujet, à réserver là.

Pratique :
– s’y rendre : avec le métro A (station Barberini)
– prix : 5€ l’entrée basique, ou 10€ avec l’audioguide (billets ici), ou bien 45€ avec le guide francophone (à réserver là) .
– ouverture : tous les jours de 9h à 19h (sauf à Noël et au jour de l’an où c’est fermé)

> Visiter le Forum Romain et le Mont Palatin

Le Forum Romain est le plus grand site archéologique de Rome. C’était, à l’antiquité, le cœur de la vie romaine. On déambule là au milieu des restes de temples dédiés aux divinités de l’époque, sous les arcs de triomphe des empereurs à l’égo parfois surdimensionné, et entre les colonnes si typiques de l’architecture romaine. Un vrai plaisir pour les passionnés d’histoire.

Dans la foulée de votre exploration du Forum, vous pouvez accéder au Mont Palatin, l’une des sept collines de Rome où, dit-on, Romulus et Rémus ont été recueillis par la louve avant d’y fonder « leur » ville. De là haut, vous aurez une vue incroyable sur le Forum et sur les alentours : on se rend compte, alors, de la taille impressionnante de la ville antique.

Comme pour la visite du Colisée, je vous conseille de faire la visite du Forum Romain avec un guide, car sinon on se promène là au milieu des vestiges sans trop comprendre ce qu’on a sous les yeux, et c’est franchement dommage. Je vous conseille de réserver ici et de sélectionner le guide francophone.

Notez que les billets d’entrée sont systématiquement couplés avec ceux pour le Colisée (c’est toujours le cas) : vous ne pouvez pas acheter un billet uniquement pour le Forum Romain. Prenez l’option coupe-file pour gagner un temps précieux.

Si vous n’avez pas envie de faire la visite du Forum, sachez qu’on en a déjà un bel aperçu quand on longe la magnifique Via dei Fori Imperiali, qui permet de les voir « d’en haut ».

En tout cas, c’est un vrai bond dans le temps que, personnellement, j’ai beaucoup aimé (mais j’aime particulièrement cette période de l’histoire).

> Admirer le palais de Vittorio Emanuele II

C’est le premier « gros » monument sur lequel je suis tombé, un peu par hasard je dois bien l’avouer, en arrivant à Rome. J’ai été surpris de constater que, contrairement à ce que j’ai pensé au début, ce n’était pas un monument à la gloire de Jules César (l’architecture me paraissait peu antique, quand même), mais à Vittorio Emanuele II, dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’alors (et qui fut le premier roi de l’Italie unifié au XIXe siècle, voilà c’est dit, ça vous évitera des recherches si vous étiez, comme moi, à vous demander qui était ce type).

Bien que la construction de ce monument soit relativement récente (il a été inauguré en 1911 pour célébrer les 50 ans de l’unification de l’Italie), difficile de rester insensible à la grandeur, à l’immensité et à la puissance qui se dégage de cet édifice, d’un blanc immaculé, dominé par ces deux chars tirés par des chevaux qui semblent flotter dans l’air. Impressionnant.

A l’intérieur, vous trouverez deux musées pas indispensables à visiter : celui du Risorgimento (qui propose des objets liés plutôt à l’histoire récente de Rome et de l’Italie, grosso-modo post-18e siècle – infos complètes ici en italien) et celui du Palais de Venise (« Palazzo Venezia » en italien, qui expose des œuvres allant de l’antiquité à la Renaissance, mais qui a surtout la particularité d’avoir été le quartier général de Mussolini, au début du 20e siècle). Même si vous ne visitez pas ces deux musées, vous pouvez quand même prendre le billet pour accéder aux terrasses panoramiques, d’où la vue sur Rome est saisissante. Les billets s’achètent ici.

Pour info, l’autre nom du palais Vittorio Emanuele II, c’est « Altare della Patria », ça peut servir !

> Flâner dans le quartier de Trastevere

Jusqu’à présent je vous ai surtout parlé de monuments historiques à admirer, rentrons maintenant dans la ville bien vivante d’aujourd’hui avec mon quartier de préféré de Rome : celui de Trastevere. Pour moi c’est un passage obligatoire quand on vient visiter Rome, même si évidemment il n’a pas la même portée historique que les lieux dont j’ai parlé précédemment.

Trastevere est composé de petites ruelles pavées, étroites, colorées. C’est un quartier hyper vivant, avec plein de bars et restaurants fréquentés majoritairement par des jeunes italiens. On y mange divinement bien, sans se ruiner (cf mes conseils plus bas pour les restos). L’ambiance générale y est plutôt festive à la nuit tombée, mais aussi très romantique avec ses couleurs chaudes, son éclairage tamisée, et le lierre qui grignote les façades des maisons. Un vrai coup de cœur pour ma part, aussi bien en journée où ça sent bon la « dolce vita » à l’italienne, qu’en soirée où c’est plus animé.

Au niveau purement touristique, vous trouverez là la basilique de Santa Maria in Trastevere, sur la place du même nom (qui vaut un coup d’œil aussi). Mais mon conseil pour découvrir ce quartier, c’est de se promener au hasard des ruelles, de s’engouffrer dans les petits passages étroits, et de respirer cette Italie encore authentique à plein poumon : c’est un vrai régal.

> Voir la Villa Borghese et son parc

Un endroit dont vous entendrez forcément parler lorsque vous viendrez visiter Rome, c’est la Villa Borghese. Contrairement à ce que sont nom indique, il ne s’agit pas d’une villa mais d’un immense parc (80 hectares m’apprend sa page Wikipédia à l’instant) englobant plusieurs musées, situé au nord du cœur historique de Rome, sur une colline qui domine la ville, et d’où on peut avoir une très belle vue sur Rome, notamment en fin de journée quand le soleil décline et vient inonder de lumière les façades des bâtiments en contrebas. Il y a plusieurs « belvedere » dans sa partie sud-ouest, notamment celui-là, la terrasse Del Pincio).

Parmi les musées intéressants, la Galerie Borghese est consacrée aux arts de la Renaissance (peinture et sculpture majoritairement, donc). Les billets sont à prendre ici. Autre musée qui mérite qu’on s’y attarde : celui de la Villa Giulia consacré aux étrusques (peuple qui vivait en Italie avant d’être « unifié » par Rome). Pour ce musée, les billets sont ici.

Mais ce que j’ai préféré à la Villa Borghese, c’est simplement flâner dans le parc, ses immenses jardins faisant office de havre de paix pendant ma visite de Rome. J’ai apprécié en particulier me poser face au Temple d’Esculape, au bord d’un petit étang dans un coin du parc. D’ailleurs idée romantique si vous venez visiter Rome en amoureux : louez une barque et faites le tour sur cet étang, c’est très sympa.

Enfin, dernier truc possible à faire à la Villa Borghese, surtout si vous venez en famille : voir le zoo, qui se trouve à l’extrémité nord du parc.

> Remonter la Via dei Fori Imperiali

Je l’ai déjà mentionnée plusieurs fois dans les paragraphes précédents alors je ne vais pas m’étendre, mais la Via dei Fori Imperiali est à arpenter au moins une fois pendant votre visite de Rome.

Cette large avenue pavée part du majestueux palais Vittorio Emanuele II et nous emmène tout droit vers le Colisée, en longeant le Forum Romain, sur lequel on a une vue plongeante pendant une bonne partie du trajet. On peut y admirer également les bustes des glorieux empereurs de Rome (vous aurez toujours un peu de monde devant celui de Jules César, notamment). Ne manquez pas non plus la colonne Trajanne, tout au début de la voie (près du palais Vittorio Emanuele II), dont l’ensemble de la fresque sculptée dessus représente les victoires de l’empereur Trajan contre les Daces, ennemis de Rome.

