Je viens de quitter New York pour le Vermont, et je dois dire que je ne suis pas fâché d’échapper à l’agitation de Manhattan. Même si j’ai adoré l’ambiance de la grosse pomme, au bout de quelques jours, j’avais juste besoin d’un moment sans klaxons, sans gens qui courent dans tous les sens, et sans hordes de touristes japonais surexcités qui te bousculent pour prendre en photo chaque morceau de building.
Alors pour ceux qui ont suivis les épisodes précédents, j’ai quitté Montréal sans vraiment savoir où j’allais dormir à New York. J’ai pris l’habitude de ne jamais trop planifier mes voyages, et parfois ça me joue des tours. Cette fois, à part une petite frayeur à la frontière avec les cow-boys de la douane américaine (parce que je n’avais pas avec moi l’adresse de l’endroit où je descendais), je n’ai (presque) pas eu de problème pour me loger…
Je suis resté dans une coloc à Jersey City, avec un américain super sympa répondant au prénom de Luke (liouuuke), accompagné de sa copine Kate, une chanteuse pop super talentueuse.
Ceci dit, si je n’ai pas eu de galère pour trouver un logement, j’ai eu quelques mauvaises surprises quand même… Regardez :
Se loger malin à New York : vérifiez la distance de votre hôtel à Manhattan
A New York, il y a 5 districts : le Bronx, le Queens, Brooklyn, Staten Island et Manhattan. C’est sur ce dernier que l’on trouve 99% des intérêts touristiques de la ville.
Donc si vous ne logez pas à Manhattan même (et ça sera probablement le cas si vous êtes comme moi, voyageur avec un petit budget), alors vérifiez bien la distance à laquelle se trouve votre logement.
New York, c’est grand, et si vous trouvez un hôtel situé sur le papier « en plein New York », vous pourriez très bien en fait vous retrouver à plus de 2 heures en transport de Manhattan (si vous êtes au fin fond du Queens, par exemple). Prenez la peine de vérifier la localisation, histoire d’éviter la déception.
Sans compter que certains quartiers sont à éviter clairement : le Bronx, par exemple, sera vraiment à sélectionner en ultime recours.
Pour ma part, je logeais donc à Jersey City, dans l’état du New Jersey. Techniquement parlant, je n’étais qu’à 3 stations de métro de l’Empire State Building, en plein coeur de Manhattan, soit bien mieux situé que si j’avais choisi par exemple l’hôtel Quality Inn Woodside dans le Queens. Enfin, ça c’est la théorie. Parce que dans la pratique… lisez plutôt la suite :
Les transports en commun new-yorkais ? Probablement les pires du monde !
C’est la corollaire du point précédent : avant de réserver un logement, essayez de vous renseigner non seulement sur la distance, mais aussi sur le TEMPS de trajet pour rejoindre Manhattan.
Pour continuer mon histoire, j’étais donc à 3 stations de métro de Manhattan, à Jersey City (donc dans l’état du New Jersey).
MAIS, gros point noir, les transports de New York et ceux du New Jersey ne sont pas gérés par la même compagnie. Ce qui fait qu’il me fallait continuellement jongler entre tous les opérateurs, et payer systématiquement le prix fort pour chaque trajet.
En fait, c’était même pire que ça : il y avait 2 stations de tram entre mon appartement et la station de métro qui menait à New York.
Je devais acheter un premier ticket de tram à la compagnie gérée intégralement par le New Jersey. Ensuite, je prenais un métro qui passe sous le fleuve, entre le New Jersey et Manhattan : deuxième ticket à acheter. Et enfin, je prenais un troisième métro, lui géré uniquement par l’état de New York, pour me déplacer sur l’île de Manhattan.
Je ne vous raconte pas la galère et surtout le temps perdu dans les transports (un dimanche matin j’ai mis 2h15 pour relier ma destination à Manhattan, oui !). Et les sueurs froides avec les contrôleurs (je raconte l’anecdote ici).
Du coup, même si à Jersey City vous êtes relativement proche de Manhattan en terme de distance, vous allez probablement payer le double ou le triple en transport, et passer un temps fou à attraper des connexions et à attendre des trains.
Avec le recul, je me dis que j’aurais probablement dû choisir un hôtel un peu plus cher, situé lui dans Manhattan. J’aurais économisé facilement une centaine de dollars en transport sur l’ensemble de mon séjour, et surtout j’aurais évité de perdre entre 2 et 4 heures par jour dans les souterrains surchauffés de New York (sérieux, ils ont un pet au casque les mecs qui gèrent la température dans les couloirs du métro, ou bien… ?) . Bref, je m’arrête là sur les hôtels new-yorkais. Pour en savoir plus et trouver le logement de vos rêves (ou presque), découvrez plus d’hôtels à New York City sur HotelClub.
Prendre taxi : la vraie bonne idée pour se déplacer à New York :
La bonne alternative pour se déplacer à New York, ce sont les taxis ! Surtout si vous êtes plusieurs ! Ils sont rapides, ils connaissent tous les raccourcis (bon, ça c’est leur boulot), et la plupart parlent français !
Pour ma part, j’ai sympathisé avec le premier chauffeur que j’ai rencontré lors de mon arrivée, Hassan, un algérien expatrié depuis une vingtaine d’années. Il m’a filé sa carte et j’en ai fait mon taxi officiel pendant mon séjour (j’ai tenté de le convaincre de faire de la pub pour Roadcalls auprès de ses clients francophones mais chou-blanc 😉 !).
Bref, autant je me suis surpris à trouver une énergie fantastique à New York, autant je m’en suis lassé rapidement. Le besoin de prendre un bol d’air a vite refait surface et c’est comme ça que j’ai atterri à Burlington, dans le Vermont. Burlington, c’est une petite bourgade de 45 000 habitants, calée au bord d’un lac, entourée de forêts multicolores (dit comme ça, on dirait que je parle d’une forêt radioactive, rassurez-vous : ce sont juste les couleurs de l’automne !). Je vous en reparle bientôt dans un nouvel article, en attendant cliquez sur j’aime ! 😉