Où aller en Malaisie : les 8 destinations immanquables + guide touristique complet

Vous vous demandez où aller en Malaisie ? Vous envisagez un voyage dans ce beau pays et vous cherchez un guide touristique complet sur les endroits à voir absolument sur place ? Vous êtes au bon endroit : dans les lignes qui suivent, je vous partage mes conseils pour vous aider à préparer votre voyage en Malaisie.

D’abord vous trouverez les immanquables de Malaisie classés en trois catégories : les villes, les endroits paradisiaques et les spots nature/randos. Ensuite je vous partage des suggestions d’itinéraire sur 1, 2 et 3 semaines. Et enfin je réponds à toutes les questions pratiques, du genre les potentiels dangers, les façons de se déplacer, comment se loger, quel budget, etc. Ça devrait vous plaire.

Prêt pour le guide ? Alors on y va !

Où aller en Malaisie : ma carte touristique pour se repérer

Pour vous faciliter la visualisation, voici la carte touristique des lieux dont je parle dans l’article. D’abord la Malaisie péninsulaire, où se concentrent la majorité des points d’intérêt :

Et maintenant la carte touristique de la partie de Malaisie qui se trouve sur l’île de Bornéo, partagée avec l’Indonésie :

Légende :
En noir : les villes intéressantes
En vert : les spots « nature »
En rouge : les spots « paradisiaques »

Voilà, maintenant que vous avez la carte touristique de la Malaisie bien en tête, passons aux explications concrètes. Notez juste que, comme sur la carte, j’ai classé par thématique les différents lieux d’intérêt touristique de la Malaisie, afin de vous faciliter la lecture selon ce qui vous intéresse principalement.

Où aller en Malaisie : les 3 villes immanquables

Commençons par les villes que je vous recommande de visiter en Malaisie.

> Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie

Peu importe où on veut aller en Malaisie, il est difficile d’éviter Kuala Lumpur quand on se rend dans ce pays : c’est la porte d’entrée principale, même quand on arrive de la Thaïlande pourtant limitrophe. Kuala Lumpur, KL pour les intimes, est une immense capitale asiatique dans tout ce que ça a de génial et de détestable. Si vous n’aimez pas la foule, fuyez cette ville à la première occasion. Sinon prenez le temps de découvrir cette destination atypique : elle saura vous surprendre.

Parmi les choses à faire à Kuala Lumpur, ne manquez pas le quartier chinois. C’est là où j’ai logé pendant mon séjour (voir mes suggestions d’hébergement ci-dessous), c’est le cœur absolu de la ville, avec ses odeurs, ses couleurs, son marché, et son animation incessante.

Pour voir le Kuala Lumpur moderne, il faut aller dans le quartier d’affaires, et admirer les incroyables Petronas Towers. Mon conseil : allez-y deux fois, une fois de jour pour les admirer « normalement » si je puis dire (vous pouvez même y grimper pour avoir une vue panoramique sur la ville depuis son « observation deck » – billets à prendre ici), et une fois de nuit où les illuminations sont superbes (il y a des jeux de lumière projetée dans les parcs autour, qui rendent l’ambiance féérique).

Et, si vous aimez les points de vue, vous pouvez aussi grimper dans la Tour KL, la plus haute de la ville, et dominer ainsi tout le paysage urbain (y compris les Petronas Towers). C’est à couper le souffle. Les billets s’achètent en avance sur cette page.

Autre immanquable de Kuala Lumpur (légèrement hors la ville, accessible en train rapide – le KTM Komuter – depuis la gare centrale) : les Batu Caves et son immense statue hindoue. Beaucoup de marche à gravir, par contre, pas idéal avec des enfants ou pour des personnes à mobilité réduite, mais l’endroit est vraiment impressionnant. Si vous n’avez pas envie de vous prendre la tête avec les transports en commun, vous pouvez y aller en excursion organisée pour une douzaine d’euros, regardez ici.

Enfin, parlons bouffe, car on mange bien en Malaisie. Pour goûter à la streetfood locale, je vous conseille l’immense marché nocturne de Jalan Alor : c’est bon, pas cher, et on y croise encore autant de locaux que de touristes (en tout cas c’était comme ça quand j’y suis allé, j’espère que ça n’a pas trop changé).

> Georgetown sur l’île de Penang

Si vous cherchez une ville détendue et cool où aller en Malaisie, vous avez là la destination idéale. Contrairement à l’effervescence permanente de Kuala Lumpur, j’ai trouvé l’ambiance générale à Penang / Georgetown très relax, alors que c’est quand même la deuxième plus grande ville du pays (l’aire urbaine comprend plus de deux millions d’habitants).