Bref, la Via dei Fori Imperiali, c’est un peu les Champs Élysées romains, mais au lieu de boutiques de luxe, elle est bordée par des ruines de l’Antiquité, et ça a vachement plus de cachet si vous voulez mon avis. Un immanquable de Rome !

> Se promener sur la Via dei Coronari et dans le cœur de la Rome moderne

Visiter Rome ne se résume pas qu’à faire le tour de ses monuments historiques : la ville actuelle a aussi ses atouts et ses points d’intérêt. J’ai mentionné plus haut le quartier de Trastevere, que je trouve particulièrement vivant et agréable, à l’atmosphère si typiquement italienne. Mais vous pouvez aussi aller vous promener sur la Via dei Coronari, une longue rue piétonne du centre de Rome. Toujours très animée, avec plein de petites boutiques, de cafés et restaurants, elle est aussi très bien décorée par beaucoup de plantes et de verdure. N’hésitez pas à bifurquer ici ou là dans les petites cours intérieures ou dans les ruelles perpendiculaires pour découvrir d’autres pépites.

Visiter Rome : les jolies places à voir absolument

Passons désormais aux jolies places que je vous encourage à voir pendant votre visite de Rome.

> Flâner sur la Piazza Navona

Ma place préférée à Rome, c’est la Piazza Navona. Une place toute en longueur, bordée d’un côté par d’élégants bâtiments aux couleurs ocres, aux pieds desquels d’interminables terrasses ensoleillées vous tendent les bras, et d’un autre côté par la façade d’une immense église baroque (l’église Sant’Agnese in Agone), qui semble veiller sur les promeneurs. Trois grandes fontaines sculptées de marbre blanc sont réparties sur la place, une à chaque extrémité et une au centre. Sur cette dernière, une immense obélisque pointe vers le ciel romain.

Il y a toujours beaucoup d’animation sur cette place Navona, mais ce n’est jamais bondé comme sur la petite place où se trouve la fontaine de Trévi, par exemple. Pour ma part, c’est un vrai coup de cœur, et lorsque je suis venu visiter Rome, il n’y avait pas une journée sans que je ne vienne m’y poser et sentir son atmosphère unique. Un immanquable absolu !

> Admirer la Piazza di Spagna et ses escaliers

Autre place que je considère comme un immanquable de toute visite de Rome, c’est la Piazza di Spagna, la place d’Espagne. Elle se trouve tout près de la Villa Borghese dont je parlais plus haut dans ce guide (si vous voulez visiter Rome à pied, incluez la Piazza di Spagna sur votre itinéraire pour vous rendre à la Villa Borghese !).

C’est une petite place triangulaire, avec une fontaine (la « fontana della Barcaccia« , qui représente une barque qui prend l’eau) dans la pointe du triangle. La Piazza di Spagna est particulièrement photogénique en raison de cette fontaine qui donne sur d’élégants escaliers montant vers l’église de la Trinité des Monts (« Trinita dei Monti« ) : la perspective est saisissante.

Quand j’y étais, il était interdit de s’assoir dans les escaliers pour admirer la place : les flics, présents à chacun de mes passages, houspillaient les gens qui tentaient de le faire avec un air peu commode.

Venir tôt le matin pour être tranquille, car c’est vite bondé.

> Se promener sur l’immense Piazza del Popolo

Je mentionnais la Villa Borghese quelques lignes plus haut en parlant de la Piazza di Spagna, sachez qu’une fois au Belvedere de la Villa Borghese, vous avez une vue formidable sur la Piazza del Popolo (« place du Peuple »). Il s’agit de la plus grande place de Rome, où se trouvait autrefois la porte d’entrée nord à la ville (la place a été aménagée ainsi au XIXe siècle). En son centre, on peut y admirer la plus ancienne obélisque de Rome, et sur les côtés on trouve deux très belles fontaines.

J’ai beaucoup aimé la symétrie et la grandeur de cette place, en revanche la présence de voitures (qui roulent parfois très vite !) gâche un peu le plaisir de la flânerie, et les vendeurs de roses à la sauvette, très insistants ici, empêchent les couples de se promener tranquillement (je vous reparle des enquiquinements à Rome un peu plus bas dans ce guide).

> Admirer les couleurs de la piazza Campo dei Fiori

Changeons de style avec la plus modeste piazza Campo dei Fiori (où on trouve tout de même une fontaine et une statue, chose obligatoire à Rome, on dirait). En temps normal, je ne vous l’aurais probablement pas recommandé, mais on trouve sur cette place un magnifique marché aux fleurs et aux légumes, un endroit où il est très agréable de se promener pour y faire quelques emplettes ou simplement pour admirer les couleurs et sentir les odeurs des produits frais.

Vous pouvez aussi simplement vous poser sur l’une des nombreuses terrasses qui se trouvent autour, et observer les romains (enfin, surtout les touristes, soyons honnête) venir faire le tour des stands. Le marché se tient tous les matins, sauf les dimanches.

A titre personnel, mon coup de cœur pour cette place a eu lieu quand j’y suis passé à la tombée de la nuit, en rentrant vers mon hébergement. J’ai trouvé le jeu d’éclairage vraiment réussi (d’ailleurs je vous encourage vraiment à visiter Rome de nuit : la ville a ainsi un charme absolument fou !). C’est la raison pour laquelle je vous mets en photo la place de nuit, et non pas pendant le marché.

> Voir la Piazza del Campidoglio (place du Capitole)

Dernière place de cette petite sélection : la Piazza del Campidoglio, ou en français « place du Capitole ». Elle se situe sur la colline du Capitole, l’une des sept collines de Rome, et domine ainsi le forum romain dont je parlais plus haut sur cette page. C’était le cœur de la Rome antique. Abandonnée après la chute de l’Empire romain, au Moyen-Âge elle servait même de pâturage ! C’est Michel-Ange qui lui redonne ses lettres de noblesse en la réhabilitant complètement au XVIe siècle, à la demande du pape Paul III, et lui donne le style Renaissance qu’on lui connaît aujourd’hui.

De chaque côté de la place se trouvent les musées du Capitole, où on trouvent notamment des collections très variées : ça va des sculptures que possédaient les riches romains de l’antiquité à des œuvres plus récentes (surtout XVIIIe siècle). Perso, je ne suis pas rentré dans ces musées donc je n’ai pas d’avis à vous partager. Je vous invite à consulter cette page si vous voulez en savoir plus sur ce qu’on y trouve.

En tout cas, la Piazza del Campidoglio, cernée par d’élégants palais, mérite amplement un coup d’œil lors de votre visite de Rome. Mon conseil pour en prendre plein la vue : grimpez-y par l’escalier Cordonata, et avoir ainsi le plaisir de découvrir la perspective de la place au fur et à mesure que vous franchissez les marches.

Quand vous êtes sur la place, les escaliers dans votre dos et la statue de Marc-Aurèle sur son cheval face à vous, contournez le bâtiment qui vous fait face par la gauche et longez son mur aussitôt. Vous arriverez à un point de vue dominant le forum romain, un des meilleurs spots de Rome pour l’admirer !

