Mes deux semaines à Montréal arrivent à leur fin. Mon opinion sur la capitale québécoise est assez paradoxale. D’un côté j’apprécie énormément l’ambiance de la ville, la gentillesse des gens : Montréal est une ville où on se sent bien. D’un autre côté, visuellement parlant, je la trouve assez laide. Aucune cohérence architecturale, des hauts bâtiments modernes à côté d’églises du 19e siècle : à part deux trois rues du Vieux Montréal et quelques points de vue sympa, mes yeux n’ont rien eu à se mettre sous la dent (!).
Du coup, je ne sais pas si je l’aime ou pas, cette ville. Bien qu’y passer quelques mois en ‘semi-expat’ me tenterait certainement (en tout cas pendant les mois où les températures sont positives, parce que passer l’hiver à -40 là bas, ça ne me dit rien du tout).
Bref, Montréal est derrière moi. Je pars pour New York ce vendredi pour une semaine. Pour le moment je n’ai pas encore de logement. Le couchsurfing, c’est mort : chaque hôte reçoit des dizaines de milliers de requêtes, alors je ne vais pas perdre mon temps à essayer d’en trouver un par miracle. En général, trouver des hôtels pas chers aux quatre coins de la planète c’est ma spécialité (ou en tout cas des logements pas chers, d’une manière plus générale). Mais à New York, il y a plutôt intérêt à être patient et persévérant. Ou alors accepter de rester dans le Bronx, dans une chambre miteuse, en espérant échapper aux règlements de compte entre gangs.
En fait j’appréhende un peu la grosse pomme. La fourmilière humaine, tout démesurément grand… Moi qui aime la nature et les grands espaces, je risque de me sentir peu à mon aise. Mais bon, New York est définitivement quelque chose à voir dans sa vie, et comme je ne suis pas très loin, ça serait bête de ne pas y aller.
Bref, je pars dans 48 heures au moment où j’écris ces lignes. Je n’ai pas de logement, je n’ai pas fait ma demande de ‘visa’ (le fameux ESTA), et je n’ai aucune idée de ce que je vais trouver là-bas : c’est un autre type d’aventure que de prendre son sac sur le dos et de traverser des petits villages au fin fond de la Lettonie, mais c’est de l’aventure aussi. Un peu. Non ?