Il y a énormément à faire et à voir à Georgetown. Ma première recommandation c’est de visiter Chew Jetty, une ribambelle de petites maisons du 19e siècle construites sur pilotis, permettant de se rendre compte de la vie qu’avaient (et qu’ont encore – car les lieux sont encore habités) certains malaisiens. Accessoirement, on y trouve une vue fantastique sur la « skyline » de la ville.

A part ça, Georgetown regorge d’œuvres de street-art à tous les coins de rue, difficile de ne pas tomber dessus (certaines sont top, d’autres un peu défraîchies). Prenez aussi le temps de marcher le long de la mer sur l’immense promenade aménagée (il y a un peu de fraîcheur venue du large, ça fait du bien). Vous pouvez aussi faire un tour dans le quartier de Little India pour voir les boutiques colorées et manger épicé, mais c’est pas indispensable. Et si vous voulez sortir de la ville, il y a le parc national de Penang à proximité, accessible facilement en bus depuis la ville, et dont l’endroit le plus populaire est « Turtle Beach » (par contre bonne chance pour voir des tortues).

Tout ça est donc très sympa, mais la raison pour laquelle je vous recommande chaudement Georgetown comme destination où aller en Malaisie, c’est pour son centre historique, ses petites maisons basses et colorées, ses allées fleuries, ses cafés où on est servi avec le sourire. L’occasion de se détendre, de souffler, et de se sentir « en vacances » pendant son voyage. Un vrai coup de cœur pour ma part.

Pour aller jusqu’à Georgetown, une fois n’est pas coutume vous pouvez prendre le train depuis Kuala Lumpur. Il faut grimper dans le « Komuter Utara » qui mène à Butterworth (la ville qui fait face à Georgetown sur le « continent »), et ensuite prendre le bateau pour Georgetown. L’ensemble dure environ 4h30 et coûtera maxi 15€ tout compris. Autrement, l’avion est possible aussi pour les plus pressés.

> Malacca, la plus européenne de toutes

Si vous cherchez où aller en Malaisie pour découvrir l’histoire coloniale du pays, alors Malacca, orthographiée Melaka dans la langue locale, est l’endroit à ne pas manquer. Située à mi-parcours de la route maritime entre l’Inde et la Chine, Malacca servait de zone commerciale internationale des épices dès le 16e siècle, date de sa « découverte » par les portugais, qui se l’approprièrent avant de passer la main aux hollandais puis aux britanniques. On retrouve ce mélange étonnant de culture dans l’architecture des bâtiments de son centre historique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008.

Au-delà de l’aspect historique, je vous conseille de visiter Malacca surtout pour flâner le long de sa rivière qui traverse la ville et forme des canaux qui font penser, forcément, à Amsterdam (en beaucoup plus modeste, soyons clair). D’ailleurs allez faire un tour sur Dutch Square, la Place Rouge de Malacca, c’est le coin très touristique mais c’est à voir. Ne manquez pas non plus la mosquée Masjid Selat qui semble flotter sur l’eau. Enfin, comme à Georgetown, vous pourrez admirer du street-art un peu partout dans la ville.

Notez qu’il est facile de faire un aller-retour à la journée depuis Kuala Lumpur pour visiter Malacca. Vous pouvez le faire en bus depuis la gare routière principale de KL (environ 2 heures de trajet), ou bien passer par une excursion organisée (voir ici).

Où aller en Malaisie : les décors paradisiaques

Continuons notre guide des endroits où aller en Malaisie et passons désormais aux coins paradisiaques. J’ai volontairement limité cette sélection à deux grandes zones parce que, clairement, tout le littoral de Malaisie mérite d’être défini comme « paradisiaque », même si certains endroits seront moins propices au tourisme que d’autres. Bref, voici les deux coins, un à l’est et un à l’ouest de la péninsule, où aller en Malaisie pour des plages de sable fin, de l’eau turquoise, et une sensation d’être au paradis.

> L’île de Langkawi

Si vous vous demandez où aller en Malaisie pour trouver des plages paradisiaques, j’ai ce qu’il vous faut. Située juste en face de la frontière thaïlando-malaise sur la côte ouest, dans la mer d’Andaman célèbre pour ses îles de rêve thaïlandaises, Langkawi est un concentré de tout ce qu’il y a de meilleur en Malaisie : des plages de sable fin et d’eau turquoise, des locaux adorables, une petite ville à l’ambiance décontractée, et des coins de nature préservée et sauvage. Parfait !

La zone la plus touristique se trouve du côté de Pantai Cenang et sa plage aux superbes couchers de soleil. C’est par là qu’on trouve le plus grand choix en resorts (il y en a pour tous les budgets, cf sur cette page), en restaurants et en bars. C’est donc le coin le plus sympa où loger si vous avez, aussi, envie de profiter de la vie sociale de l’île. Accessoirement, c’est par là que se trouve l’aéroport de l’île, si jamais vous arrivez par avion depuis Kuala Lumpur.