Que faire à Rome après avoir vu les principaux monuments

Avec ce que je viens d’évoquer, vous avez déjà largement de quoi remplir un week-end à Rome. Si vous avez plus de temps, ou si vous avez envie d’approfondir votre visite de la ville, voici quelques endroits qui méritent également qu’on s’y intéresse.

> Voir les restes du Circus Maximus

Un endroit que j’étais très content de voir, ce sont les restes du Circus Maximus (Cirque Maxime, vous l’aviez deviné). C’est un lieu que j’ai beaucoup imaginé dans mon enfance grâce aux lectures d’Astérix. Alors, très honnêtement, il ne reste pas grand chose : juste un grand parc vide où on devine encore, heureusement, le tracé de la « piste des chars » (je vais appeler ça comme ça faute de mieux), et où les locaux viennent faire leur jogging désormais (plutôt sympa comme lieu pour courir, n’empêche !).

On peut accéder aux Circus Maximus de manière entièrement gratuite : il n’y a rien de spécial à voir, en fait. Du coup, c’est un lieu totalement sans intérêt si vous n’êtes pas passionné par l’histoire de la Rome antique, ou si Astérix n’a pas fait partie de votre enfance. Car clairement c’est une perte de temps. Sinon, pour le plaisir de fouler ce lieu mythique, n’hésitez pas : ça fait un tout petit détour à pied par rapport au circuit touristique classique, mais ça permet aussi de voir le lieu dont je parle juste après : la Bocca della Verità.

> Mettre sa main dans la Bocca della Verità

Il y a énormément de sculptures à voir à Rome, mais une que j’ai trouvé originale c’est la Bocca della Verità , qui se trouve dans l’église Santa Maria in Cosmedin (juste à côté du Circus Maximus).

Il s’agit d’un visage d’homme, barbu visiblement, sculpté dans un grand cercle de marbre. Les yeux, le nez et la bouche sont en fait des trous entièrement creux (et paraissent donc noirs aux visiteurs). La légende raconte que l’homme croque la main des menteurs qui ont l’audace de la placer dans sa bouche. C’était même une des façons, pour les maris, de tester la fidélité de leurs épouses, dit-on…

La sculpture reçoit aujourd’hui des milliers de visiteurs chaque année qui se prêtent au jeu de la vérité. Mais visiblement les touristes qui viennent visiter Rome sont tous très honnêtes car il n’y a encore jamais eu de mains croquées. Vous pouvez tester à vos risques et périls bien sûr ! Elle se trouve ici.

Notez juste que les romains ne sont pas fous : ils demandent une petite contribution (du montant de votre choix) pour mettre votre main dans la sculpture et vous faire prendre en photo avec. Et la file d’attente pour accéder à la sculpture peut être parfois d’une bonne vingtaine de minutes (c’était le cas quand j’y suis allé).

> Visiter le Castel Sant’Angelo

La majorité des choses à visiter à Rome se trouve sur la rive est du Tibre, mais il y a tout de même quelques lieux intéressants à l’ouest du fleuve. J’ai déjà mentionné le Vatican et le quartier de Trastevere, voici maintenant le Château Saint-Ange, ou Castel Sant’Angelo, que j’ai longtemps hésité à vous mettre dans la partie sur les immanquables…

Le Château Sant’Angelo est un édifice tout rond, ce qui peut déconcerter au départ quand on s’attend à un « vrai » château comme celui de notre imaginaire médiéval. Il a été construit sur les rives de Tibre au Ier siècle de notre ère. Il a d’abord servi de mausolée pour l’empereur Hadrien, avant d’avoir diverses utilités au fil des siècles (forteresse, prison, appartements pour le Pape, …).

Aujourd’hui, comme souvent pour ce genre de bâtiment à l’histoire riche, c’est devenu un musée. Lors de la visite, on peut y découvrir l’histoire de Rome au fil des siècles, en suivant, étage par étage, l’évolution de l’utilisation du château, des premiers siècles (avec donc les tombes de l’empereur Hadrien), la prison, puis dans les étages supérieurs plutôt des expositions consacrées à la Renaissance, avec du mobilier d’époque. Enfin, on accède au dernier étage au toit-terrasse avec une vue panoramique sur Rome.

Au niveau pratique, les billets s’achètent ici à l’avance. Prenez l’option coupe-file car il peut y avoir du monde, surtout aux beaux jours et pendant les ponts. Comptez environ 2 heures pour la visite complète.

Notez que le pont Sant’Angelo qui enjambe le Tibre pour s’y rendre mérite aussi un coup d’oeil : la perspective sur le château est vraiment chouette.

> Flâner le long du Tibre et admirer ses jolis ponts

Cela ne vous aura pas échappé : le fleuve qui parcourt Rome s’appelle le Tibre. Pour l’enjamber, les romains ont construits d’innombrables ponts, dont certains méritent vraiment le coup d’œil (celui que je viens de citer, notamment : le Ponte Sant’Angelo). Même si les rives du Tibre sont parcourues par des voitures, une ballade le long du fleuve reste agréable. Vous n’êtes pas obligé de le suivre sur des kilomètres, quelques petites centaines de mètres suffisent pour vous faire une idée.

Une portion vraiment agréable, de mon point de vue, c’est autour de la petite île Tiberina, avec ses ponts 100% piétons et entièrement pavés : les ponts Cestio et Fabricio, bâtis tous deux durant l’Antiquité. Faites le tour de l’île, puis remontez en direction du Ponte Sisto, qui permet d’accéder au quartier de Trastevere (que vous devez absolument aller voir aussi, cf plus haut).

Une autre option pour marcher tranquillement au bord du Tibre, c’est de prendre l’escalier qui descend en contrebas du ponte Sant’Angelo, côté château. Vous arriverez sur un chemin et une piste cyclable qui permettent de longer le fleuve sans être importuné par les voitures. Ce n’est pas hyper bien entretenu, mais ça permet de changer un peu de décor et de passer un moment au calme.

> Faire du shopping à Rome sur la Via dei Condotti et la Via del Corso

Si vous aimez le shopping, alors allez faire un tour dans les rues commerçantes de la Rome moderne, avec des grosses enseignes internationales.

La plus importante d’entre elles, c’est la Via dei Condotti sur laquelle vous trouverez les boutiques des marques de luxe les plus célèbres du monde (je ne les cite pas, vous les connaissez mieux que moi). Si vous avez envie de vous offrir un moment de shopping à Rome, c’est la rue idéale, mais prévoyez un gros budget car c’est vraiment la rue chic !

L’autre option, c’est la Via del Corso, qui propose aussi une grande quantité de boutiques mais aux tarifs plus accessibles aux portefeuilles « normaux », si je puis dire.

Même si vous n’avez pas envie d’acheter quoi que ce soit, ou que le shopping ne vous emballe pas plus que ça (c’est mon cas), ça vaut quand même le coup de faire un tour sur ces deux rues afin de pouvoir admirer les beaux bâtiments qui s’y trouvent (de nombreux « palazzo » un peu partout), et de sentir l’atmosphère de la ville moderne, loin des bustes d’empereurs et des ruines romaines.

> Voir la basilique Santa Maria Maggiore

La Basilique Santa Maria Maggiore (ou Sainte Marie Majeure) est le premier monument que j’ai vu en arrivant à Rome : elle se trouvait simplement sur mon chemin entre la gare Roma Termini (où la navette dépose lorsque l’on vient de l’aéroport – je reparle de l’aspect logistique plus bas) et le centre historique où je me rendais à pied (c’est pas très loin).

Dans beaucoup de ville, ce genre d’édifice serait situé sur une immense place centrale et serait LE spot à ne pas manquer pendant son séjour. Mais à Rome, qui possède tant d’atouts touristiques (ne serait-ce que sur le plan religieux avec évidemment la basilique Saint-Pierre du Vatican), j’ai l’impression qu’elle est considérée comme une simple église de quartier, peu mise en avant sur le plan touristique.

Pourtant la basilique Santa Maria Maggiore est le plus grand édifice de Rome consacré à la Vierge Marie (d’où son nom), et est la seule église de Rome a avoir conservé son style paléochrétien (ça c’est pas moi qui le dit car j’en serais bien incapable, c’est sa page Wikipédia). En cela, elle mérite amplement un coup d’oeil si on passe à proximité (n’allez pas faire le détour non plus, y’a quand même mieux à voir à Rome).

Bref, vous avez là un très beau bâtiment, mais qui est condamné, malheureusement, à rester éternellement dans l’ombre de ses magnifiques concurrents romains.

> Voir le quartier de Monteverde et le parc Villa Doria Pamphilj

Je continue cette longue liste de choses à faire à Rome par une idée clairement hors des sentiers battus : aller visiter le quartier de Monteverde et l’immense parc Villa Doria Pamphilj (le plus grand parc de Rome).

Monteverde, en français le « mont vert » est, comme son nom l’indique, un quartier construit sur une colline qui fait la part belle à la nature. Il se trouve le long du Tibre, juste en dessous du quartier de Trastevere dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises. C’est une zone résidentielle où on ne croise que très peu de touristes, mais c’est un endroit agréable où se promener (surtout si on loge pas trop loin, à vrai dire) : les maisons sont souvent somptueuses, bien entretenues, et l’atmosphère générale est très différente du reste de Rome. Il y a plein d’escaliers qui permettent de « couper » pour rejoindre les rues des étages supérieurs, et qui offrent souvent de jolis points de vue sur les environs.

Et sur les hauteurs du quartier, vous trouverez donc le parc Pamphilj, où de nombreux locaux viennent faire leur jogging sur ses innombrables sentiers qui sentent vraiment la campagne (perso j’y suis allé un dimanche matin, vous imaginez aisément la quantité de joggeurs que j’ai croisés…). Le parc possède aussi un grand nombre de statues et de fontaines, et on y trouve même un espace de plein air dédié au spectacle vivant.

> Et quelques autres suggestions

Je rajoute juste en deux mots, à titre d’info, que vous pouvez aussi envisager de visiter les thermes de Caracalla et le belvedere del Gianicolo.

Les thermes sont les vestiges impressionnants des thermes romains de l’antiquité (billets à prendre ici). Il n’y a pas d’humain sur la photo ci-dessus pour vous rendre compte de l’échelle, mais je vous assure que c’est impressionnant.

Le belvedere del Gianicolo est un point de vue au-dessus du quartier de Trastevere qui offre une des plus belles vue gratuites de Rome (car sinon les toits-terrasses des principaux monuments permettent de beaux panoramas, mais sont tous payants). Il se trouve ici.

Voilà, je m’arrête là pour les suggestions de visite à Rome car la liste est déjà très longue et, à moins d’avoir une semaine complète à consacrer à la ville, vous n’aurez probablement déjà pas le temps de tout voir en détails.

Bien sûr, je n’ai pas mentionné les dizaines de musées supplémentaires qui accueillent des collections diverses et variées, ni toutes les ruines antiques (on trouve une quantité phénoménale de portes ou de monuments isolés un peu partout dans la ville), ni bien sûr toutes les églises (je vous ai cité les plus intéressantes de mon point de vue). Comme je le disais en introduction, Rome est une ville qu’on n’a jamais vraiment intégralement visité. Mais avec tout ça, vous devriez déjà avoir de quoi vous occuper pendant votre séjour sur place !

Dans la suite de cet article, je vous parle de la logistique : où loger, où bien manger, comment venir et se déplacer, etc.

Où loger à Rome : le guide express

Dans cette partie, on va faire le tour ensemble de ce qu’il est possible de trouver comme hébergement à Rome, selon vos budgets et vos envies.

> Quand on a un petit budget (moins de 60€ la nuit)

Il est possible de trouver des hébergements à moins de 50/60€ la nuit à Rome, tout en étant situé relativement correctement, mais à ce prix là c’est assez sommaire. Je pense notamment à cet hébergement qui se trouve tout près de la gare Roma Termini, d’où on accède rapidement aux points d’intérêts touristiques de Rome (soit en métro en quelques minutes, soit à pied en une demi-heure de marche maxi). Alors c’est clair que niveau déco tout est à revoir (qui a envie de dormir dans des chambres rouges comme ça, sérieusement ?), mais si la priorité c’est le budget, ça le fait sans problème pour 2/3 nuits si on n’est pas trop regardant sur le reste.

Une autre option à maxi 60€ la nuit, c’est de prendre une chambre individuelle dans cette guesthouse. La localisation est plutôt bonne également, au nord du centre historique, à mi-chemin entre le Vatican et la Villa Borghese, avec le métro à proximité si nécessaire.

Enfin, si vous voyagez seul et que vous n’avez pas peur d’aller en dortoir, vous pouvez trouver des nuits à 25€ en moyenne auprès des auberges de jeunesse. Celle que je vous conseille en priorité c’est celle-là, et l’autre option si jamais c’est plein c’est celle-ci (regardez bien les prix car parfois les dortoirs à 4 lits sont moins chers que ceux à 6 ou 8 lits…). Dans la majorité des cas, les auberges se trouvent à proximité de la gare Roma Termini.

> Quand on a un budget moyen (entre 70 et 120€)

A partir de 70€ et jusqu’à environ 110/120 euros la nuit, vous pouvez trouver des hébergements vraiment très sympas, bien situés, avec une déco soignée. La liste est très longue sur Booking (cf ici) mais je vous donne rapidement quelques suggestions quand même.

En priorité je vous conseille cet hébergement qui se trouve à l’extrémité du quartier de Trastevere (mon préféré à Rome, cf plus haut). Propre, spacieux, lumineux, calme, bien décoré et équipé, bref, parfait pour un séjour en amoureux à Rome. Rapport qualité-prix absolument excellent (noté « fabuleux » sur Booking avec plus de 250 commentaires, c’est pas rien !).

Dans un registre complètement différent, si vous voulez être au cœur de Rome et pouvoir facilement tout faire à pied, regardez les (petites) chambres de cet établissement. On peut trouver mieux ailleurs niveau déco, c’est certain, mais ça sera forcément moins central.

> Pour se faire plaisir (au-delà de 120€ la nuit)

A partir de 120€, et sans avoir besoin de grimper dans des sommes extravagantes, il est facile de trouver des hôtels de qualité à Rome. Par exemple cet établissement très central a beaucoup de charme, je trouve.

Un autre hébergement qui a attiré mon attention, d’abord pour sa localisation et ensuite pour ses excellents commentaires, ce sont les suites de cet établissement, qui donnent directement sur la place Navona. Elles sont juste magnifiques.

Enfin, dans le quartier de Trastevere, deux suggestions : ce très bel appartement rénové récemment avec une grande terrasse sur le toit. Et l’autre option : cet appartement avec énormément de charme et une jolie petite terrasse ombragée pour des petits-déjeuners tranquilles. Top !

Voilà pour le topo rapide des possibilités d’hébergement à Rome selon les budgets. Vous devriez trouver votre bonheur assez facilement car l’offre est vraiment très large, et les prix sont abordables pour une capitale.