Parmi les plus belles plages de Langkawi, outre celle de Pantai Cenang, je vous conseille celle de Tanjung Ruh au nord de l’île, qui offre une ambiance romantique à ses visiteurs, avec quelques restos et bars au bord de l’eau. Un vrai décor de paradis. Celle de Pantai Pasir Tengkorak, au nord-ouest de l’île, mérite aussi d’être mentionnée pour son côté « plage du bout du monde« . Mais ce sont loin d’être les seules : louez un scooter ou une voiture et partez en exploration.

Notez juste que, même si vous venez en Malaisie pour ses plages de rêve, je vous conseille de faire au moins une ballade/rando sur l’île de Langkawi. Il y a énormément de sentiers à parcourir, de la simple promenade sur le littoral à la grosse rando ultra-raide qui mène au sommet de l’île, Gunung Kuang (d’où, semble-t-il car je n’y suis pas monté moi-même, vous aurez un point de vue incroyable sur l’archipel de Langkawi), en passant par les sentiers « balisés » des parcs naturels. L’un des endroits immanquable de l’île, c’est le parc Kilim, avec ses mangroves à parcourir en petit bateau, ses lagons et ses grottes remplies de chauves-souris. C’est vraiment à faire absolument. Les billets pour cette activité se trouvent ici (comptez une quarantaine d’euros par personne).

Je termine par vous suggérer l’une des curiosités à faire à Langkawi : son immense pont suspendu, le Sky Bridge (n’y allez pas si vous avez le vertige !). Faites ça un jour de beau temps et sans vent, de préférence, afin de maximiser la visibilité.

> Les îles Perhentian

Maintenant que vous connaissez le spot paradisiaque de la côte ouest, passons à la côte est : les îles Perhentian. Elles sont composées de deux îles, Kecil la petite et Besar la grande. Les deux ont une atmosphère très différente.

Sur Kecil, vous trouverez plutôt une ambiance backpacker et fiesta (ça reste très relatif, c’est pas le même genre que les « full moon party » de Koh Phangan). C’est l’idéal si vous êtes jeunes et que vous avez envie de faire des rencontres. La plage de rêve sur Kecil, c’est Long Beach, avec son sable fin, ses eaux translucides, et ses innombrables bars et restaurants animés.

Sur Besar, vous trouverez plutôt une atmosphère tranquille et posée. On y croise globalement des couples venus se ressourcer dans une ambiance romantique. Notre plage coup de cœur sur Besar : celle de Teluk Keke. Accessible seulement en taxi-boat ou au prix d’une petite randonnée dans la jungle (ne faites pas comme ma compagne, évitez de faire le trajet en tongs !), on se pose dans le sable chaud et on se baigne dans une eau turquoise avec un décor de rêve. La plage de Turtle Beach mérite un coup d’œil aussi. L’île est petite et vous pourrez tout faire à pied, peu importe où vous logerez.

Que vous alliez sur l’une ou l’autre des deux îles, vous aurez toujours sensiblement la même chose à faire : farniente sur des plages paradisiaques, mettre le nez dans l’eau lors d’une session de snorkelling, essayer la plongée (et admirer les coraux multicolores), ou bien encore faire des ballades dans la jungle (attention aux bestioles : ma compagne y a croisé de beaux varans !). Bref, si vous cherchez un endroit où aller en Malaisie pour vous reposer dans un décor de rêve, les îles Perhentian sont la destination idéale !

Au niveau pratique, on peut y accéder de plusieurs manières, mais c’est moins simple que Langkawi que je mentionnais précédemment. Généralement on prend l’avion ou le bus depuis Kuala Lumpur pour la ville de Kota Bharu (sans grand intérêt, à l’exception peut-être de son marché central). De là, on rejoint le port de Kota Besut (en bus ou en taxi), d’où un bateau vous emmène aux Perhentian. On peut aussi passer par Kuala Terengganu pour rallier le port de Kota Besut, mais la seconde portion de trajet est ainsi plus longue. Enfin dernière option : un vol Kuala Lumpur – Kuala Terengganu, puis un autre vol pour l’île de Redang (magnifique elle aussi, mais j’ai dû faire des choix sinon cet article se transformerait en roman…) où se trouve un minuscule aéroport, et enfin un bateau-taxi pour l’île de Besar.

Voilà pour les endroits où aller en Malaisie si vous cherchez des coins paradisiaques : Langkawi, les Perhentian et, même si je ne l’ai qu’à peine mentionnée, l’île de Redang. Ce ne sont pas les seuls, bien sûr, mais ce sont les principaux.

Où aller en Malaisie quand on aime la nature et la rando

Vous avez envie de découvrir la Malaisie côté nature mais vous hésitez sur les lieux où aller ? Il est en effet facile de s’y perdre tant la Malaisie est riche de parcs nationaux sublimes (il faudrait probablement passer plusieurs mois dans le pays pour avoir le temps de tous les explorer en détails). Voici déjà mes quelques suggestions ci-dessous, j’espère que ça vous donnera des idées.