Où bien manger à Rome : mes bonnes adresses

Maintenant que vous savez où dormir pour visiter Rome, passons à la partie la plus intéressante de tout voyage en Italie : où manger à Rome.

Vous vous en doutez : il y a des centaines de restaurants à Rome, et je n’ai évidemment pas pu tous les tester. Dans cette sélection, vous trouverez uniquement les restaurants de Rome où j’ai mangé pendant mon séjour ET que j’ai vraiment apprécié. Les trois premières adresses ci-dessous m’ont été conseillées par mon hôte, passionné par la cuisine, et qui sait clairement de quoi il parle.

> Trattoria Da Tonino : les meilleures pâtes de Rome

Je commence cette petite sélection par vous parler de la Trattoria Da Tonino (adresse : Via del Governo Vecchio 18). Il s’agit d’une petite cantine typiquement italienne avec les nappes à carreaux, les tables rapprochées et l’ambiance joyeuse.

Ne vous laissez pas décontenancer par sa localisation ultra-centrale, à deux pas de la piazza Navona, qui pourrait laisser penser à un énième attrape-touriste : chez Tonino, on mange des pâtes délicieuses, cuisinées sans chichi mais avec des produits excellents, le tout à petit prix.

Il est fort conseillé de réserver car il y a toujours la queue devant le restaurant (c’est souvent le cas à Rome pour les bonnes adresses : c’est donc assez facile de les repérer, par contre c’est parfois plus difficile d’y avoir une table). Perso je n’avais pas réservé et j’ai dû attendre 30 minutes dehors avant de pouvoir rentrer (y’avait du monde avant moi, et encore beaucoup derrière moi).

Une excellente adresse, où j’ai tenté de revenir dès le lendemain midi mais impossible d’avoir une table : tout était déjà booké…

> Ivo a Trastevere : les meilleures pizzas de Rome

Je vais faire simple et concis : c’est chez Ivo a Trastevere que j’ai mangé la meilleure pizza de ma vie. Et c’est rien de le dire car je m’étais déjà bien régalé lors de mes précédents séjours en Italie (j’en avais mangé de délicieuses lors de ma visite de Florence). D’ailleurs si vous allez fouiller dans mes autres articles sur ce pays, j’ai probablement déjà utilisé cette expression. Mais là, les pizzas de chez Ivo a Trastevere dépassent d’assez loin tout ce que j’ai pu goûter précédemment.

Les pizzas sont préparées avec des produits de qualité, la cuisson est divine, les saveurs sont subtiles. Pourtant tout est très simple sur la carte, et j’ai même été un peu déçu en lisant le menu, au début, car je pensais voir des pizzas garnies comme on peut avoir chez nous (genre les savoyardes avec de la patate, des lardons, du reblochon, etc, enfin vous voyez l’idée). Là, les pizzas sont vraiment simples, avec rarement plus de 2/3 aliments différents. Mais alors le goût, mes amis, le goût ! Quelle tuerie !

J’y suis retourné deux fois pendant mon séjour, et à chaque fois le même constat : un régal !

Au niveau de l’ambiance et de la déco, on est dans une grande salle avec des « arches », les murs sont jaune avec des photos en noirs et blancs (genre des équipes de foot locales), on est loin de l’ambiance gastronomique / touristique chic que certains blogs vous conseilleront pour votre séjour à Rome. Là les tables sont grandes, et en cas de forte affluence on peut manger à plusieurs sur la même table (un soir, ma compagne et moi avons été installés à côté d’une sympathique canadienne à la retraite). Si vous cherchez une table romantique pour un dîner en tête à tête à Rome, ce n’est pas l’idéal car c’est vraiment ambiance cantine, mais si vous avez envie d’un vrai restaurant chaleureux, à l’italienne, où on mange des pizzas divines, alors Ivo a Trastevere est la meilleure adresse de la ville (en parlant d’adresse, la voici : Via di S. Francesco a Ripa 158).

> Hostaria La Boticcela : pour une soirée romantique

Je parlais de restaurant romantique dans le paragraphe précédent, voici une vraie belle adresse romantique pour dîner en tête à tête à Rome, dans le charmant quartier de Trastevere : l’hostaria La Boticcela.

Malheureusement il semble que le restaurant a fermé définitivement ses portes. Je vous laisse tout de même ces lignes au cas où il rouvrirait ailleurs. Son adresse c’était : Vicolo del Leopardo, 39. Apparemment, c’est un restaurant de fruits de mer qui a ouvert à la place. Je n’ai donc pas testé.

> Baccanale Trastevere : pour une soirée entre potes

Je termine cette recommandation par un pub très sympa qui se trouve dans le quartier de Trastevere : Baccanale (adresse : Via della Lungaretta 81).

J’y ai mangé de très bonnes lasagnes avec une pinte de bière artisanale (je n’ai pas retenu le nom mais c’était une création locale). C’est plutôt un endroit pour manger entre potes car il y a des écrans qui diffusent du sport, c’est pas forcément très propice à une soirée en couple. Globalement, c’est pas cher, c’est (très !) copieux, et c’est bon (sans être délicieux non plus, soyons honnête). Ce n’est pas un indispensable à Rome, clairement, mais si vous logez dans les parages vous pouvez tenter d’y passer une soirée, l’ambiance est vraiment sympa.

> D’autres adresses à Rome ?

Les bonnes tables, ce n’est pas ce qui manque, à Rome. Perso, quand je vais quelque part (et a fortiori dans un pays où la bouffe est sensée être top), je privilégie toujours les petits restaurants ayant plutôt vocation à accueillir des locaux, c’est souvent là où on mange le mieux et pour les meilleurs prix. Si vous êtes comme moi et que vous avez envie de manger dans des restos typiquement italiens, avec des produits de qualité, alors n’hésitez pas au moins pour les deux premières adresses ci-dessus.

Notez aussi que je n’ai pas le budget pour aller dans les grands restaurants étoilés de Rome, donc je n’ai pas d’avis à vous donner à leur sujet.

Voilà pour la bouffe ! Dans la suite de cet article, on parle logistique !

Comment venir jusqu’à Rome et se déplacer une fois dans la ville

Maintenant que vous savez où vous remplir le ventre pendant votre séjour à Rome, voici les infos qui concernent la logistique : comment venir jusqu’à Rome depuis la France, comment aller en ville depuis l’aéroport, et comment se déplacer une fois sur place.

> Venir à Rome depuis la France

Le plus simple pour se rendre à Rome depuis la France, c’est en avion. Comptez en moyenne deux heures de vol pour un Paris – Rome.

En terme de tarifs, on trouve des aller-retours à partir de 50€ en ce moment sur ce comparateur quand on choisit des dates hors pic de fréquentation touristique. C’est plutôt autour des 80/100€ quand on s’approche de dates comme les ponts du mois de mai par exemple. Notez que ce tarif c’est le prix de base, il faudra souvent rajouter le prix d’un bagage en cabine ou en soute (selon ce que vous emmenez, mais pour un week-end à Rome le bagage en soute n’est généralement pas nécessaire), qui peut varier selon les compagnies aériennes mais parfois monter jusqu’à une cinquantaine d’euros supplémentaire (c’est comme ça qu’ils font leur beurre…).

En terme de fréquence, il y a vraiment du choix avec plusieurs aller-retours par jour selon les aéroports, les compagnies, etc. C’est donc plutôt simple, dans l’ensemble, d’organiser un week-end à Rome sans se ruiner sur les transports.

Notez aussi qu‘il y a des vols directs pour Rome depuis plusieurs grandes villes autre que Paris. A l’heure où j’écris ces lignes, Lyon, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Marseille, Nice ou encore Toulouse sont également connectés avec Rome par des vols directs, toujours à des prix plutôt attractifs (moins de 100€ l’aller-retour à chaque fois). Regardez ici car je n’ai pas cité toutes les villes concernées.

> Comment aller de l’aéroport à la ville (et inversement)

Il y a deux aéroports à Rome : l’aéroport Ciampino (aussi appelé plus rarement aéroport G.B. Pastine, je le précise car ça peut arriver que cela soit ce nom là que vous voyez), et l’aéroport de Fiumicino (ou aéroport Léonard de Vinci). Voici ce que vous devez savoir en deux mots sur les moyens de rallier le centre de Rome depuis chacun de ces aéroports.

>> Aller de Ciampino au centre de Rome (et inversement)

Il est vraiment facile d’aller de Ciampino à Rome : plusieurs compagnies de bus assurent des services de navette. Les arrêts de bus sont juste en dehors de l’aéroport, avec des départs réguliers. Les tickets sont à acheter sur cette page à l’avance.

A une époque on pouvait aussi l’acheter au chauffeur, mais depuis le covid ça se fait moins (et je pense qu’ils vont finir par simplement arrêter cette possibilité). Le prix pour un aller simple est fixé à 6€ actuellement, et à 11€ si vous achetez directement l’aller-retour. Le bus vous déposera à la gare de Rome Termini, d’où il est facile de rejoindre l’hyper-centre de Rome à pied.

Pour le retour vers l’aéroport en bus, même principe : prenez votre ticket ici, rendez-vous à la gare Roma Termini où la navette vous aura déposé à l’aller, et en 45 minutes maxi vous serez à l’aéroport.

A toute fin utile, sachez qu’en taxi, le prix du trajet entre Ciampino et Rome est fixé à 31€ à l’heure où j’écris ces lignes. Les taxis se trouvent facilement juste en sortant de l’aéroport.

>> Aller de Fiumicino au centre de Rome (et inversement)

Il y a deux façons de rejoindre Rome depuis Fiumicino par les transports en commun : le bus et le train.

Le bus, c’est l’option la moins chère : la navette coûte seulement 7€ l’aller simple (et 13€ si vous achetez l’aller-retour directement). Le trajet dure théoriquement 45 minutes (mais c’est variable selon la circulation, prévoyez de la marge surtout pour votre retour vers l’aéroport). Les tickets s’achètent ici en avance. Comptez une navette par heure environ, en théorie (mais ils adaptent souvent en fonction des départs des vols, un peu comme à Beauvais, donc vous ne devriez pas attendre trop longtemps).

L’autre option, la plus fiable mais aussi la plus chère, c’est le train. Le trajet est effectué en seulement 30 minutes (ça assure le coup par rapport aux durées variables des trajets en bus). Le billet coûte 17,90€ actuellement. Ils s’achètent en ligne sur cette page. Vous trouverez facilement le point de départ en suivant les indications dans l’aéroport (« Leonardo Express Train« ).

Si vous envisagez de prendre le taxi, le prix pour aller de Fiumicino à Rome est fixé à 50€ (là aussi, c’est à l’heure où j’écris ces lignes, ça peut donc évoluer dans le temps de quelques euros).

> Comment se déplacer à Rome : guide express des transports

Une fois sur place, voici les façons de vous déplacer pour visiter Rome.

>> A pied : ma solution préférée

Visiter Rome à pied est tout à fait faisable, d’ailleurs c’est ce que j’ai fait. J’ai pris le tram juste une fois, pour aller à un concert dans le quartier étudiant de San Lorenzo, bien loin du centre historique de la ville. Le reste du temps, j’allais en marchant tranquillement de mon logement dans Trastevere jusqu’aux différents monuments du centre historique. Tout est à distance relativement courte, même quand on prend les points d’intérêt les plus éloignés l’un de l’autre (par exemple le Vatican et le Colisée).

L’avantage de visiter Rome à pied, c’est qu’on tombe à tous les coins de rue sur un monument de l’antiquité, une statue ou une fontaine remarquable, une place magnifique. C’est la meilleure façon de découvrir Rome de mon point de vue : flâner (avec quand même une idée générale de où on se dirige), et se laisser happer par l’atmosphère unique qui règne dans la Ville Eternelle. Tout est beau partout dans le cœur de Rome, donc marcher est vraiment la meilleure façon de découvrir la ville, en tout cas si vous êtes suffisament en forme physique pour vous le permettre.

>> Les transports en commun à Rome

Les transports à Rome sont vraiment bien foutus, peu chers et particulièrement efficaces. C’est la société ATAC qui gère le réseau de métro, tram et bus. Leur site est ici et les différentes cartes pour repérer votre itinéraire sont sur cette page.

Pour faire simple, vous avez deux options pour vous déplacer en transport en commun dans Rome :

Soit par les tickets à l’unité (qui coûtent 1,50€ au moment où j’écris ces lignes) ;
Soit avec les pass 24, 48 ou 72 heures, qui permettent de voyager de manière illimités pendant la période choisie à partir de la première validation.

A moins de loger loin du centre ou d’avoir des difficultés pour vous déplacer, généralement je conseille plutôt d’acheter les tickets à l’unité car vous prendrez assez peu les transports en commun lors de votre visite de Rome.

Ces tickets et pass s’achètent dans plein de boutiques : les kiosques, tabacs, boutiques officielles ATAC, offices de tourisme, et évidemment dans les distributeurs automatiques de ticket aux différents arrêts. De base, le ticket à l’unité permet de voyager pendant 100 minutes (au-delà de cette durée, il vous faudra un second ticket pour ne pas être en infraction). Il est nécessaire de valider votre ticket à chaque montée (y compris avec les pass).

Concernant les « pass illimités », ils coûtent :
7€ pour le pass 24h
12,50€ pour le pass 48h
18€ pour le pass 72h.

Notez que les tarifs sont susceptibles d’évoluer sans que je ne sois au courant, donc n’hésitez pas à aller voir directement sur cette page pour être sûr du prix lors de votre visite.

Voilà en gros pour les transports en commun. N’hésitez pas à aller sur le site de la compagnie qui s’en occupe, il est très bien fait et très complet, si vous avez besoin d’approfondir certains points. Par contre c’est en italien ou en anglais.

>> Les taxis

Je déconseille d’utiliser le taxi pour se déplacer dans Rome. Les tarifs montent tout de suite très haut, et certains chauffeurs n’hésitent pas à se perdre dans Rome pour vous emmener à un point qui est en réalité 500 mètres plus loin (c’est pas moi qui vous donne ce conseil mais mon hôte lors de mon séjour, du coup j’ai pas testé personnellement). Accessoirement, beaucoup de rues sont piétonnes et ne permettent donc pas d’être déposé pile poil où on aurait aimé (donc autant prendre les transports en commun : y’a des arrêts de bus partout, et quitte à devoir marcher un peu autant payer un prix honnête !).

Bon, ceci dit, tous les taxis romains ne sont pas des escrocs hein, loin de là. J’imagine que c’est comme à Paris : autour des zones touristiques, certains n’hésitent pas à profiter de la méconnaissance des lieux par leurs clients, malheureusement…

Autres infos utiles pour préparer votre visite de Rome

S’il vous reste des questions pour organiser votre visite de Rome, j’y réponds probablement dans les lignes qui suivent.