> Le parc national de Taman Negara

Si vous cherchez une expérience au cœur de la jungle sans trop vous éloigner de Kuala Lumpur, j’ai ce qu’il vous faut : le Taman Negara National Park. Il est réputé pour être l’un des plus beaux parcs nationaux de la Malaisie péninsulaire. Il s’étend sur plus de 4000 km² (donc bon courage pour en faire le tour pendant votre séjour) et abrite une faune et une flore exceptionnelle (à base de singe notamment, et d’après les brochures officielles on y trouve aussi des éléphants et des rhinocéros, mais je ne pense pas que vous croiserez beaucoup de spécimens de ces derniers…). L’ensemble étant situé dans une forêt tropicale vieille de 130 millions d’années.

Une trentaine de sentiers de randos ont été tracés dans le parc, avec des longueurs de parcours et des difficultés très variables (ça permet donc à des sportifs aguerris comme à des familles avec enfants de découvrir le parc à sa mesure). Un des immanquables, à faire absolument si vous n’avez pas le vertige, c’est le « canopy walk », un parcours d’environ 1 kilomètre sur un pont suspendu au-dessus de la canopée, offrant une vue et une expérience assez unique. Il y aussi pas mal de cascades, sur des sentiers faciles d’accès. Et des points d’observation (théorique) des animaux sauvages.

Tout a beau être parfaitement balisé, attention à ne pas prendre l’expérience à la légère : c’est la jungle, et il faut s’équiper correctement (bonnes chaussures, cape de pluie, répulsif à moustique, etc).

Pour aller jusqu’au Taman Negara, il faut viser le village de Jerantut, au sud du parc, accessible par bus depuis Kuala Lumpur. De là, plusieurs options pour rejoindre le village de Kuala Tahan (où se trouve l’entrée du parc) : la plus simple c’est le taxi, la plus économique c’est le bus, et la plus sympa c’est la pirogue (une remontée de 3 heures dans la jungle). Et si vous ne voulez pas du tout vous prendre la tête, il existe des excursions en aller-retour à la journée depuis Kuala Lumpur : celle-ci par exemple. Même si, comme souvent en Malaisie, ça vaut le coup je trouve de dormir sur place afin de profiter pleinement du parc et de ses sentiers à explorer. L’entrée du parc coûte environ 3€.

> Les Cameron Highlands

Autre endroit de la Malaisie péninsulaire où je vous recommande d’aller si vous aimez la nature et les grands espaces : les Cameron Highlands. Si comme moi quand je l’ai entendu pour la première fois, le nom de Highlands vous interpelle, je vous donne immédiatement la raison de cette étrange appellation : c’est parce que cette partie du territoire a été « découvert » (par les explorateurs occidentaux, s’entend) par un britannique du nom de William Cameron, a qui cette succession de belles collines verdoyantes rappelait ses propres Highlands écossaises (probablement que le type avait le mal du pays, parce que bon, à part la couleur de la végétation et le relief accidenté, y’a quand même pas grand chose en commun).

Les Cameron Highlands sont donc une région vallonnée et verte, avec une altitude moyenne de 1400 mètres, ce qui permet entre autre de fuir la chaleur moite du reste du pays. Attention à la grosse surprise météo en arrivant sur place : il peut faire frais, voir froid la nuit, et particulièrement pluvieux (quand j’y étais, la météo était correcte le matin et à 13h pile, systématiquement, des trombes d’eau s’abattaient sur nous).

A part ça, il y a énormément à faire et à voir dans les Cameron Highlands. D’abord, vous ne manquerez pas les immenses plantations de thé, qui sont dans toutes les brochures (vous allez finir par vous décider à en visiter au moins une, à force de passer devant et d’en entendre parler de manière incessante). Et j’avoue que c’est assez impressionnant. Et puis, bien sûr, si vous aimez marcher, vous allez être ravi avec les nombreuses possibilités de rando dans la jungle, notamment au départ de Tanah Rata, la (petite) ville principale de la région. Pas mal de cascades sont faciles d’accès et permettent déjà une vraie immersion dans la jungle sans risque de se perdre, et si vous avez l’âme aventurière partez pour une vraie rando à la journée, il y a aussi de quoi faire (prévenez bien votre hébergement du chemin que vous allez emprunter).

Une activité que j’ai adoré faire, c’était partir explorer la forêt tropicale. Mais pas en mode randonneur cette fois, plutôt en mode « botaniste » : avec un guide qui prenait le temps de s’arrêter devant les différentes plantes et d’expliquer le fonctionnement de cet incroyable écosystème. Pour être honnête avec vous, avec le recul je me rends compte que je n’ai pas retenu grand chose, mais j’ai vraiment aimé cette façon de découvrir la jungle.

Enfin, dernière suggestion de chose à faire aux Cameron Highlands : la visite d’une ferme aux papillons qui est apparemment bien réputée, en particulier si vous venez avec des enfants. Perso, j’ai pas testé.

> L’île de Bornéo

Vous vous demandez où aller en Malaisie et vous réfléchissez à l’île de Bornéo ? Si vous aimez la nature, c’est un excellent choix. Je vais faire le plus court possible sur cette partie car il faudrait un guide entier tant il y a de choses à voir et à faire. Mais déjà avec ce que je vous propose ci-dessous, ça devrait vous aider à y voir plus clair sur les options.

>> Faire la rando du mont Kinabalu

A faire seulement si vous êtes très sportif. C’est la montagne la plus élevée de Malaisie (plus de 4000 mètres tout de même) et on y vient depuis partout en Asie du sud-est pour en faire le trek principal, celui qui mène au sommet. L’ascension se fait sur deux jours, avec une nuit en refuge, et nécessite d’être accompagné par un guide. Je ne l’ai pas fait moi-même donc je n’ai pas grand chose à dire de plus, mais si ça vous intéresse de lire un retour complet sur l’expérience, voici une page très intéressante.

>> Découvrir le parc national de Bako

Si vous vous demandez où aller en Malaisie pour l’observation des singes dans leur milieu naturel, alors prenez la direction du parc national de Bako, un des plus beaux endroits de Bornéo. Sa forêt primaire, ses mangroves et ses falaises vont vous couper le souffle.

On accède au parc par bateau depuis le village de Kampung Bako, celui-ci étant accessible par bus, taxi ou minivan depuis la grande ville de Kuching (l’organisation est facile et le tarif généralement bon marché, voyez avec votre hébergement). Il est possible de dormir dans le parc et je vous conseille de le faire afin de profiter à fond de cette expérience.

Une fois sur place, plusieurs sentiers sont à parcourir, chacun permettant théoriquement de voir une faune et une flore différente. Les parcours sont prévus pour durer entre 30 minutes et 3 heures, grosso modo. L’organisation est excellente : tout est parfaitement balisé, il est impossible de se perdre. Je vous conseille juste d’éviter de vous retrouver coincé derrière un gros groupe, car le bruit risque de faire fuir les animaux sauvages, ce qui serait quand même dommage.

>> Explorer le parc national de Gunung Mulu

Dans un style complètement différent, le parc national de Gunung Mulu est clairement l’endroit où aller en Malaisie si vous aimez la spéléologie. Classé au patrimoine mondial de l’Unescso depuis 2000 (cf la fiche ici), on y trouve parmi les plus grands souterrains naturels du monde, avec des formations calcaires étonnantes. Elles abritent des chauves-souris par millions (il est donc préférable de ne pas avoir peur de ces petites bêtes pour explorer les grottes).

Au niveau pratique, sachez que le nombre de visite est drastiquement limité et qu’il faut réserver sa venue plusieurs semaines à l’avance afin d’être certain d’avoir une place. Toutes les infos à jour sont sur ce site.

>> Découvrir le sanctuaire des Orang-Outans

Espèce menacée par la déforestation, les orangs-outans ont désormais un sanctuaire, à Sepilok, dans le district de Sabah, dans la partie nord de Bornéo. On peut les observer dans leur état quasi-naturel (je dis « quasi » car évidemment l’homme n’est pas bien loin). L’entrée du sanctuaire coûte environ 6€ auxquels il faut rajouter environ 2€ pour avoir le droit de prendre des photos (je trouve ça un peu abusé, mais bon…). Ce n’est pas forcément un immanquable de votre venue à Bornéo, mais je trouve que c’est un endroit où aller avec des enfants, par exemple, notamment pour leur permettre d’assister au moment où sont nourris les animaux. Ça leur fera de beaux souvenirs, et c’est une activité moins « difficile », si je puis dire, qu’une rando au fin fond de la forêt primaire d’un parc naturel.

Où aller en Malaisie : mes suggestions d’itinéraire sur 1, 2 et 3 semaines

Maintenant que vous savez où aller en Malaisie selon si vous cherchez des villes, des destinations paradisiaques ou des spots rando/nature, passons à mes suggestions d’itinéraire. A vous, bien sûr, de les adapter selon vos envies.

> Itinéraire en Malaisie d’une semaine sur place

Commençons par une suggestion d’itinéraire en Malaisie si vous comptez passer seulement une semaine sur place. Déjà, soyons clair : une seule semaine ne permettra pas de tout voir, même en speedant à fond. Il faudra donc faire des sacrifices. Le premier sera de choisir entre la péninsule et Bornéo car vous ne pourrez pas faire les deux.