> Combien de temps pour visiter Rome

Je l’ai dit plusieurs fois depuis le début de cet article : Rome est une ville passionnante, avec énormément de choses à voir, à faire, et à visiter. Je pense sincèrement qu’on pourrait vivre un an à Rome sans jamais s’y ennuyer tant il y a lieux passionnants à découvrir, que ce soit des vestiges de l’Antiquité, des musées de la Renaissance, ou des lieux plus récents ou plus originaux.

Difficile donc de vous dire quelle est la durée idéale pour visiter Rome. Mais pour quelqu’un qui envisage simplement de voir les principaux monuments, comme le Colisée, le Vatican, et deux-trois autres lieux parmi ceux que j’ai cités dans ma partie sur les immanquables, il faut compter 3 jours entiers à Rome au minimum. Et là, ça veut dire quand même ne pas avoir peur de faire quelques visites au pas de course.

Idéalement, je pense qu’il faut 4 ou 5 jours entiers sur place pour avoir le temps de profiter des essentiels sans se presser. Au-delà de ça, vous allez peut-être commencer à tourner en rond si vous n’êtes pas passionné par l’Antiquité ou la Renaissance.

Voilà pour ma réponse pas hyper tranchée je le reconnais : à vous de définir précisément la durée de votre séjour selon ce que vous avez envie de visiter, au type de séjour que vous avez envie de passer (perso je n’aime pas me speeder quand je voyage !), au temps et au budget dont vous disposez (car rester longtemps signifie payer plus de nuits d’hôtel, donc plus gros budget…), etc.

J’ai écrit un article pour vous aider à calculer la durée idéale de votre visite de Rome. Il se trouve ici, si jamais ça vous intéresse !

> Sécurité et arnaques à Rome : ce qu’il faut savoir

J’ai été agréablement surpris du « sentiment » de sécurité global qui règne dans le centre de Rome : c’est mille fois plus safe que Paris, même s’il faut évidemment rester sur ses gardes (notamment avec les pickpockets dans les lieux bondés, genre la fontaine de Trévi ou les files d’attente).

En revanche, il y a un truc en particulier qui est vraiment pénible à Rome : les africains qui viennent faire semblant d’être ton pote pour te vendre des bracelets de l’amitié. Dans les alentours des lieux touristiques, sur la Via dei Fori Imperiali notamment, on se fait accoster tous les 200 mètres. Alors, les gars ont un grand sourire et sont chaleureux, donc c’est moins désagréable que certaines autres manières de venir gratter les touristes dans d’autres villes, mais c’est justement là le piège : si tu as le malheur de répondre, de serrer la main ou de « checker », c’est foutu : ils te lâchent plus, et il te mettent un bracelet autour du poignet que tu ne peux pas enlever. Et ensuite ils ne te quittent plus d’une semelle tant que tu n’as pas donné quelques euros pour ton « achat ». La première fois que j’avais croisé ce stratagème, c’était à Malaga il y a une dizaine d’années, alors je ne me suis pas fait piéger quand j’ai visité Rome : je réponds toujours avec un grand sourire mais je ne les laisse pas me serrer la main, et généralement ils n’insistent pas trop. Mais c’est pénible. En plus, souvent ils parlent français donc ça leur permet de créer une connivence particulière avec nous, ce qui rend le fait de les ignorer / repousser d’autant plus difficile (je trouve, en tout cas, mais c’est peut-être parce que je suis trop poli).

Autrement, il y a peu d’arnaques à signaler : Rome est plutôt sûre. Soyez vigilant avec les taxis, ne montez pas quand le compteur est désactivé (ou absent) et privilégiez systématiquement les taxis officiels (voitures blanches avec une borne sur le toit et un numéro de téléphone inscrit sur la carrosserie). Les prix des courses notamment vers et depuis les aéroports sont encadrés (cf quelques paragraphes plus haut).

Au resto et dans les bars, gardez un œil sur la monnaie qu’on vous rend et sur la note présentée (que les plats choisis correspondent bien aux plats facturés, par exemple). Notez aussi que généralement en Italie, les couverts sont facturés (autour de 2€ en général). C’est normalement indiqué sur les menus, mais pas partout, donc ne vous étonnez pas, c’est normal.

Enfin, dernier conseil : n’achetez pas vos billets d’entrée pour les musées auprès de revendeurs qui les proposent à l’arrache dans les files d’attente. Passez par boutiques officielles via leurs sites internet (je vous ai mis les liens dans cet article pour ceux que je mentionne), les offices de tourisme, etc, mais pas par des inconnus dans la rue, aussi tentant que cela puisse être parfois, croyant faire une bonne affaire.

Voilà pour la sécurité à Rome : un peu de vigilance mais pas de paranoïa, et tout ira bien.

> Quelles sont les langues parlées à Rome

Si vous ne parlez pas un mot d’italien, rassurez-vous : il est relativement facile de se faire comprendre en anglais dans les lieux touristiques de Rome, et parfois même en français. Contrairement à l’Espagne où il est rare de tomber sur des gens qui parlent autre chose que leur propre langue, j’ai trouvé les jeunes romains plutôt bons avec les langues étrangères.

La signalétique touristique est en italien et en anglais dans les rues de la ville. Au restaurant, en revanche, les menus sont rarement traduits dans d’autres langues que l’italien (en même temps j’ai fait en sorte de me rendre dans les restos accueillant surtout des locaux, donc c’est logique, j’imagine que ceux qui visent une clientèle touristique proposent des menus multilingues). D’une manière générale, nos langues sont proches et il est quand même relativement facile de deviner de quoi il s’agit (et puis au pire, on a des dictionnaires sur nos téléphones).

Si vous voulez faire une remise à niveau en anglais et/ou en italien avant d’aller visiter Rome, je vous conseille le site italki qui permet de prendre des cours informels avec des tuteurs locaux. En passant par ce lien vous obtenez une réduction sur votre premier cours. Autrement, la méthode Assimil italien est efficace.

> Budget et coût de la vie pour un séjour à Rome

J’ai été surpris de découvrir que Rome est une ville relativement peu chère. Comparativement à des villes comme Londres, Amsterdam, ou même Barcelone ou Lisbonne dans une moindre mesure, le budget pour un séjour à Rome est inférieur de facilement 15 ou 20%.

Alors, l’inflation post-covid est passée par là aussi malheureusement, mais comme le coût de la vie a augmenté partout, celui de Rome reste toujours inférieur à ce que l’on peut trouver en France pour une prestation équivalente.

En fait, ce qui peut faire gonfler le budget d’une visite de Rome, c’est la quantité de monuments à visiter : contrairement à d’autres villes où on va payer pour un ou deux lieux maximum, là, à Rome, on peut passer l’intégralité de notre séjour à sortir la carte bleue pour visiter des musées ou des sites antiques (les musées du Vatican, puis le Colisée et le forum romain, le Panthéon, la Villa Borghese, le Castel Sant’Angelo, … ça peut vite faire beaucoup de lâcher 15-20 balles à chaque fois, voire même davantage si on prend un guide à chaque fois). A vous de voir, donc, si vous avez un budget limité pour visiter Rome : vous allez peut-être devoir couper sur une visite ou deux.

A titre d’exemple, il faut compter :
une vingtaine d’euros pour un repas complet au restaurant ;
autour de 80 euros pour une nuit d’hôtel dans un quartier proche du centre ;
entre 10 et 30€ pour la visite d’un site d’intérêt payant (selon si vous prenez une entrée simple, coupe-file, audioguide, guide francophone, etc) ;
– un vol aller-retour qui tournera probablement autour des 100€ en moyenne.