Si vous choisissez Bornéo, vous pourrez probablement faire l’ensemble des zones que j’ai citées plus haut si vous êtes rapide, mais il sera préférable de se concentrer sur une seule et unique zone (plutôt l’état de Sabah, où se trouve le mont Kinabalu, car il y a plus de points d’intérêt différents, et moins de distance entre chaque).

Si vous choisissez la péninsule, vous pouvez organiser votre séjour comme ça :

Ce planning oblige à un rythme assez soutenu mais rien de dingue non plus, et ça permet de voir pas mal de choses différentes : les 3 villes principales, et de la nature sur l’île de Penang et dans les Cameron Highlands. Un bon compromis.

> Itinéraire en Malaisie pour deux semaines sur place

A partir de deux semaines sur place, vous avez vraiment de quoi profiter de la Malaisie. Si vous êtes prêt à aller vite, vous pouvez par exemple reprendre mon itinéraire sur une semaine et, pour la deuxième, rajouter un séjour à Bornéo, en passant par exemple 3 jours à explorer le parc de Bako et 3 jours dans l’état du Sabah, autour du Mont Kinabalu. Ou, vous pouvez insérer quelques jours de détente totale sur une île paradisiaque, les Perhentian, Langkawi ou bien Redang, avant de vous envoler pour Bornéo pour la suite du voyage. A vous de voir.

A titre d’exemple, voici une suggestion d’itinéraire sur deux semaines en Malaisie péninsulaire :

Ce n’est là qu’une simple suggestion d’organisation de votre séjour. Encore une fois, il y a tellement d’endroits où aller en Malaisie et les connexions étant relativement bonnes, vous pouvez facilement interchanger une destination par une autre.

> Où aller en Malaisie quand on a trois semaines ou davantage

A partir de trois semaines sur place, vous aurez vraiment le temps d’explorer le pays en détails. Soit vous pouvez vous permettre de ralentir vraiment le rythme et garder, grosso modo, le même planning que précédemment mais en passant une journée de plus dans chaque lieu. Soit vous pouvez garder le même itinéraire au même rythme puis terminer par une semaine à Bornéo. Soit vous consacrer plus amplement à Bornéo et un peu moins à la Malaisie péninsulaire. Bref, énormément d’options s’offrent à vous.

Pour vous donner une suggestion d’itinéraire, je ferai :

Si vous voulez un itinéraire de trois semaines en Malaisie sans passer par Bornéo, ça peut donner ça :

Voilà pour mes suggestions d’itinéraires en Malaisie. J’ai privilégié la nature parce que j’adore la rando, mais vous pouvez tout à fait raccourcir la durée passée dans la jungle/nature pour la remplacer par des jours sur les îles paradisiaques des Perhentian, par exemple.

Pour les déplacements, il faudra souvent repasser par Kuala Lumpur, mais il existe aussi des liaisons directes en avion entre deux villes/destinations secondaires. Par exemple Langkawi et Bornéo sont connectées régulièrement, ou bien Georgetown et les îles Perhentian, etc. Regardez sur ce site en faisant des recherches ouvertes sur les destinations (mettez juste « Malaisie » en destination pour avoir la liste des vols internes possibles depuis un point de départ donné).

Visiter la Malaisie : conseils pratiques pour vous organiser

Maintenant que vous savez où aller en Malaisie selon vos goûts, vos envies, et le temps que vous avez à passer sur place, passons à la partie organisationnelle de votre voyage. Ci-dessous, vous trouverez mes conseils pratiques et mon avis sur le pays.

> A propos de la sécurité en Malaisie

Si vous hésitez à aller en Malaisie à cause de l’insécurité, voici mon avis sur le sujet. En terme de sécurité/délinquance, globalement la Malaisie est un pays sûr. Je n’ai pas spécialement accroché aux vibes de Kuala Lumpur mais rien à voir avec un quelconque sentiment d’insécurité (bon, ceci dit je n’ai pas été me promener dans les quartiers les plus excentrés de la ville, je suis resté dans les quartiers touristiques).

Attention aux pickpockets dans les zones à forte densité de population, ainsi qu’aux vols à l’arrachée par des types à scooters, mais par rapport à Paris, Londres ou Barcelone par exemple, la Malaisie c’est tranquille. A Tanah Rata, dans les Cameron Highlands, j’ai eu un peu de mal à me débarrasser d’un type collant et insistant, mais pas méchant. Si vous êtes une femme voyageant seule, vous trouverez beaucoup d’aide et de solidarité de la part des malaisiennes, donc pas d’inquiétude de ce côté là non plus. Un peu de vigilance et de bon sens, et tout ira bien.

En Malaisie, le danger viendrait plutôt de deux choses : la circulation délirante dans les grandes villes (comme souvent en Asie, d’ailleurs), et la faune/flore en particulier dans les parcs nationaux et les endroits sauvages. En randonnant seule dans la jungle des îles Perhentian, ma compagne est tombée nez à nez avec deux varans, lui offrant par la même occasion la plus grosse frayeur de sa vie. Heureusement que les bestioles n’étaient pas agressives… A part ça, la Malaisie étant en zone tropicale, vous pouvez tout à fait croiser des araignées, des serpents, des moustiques, et plein d’autres machins du même genre pas toujours très agréables. La règle absolue quand vous partirez en rando, c’est de prévenir votre guesthouse du chemin que vous allez suivre, afin de pouvoir aiguiller les recherches dans le bon sens au cas où vous veniez à disparaître (rassurant, hein).

Voilà, mais rassurez-vous, si vous faites preuve de la prudence la plus élémentaire, tout devrait parfaitement bien se passer, aussi bien dans la nature que lors de vos rapports avec les locaux (accueillants et souriants dans l’ensemble, j’ai trouvé).

> Le coût de la vie en Malaisie

Quand on arrive en Malaisie après avoir voyagé dans d’autres pays d’Asie du sud-est, on ne peut qu’être étonné de la modernité du pays. Les routes semblent mieux entretenues, les bâtiments plus modernes. La Malaisie semble clairement un cran au-dessus en terme de développement, d’infrastructures. Pourtant, le coût de la vie sur place n’est pas supérieur à la Thaïlande, par exemple, ça serait même presque un peu en dessous.

Si vous n’êtes pas dépensier, si vous n’avez pas besoin de grand luxe pour votre séjour, alors vous pouvez vous en sortir avec un tout petit budget pour votre voyage en Malaisie :
– moins de 10 euros par nuit pour l’hébergement,
– 2/3 euros maxi le repas en « streetfood »,
– et quelques euros par-ci par-là pour les déplacements en bus et les visites de lieux payants (certains parcs nationaux coûtent le prix d’un café à Paris, par exemple).

Bref, peu importe où vous allez en Malaisie, vous ne devriez pas vous ruiner pendant ce voyage. Ceci dit, il y a toujours moyen de lâcher une fortune si vous avez l’envie et la possibilité de le faire : il existe des établissements de luxe partout dans le pays (notamment à Kuala Lumpur et dans les zones paradisiaques), si c’est ce que vous cherchez. Mais pour le voyageur lambda, le budget d’un séjour en Malaisie reste dans la fourchette basse. Profitez-en !

> Comment se déplacer en Malaisie

Au regard des distances et de la géographie particulière du pays (la moitié du territoire est située sur l’île de Bornéo), beaucoup de touristes utilisent l’avion pour se déplacer en Malaisie. De Kuala Lumpur, c’est facile, vous pouvez aller partout ou presque pour un prix franchement abordable (souvent moins de 30€ le vol simple avec la compagnie MYAirline). Et pour aller de la Malaisie péninsulaire à Bornéo, c’est juste impossible de faire autrement que de prendre l’avion. Regardez les vols sur ce comparateur, et voyez si ça vaut le coup pour vous de prendre l’avion, ou s’il est préférable de se tourner vers les autres moyens de transport (cf ci-dessous).

Le train interville est peu développé en Malaisie. A l’heure où j’écris ces lignes il n’y a qu’une ligne qui traverse la péninsule du nord au sud (qui permet tout de même de faire le trajet KL – Georgetown), et ça va pas bien vite. Regardez sur le site officiel de la compagnie pour voir les trajets disponibles et faire vos réservations.

Généralement, la meilleure façon d’aller et venir en Malaisie c’est le bus. C’est simple, pas cher et on peut aller partout, même si parfois ça prend un peu de temps. Les tickets s’achètent au chauffeur, dans les gares routières, ou bien parfois auprès de vos hébergements. Les tarifs ne sont normalement pas négociables.

Autre solution intéressante pour bouger en Malaisie : le minivan. Souvent opéré par des agences de voyage, ça peut valoir le coup de se renseigner, également, auprès de votre hébergement ou d’une agence ayant pignon sur rue. C’est pas forcément beaucoup plus cher mais c’est plus rapide et plus confortable que le bus, et vous pouvez vous faire déposer à des lieux précis (hébergement, point d’intérêt touristique, …). Autre possibilité : le taxi, dont les prix peuvent varier du simple au quintuple selon vos compétences en négociation (ne comptez pas sur eux pour mettre un compteur). Et si vous voulez bouger dans les îles ou pour accéder à certains coins reculés des parcs nationaux, il vous faura parfois prendre le bateau, ou des taxi-boats.

Bref, selon où vous déciderez d’aller en Malaisie, il vous faudra adapter votre moyen de transport. Mais globalement l’avion, le bus, et le taxi-boat sont les trois principaux que vous rencontrerez.