> Quand visiter Rome : point météo et affluence touristique

La météo clémente de l’Italie permet de visiter Rome à tout moment de l’année, mais je déconseille généralement le coeur de l’été car il y fait très chaud et c’est, aussi, la haute saison touristique. En mai, juin et septembre, il fait encore très beau et très bon, et l’affluence est déjà moindre (mais vous aurez toujours beaucoup de monde dans les endroits qui attirent les touristes).

Visiter Rome en hiver est une option intéressante, je trouve, car il peut faire encore beau et doux (bien que là vous augmentez vos chances d’avoir du mauvais temps, soyons clair), les touristes sont plus rares (c’est très relatif) et les prix un peu moins élevés que le reste de l’année.

A titre personnel je suis venu en novembre, et pour vous faire une idée de l’affluence touristique, je vous laisse voir ci-dessus la queue interminable pour rentrer dans la Basilique Saint-Pierre, et ci-dessous la foule à la fontaine de Trévi lors de mon premier passage, vers 19h.

En clair, ne vous attendez pas à être seul à Rome pendant votre séjour, c’est toujours très touristique, quel que soit le moment choisi, même si la densité de monde dans les rues varie selon la saison, évidemment. Du coup, autant éviter les fortes chaleurs et venir lors d’un week-end hors saison.

> Où trouver l’office de tourisme de Rome

Il y en a partout dans la ville, en particulier à proximité immédiate des monuments principaux. Vous en trouverez ainsi devant le Colisée, à la cité du Vatican, et dans pas mal d’autres endroits où vous passerez forcément.

Si vous arrivez à Rome par avion, il y a aussi un point info à chaque aéroport, avec la possibilité de récupérer une carte de la ville et d’obtenir plein de bons conseils. Ils sont ouverts toute l’année en journée, mais les horaires de chaque point touristique diffèrent légèrement donc je ne vous les indique pas ici, vous pouvez les retrouver sur leur page officielle là. Notez que le personnel est souriant (c’est toujours agréable) et parle généralement quelques mots de français (ça aussi !).

> La Rome Tourist Card : ça vaut le coup ?

Certains se posent probablement la question de l’intérêt de la Rome Tourist Card, une sorte de pass pour visiter les monuments principaux de Rome.

Trois entrées sont inclues dans la Rome Tourist Card : le Colisée (toujours accompagné de l’entrée au Mont Palatin et au Forum Romain), les musées du Vatican (y compris l’entrée à la chapelle Sixtine), et la Basilique Saint-Pierre. On peut aussi obtenir un audioguide qui nous accompagne dans Rome (une fois votre billet acheté on vous donnera une appli à installer sur votre Smartphone pour déclencher l’audioguide quand vous serez devant les monuments concernés). Le tout pour un prix de base de 97€, ce qui est plus cher que les entrées individuelles des lieux concernés (sachant que la basilique Saint-Pierre est gratuite).

  • Pour le Colisée et les musées du Vatican, il s’agit par défaut de billets coupe-file, ce qui est donc très pratique pour gagner du temps (la queue est parfois très longue, sinon). Mais il faut rajouter 15€ pour avoir un guide francophone avec vous (pendant 3 heures).
  • Pour la chapelle Sixtine il faut rajouter 20€ pour avoir un guide francophone (visite de 2h30).
  • Pour la basilique Saint-Pierre la visite est guidée par défaut, mais il faut rajouter 15€ pour accéder à la coupole (d’où la vue sur Rome est incroyable).

Au total, vous pouvez en avoir pour 147€ pour ces trois visites si vous prenez les options « maximales ».

Au niveau du tarif dans le cas où on choisit les options maximales (visites guidées), ça nous coûte en gros une cinquantaine d’euros par monument, ce qui reste raisonnable je trouve. L’autre avantage, c’est que si vous aimez avoir un séjour hyper bien organisé, la Rome Tourist Card permet d’avoir des horaires d’entrée précis pour chaque monument. A vous de vous trouver le jour J et à l’heure H au point de rendez-vous. Perso, je trouve que c’est plutôt contraignant car j’aime bien faire les choses à mon rythme, en improvisant plus ou moins mes journées, mais sur ce point précis c’est vraiment une question de goût, de caractère, et d’habitude de voyage.

Bref, de mon point de vue, la Rome Tourist Card vaut le coup si vous aviez prévu de faire les visites guidées des lieux proposés. Pour des visites sans guide, je conseille plutôt de payer simplement le billet d’entrée du Colisée de manière indépendante, puis celui des musées du Vatican (car la basilique Saint-Pierre est libre d’accès).

Si vous voulez prendre votre Rome Tourist Card, elle se commande ici.

Mon avis sur Rome :

Maintenant qu’on a fait un tour bien complet de ce que vous devez savoir pour préparer une visite de Rome, je vais vous donner mon avis personnel sur cette ville. Il est simple et tient en deux mots : j’ai adoré.

Alors, pour tout vous dire, je m’attendais à une ville aseptisée, presque « muséeifiée » si je puis me permettre le terme. C’est loin d’être le cas, et c’est même presque l’inverse : je trouve que les monuments antiques s’intègrent à perfection dans le décor de la ville moderne. On découvre des vestiges à tous les coins de rue ou presque, mais la ville est suffisamment « dans son jus » pour que ça ne donne jamais l’impression de se promener dans une ville-musée, et finalement on en prend plein les yeux sans jamais avoir l’impression que la ville cherche à « se faire belle », si vous voyez ce que je veux dire. Rome est magnifique, et en plus je l’ai trouvée hyper authentique (à quelques rues près, quand même : j’ai détesté la Via del Corso et ses ribambelles d’enseignes internationales, par exemple, ça a rompu complètement le charme pour moi).

Globalement, j’ai adoré flâner au hasard des ruelles du quartier tellement charmant de Trastevere, j’ai adoré m’imprégner de l’Histoire de la Ville Éternelle en me promenant au milieu des vestiges prestigieux de la Rome antique. J’ai adoré la tranquillité et la gentillesse des romains, j’ai adoré la cuisine (il faut dire que j’ai été vraiment bien conseillé par mon hôte pour les restaurants). J’ai aussi aimé le fait que la ville est plutôt petite, dans le sens où tout est faisable à pied dans le centre de la ville, car tous les monuments sont relativement concentrés dans la même zone. Et cerise sur le gâteau, j’ai apprécie de ne pas avoir besoin de me ruiner pour profiter d’un séjour sur place, même en faisant pas mal de visites.

A l’heure où je vous parle, Rome est ma grande ville préférée d’Europe. C’est aussi simple que ça. Et j’espère sincèrement qu’elle saura vous séduire aussi.

Voilà. On arrive à la fin de ce long guide consacré à la visite de Rome. J’espère qu’il vous aura aidé à préparer votre séjour sur place. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le partager avec les gens qui vous accompagnent pour ce voyage, et à cliquer sur « J’aime » afin de suivre mes prochaines publications sur les réseaux sociaux.

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Ah, et si vous avez des envies de générosité spontanée, vous pouvez aussi me faire un don sur cette page. C’est toujours très apprécié. Merci d’avance à tous pour votre soutien, peu importe sa forme !

Voilà, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un beau séjour à Rome, j’espère que cette ville formidable vous plaira autant qu’à moi !

Jérémy