> Comment trouver vos hébergements

Une méthode qu’appliquent généralement les backpackers en voyage en Asie du sud-est, c’est d’arriver dans les villes les mains dans les poches, de visiter un peu au pif les hébergements (il existe des tas et des tas de guesthouses, B&B, hôtels et autres hostels en Malaisie, vous repérerez les panneaux en vous promenant dans les rues), et après avoir trouvé un truc correct, négocier le prix de la chambre selon ce qu’on y trouve.

J’ai longtemps fait ça aussi, mais aujourd’hui mon conseil, c’est plutôt de regarder en amont sur ce site les possibilités (et surtout de bien lire les avis des clients), et de réserver à l’avance. Ca permet de gagner du temps (personne n’a envie de gâcher une après-midi complète de son voyage à visiter des guesthouses, franchement) et d’être sûr (ou presque) de la qualité de ce que vous allez trouver (en se contentant de visiter une chambre vite fait, on n’est jamais sûr de rien, mieux vaut lire les avis des précédents voyageurs : c’est la meilleure façon, par exemple, d’éviter les endroits remplis de punaises de lit). Concernant les prix, je vous renvoie sur ce que je disais dans le paragraphe sur le coût de la vie : il y en a pour tous les budgets, mais sachez qu’on peut trouver des lits à 5€ en dortoir et des chambres individuels à 10/12€.

Pourquoi je vous conseille Booking et pas Airbnb ? Déjà parce que je trouve que sur Airbnb les prix ont flambé ces dernières années, ils sont facilement supérieurs de 30% au prix réel du marché. Et surtout parce que les commentaires sont souvent surévalués sur Airbnb par rapport à Booking, où les gens s’expriment de façon bien plus honnête. Sur Airbnb, même les taudis obtiennent 4,5 étoiles sur 5, alors que sur Booking les gens n’ont pas de scrupule à leur mettre 2/10 s’il le faut. Bref, en Malaisie comme ailleurs vous trouverez bien sûr votre bonheur aussi sur Airbnb, mais pour ma part désormais je préfère Booking.

> Point météo : quand venir et quand éviter la Malaisie

Terminons cette partie « pratico-pratique » par un point météo. D’une manière générale, peu importe où vous déciderez d’aller en Malaisie, attendez-vous à de la chaleur et à de l’humidité pendant votre séjour. La traditionnelle mousson frappe théoriquement deux fois dans ce pays, une fois en hiver et une fois en été, mais pas dans les mêmes zones et pas avec la même intensité. En gros, il faut éviter la partie est du pays entre novembre et mars (il pleut beaucoup, il peut venter, et les liaisons en bateau vers les îles sont restreintes), et éviter l’ouest (en particulier Langkawi) de juin à septembre (cette période est, en revanche, excellente pour découvrir la côte est, notamment les îles Perhentian !).

Autrement dit, la meilleure période pour aller en Malaisie c’est le printemps (mars-mai/juin, à plus ou moins quelques semaines selon les années), puis une partie de l’automne (de septembre à début novembre – à partir de mi-novembre il y a les grandes vacances des locaux et les prix flambent). A ajuster selon votre itinéraire précis, bien sûr.

Ceci dit, peu importe les dates de votre séjour, je vous conseille fortement d’emmener des vêtements de pluie dans vos bagages (en particulier si vous venez aux mauvaises périodes, mais même si vous êtes en plein coeur de la « bonne période » car il pleut quand même souvent dans ce pays, on se croirait en Bretagne 🙂 ), ainsi que des fringues plus chaudes si vous comptez aller dans les Cameron Highlands (cf mon paragraphe sur cette région, plus haut).

Voilà, en gros, pour la météo en Malaisie.

Mon avis sur mon voyage en Malaisie

On arrive au terme de cet article, j’espère qu’il vous aura aidé à faire le point sur les endroits où aller en Malaisie, selon vos affinités personnelles et le temps dont vous disposez.

Ce n’est vraiment pas simple d’organiser une visite de ce pays car sa forme particulière et le fait qu’il soit scindé en deux compliquent clairement les choses en terme de déplacement. Il faut souvent repasser par Kuala Lumpur, ou bien prendre l’avion entre deux spots pour gagner du temps, mais ça crée quand même des journées dédiées aux transports. Pas évident de faire un circuit en forme de « boucle », en Malaisie.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce pays, ce fût une vraie bonne surprise de mon voyage en Asie du sud-est. J’ai trouvé les gens très gentils dans l’ensemble, et j’ai vraiment adoré aussi bien glandouiller dans des paysages de carte postale que me promener dans la jungle, dans les zones tropicales. Je trouve que la Malaisie est un pays qui a de quoi plaire à beaucoup de monde : les citadins, les aventuriers, les plagistes, … (et on peut être les trois à la fois facilement dans ce pays !).

> Comment soutenir mon travail :

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Merci d’avance à tous, et bon voyage en Malaisie !

Jérémy