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Souvenirs d’Asie : Hong Kong, Yangshuo, et des coups de coeur…

Aujourd’hui, je laisse la plume à Charlène, du blog Globe-croqueurs, qui va nous parler de son coup de coeur pour l’Asie. Et je dois bien dire que son article me donne envie de sauter dans un avion pour aller voir ça de plus près, pas vous ? Charlène, c’est à toi :

C’est mon premier article sur le blog de Jeremy, que je remercie encore infiniment pour son invitation !

J’ai bien réfléchi et j’ai décidé de vous faire partager un souvenir, un article en quelque sorte « sensoriel ». En effet, l’an dernier, pour la première fois de ma vie, j’ai foulé le sol asiatique, et je n’en suis jamais totalement revenue.

L’Asie et plus précisément la Chine, où je suis partie, c’était pour moi une contrée floue, une terre méconnue et si lointaine que je n’aurais jamais pensé y mettre les pieds ! Et puis le destin s’en est mêlé… l’amour surtout. J’ai rencontré un homme merveilleux et il a tout de suite eu envie de voyager avec moi. Son frère vivait à Hong Kong, pourquoi ne pas y aller ? C’est comme ça que l’idée d’aller en Chine est entrée dans nos têtes.

Premiers pas à Hong Kong…

Je me souviens du jour où nous avons réservé les billets d’avion, je n’arrivais pas à croire que nous allions réellement partir si loin. Je parvenais à peine à imaginer qu’il y avait vraiment des gens dans ce bout du monde ! Et puis nous avons pris notre vol, nous avons parcouru les milliers de kilomètres qui nous séparaient de cette terre sacrée et j’ai fait connaissance avec l’Asie.

Un pied hors de l’aéroport et déjà nos vêtements nous collent à la peau. Il est 10 heures du matin et il fait très très chaud ! Je sais que je suis arrivée mais il est impossible de me figurer que je suis à cet endroit de la mappemonde ! Il y a une odeur, directement liée à la moiteur, une odeur de chaleur, de mer, de nourriture, ça sent bon !

La baie de Hong Kong se dessine au loin mais ce n’est qu’après un trajet en ferry que nous la rejoignons. J’ai les larmes aux yeux. Ces gigantesques tours multicolores, ce foisonnement de vie, c’est irréel.

Les jours défilent et nous prenons le pli de cette vie tropicale, de ces noodle soup si bonnes, de ces marchés de nuit abondants et bruyants et de cet art de vivre chinois : la saleté ! Entendons nous bien, les chinois sont très gentils mais qu’est-ce qu’ils sont sales !!! C’est très surprenant au début, et puis on en rigole.

Yangshuo : à couper le souffle…

Déjà envoutés, élaborant des plans de vie qui nous permettraient de revenir souvent sur ces terres, nous prenons la route pour Yangshuo, dans la province du Guangxi en Chine. Et là… les bras nous en tombent ! La beauté des paysages est à couper le souffle et que dire du rythme de vie ?! Un mélange de folie et de simplicité déconcertante !

Le plus frappant est lorsque nous nous rendons dans le village de Fuli à une quinzaine de kilomètres de Yangshuo, où l’on n’entend même plus le bruit des routes et où les seuls cris qui résonnent sont ceux des rires de femmes lavant leur linge dans la rivière.

Quelques bateaux passent et leurs passagers nous font coucou pendant que nous nous baignons dans cette eau qui doit frôler les 30 degrés ! Plus loin, les buffles eux aussi font trempette. Le ciel légèrement voilé rougit au fil des heures. La vie pourrait-elle être plus parfaite qu’à cet instant ? Ça semble impossible…

Nous sommes restés trois semaines dans ces belles contrées. Trois semaines magiques, hors du temps, hors du monde, loin de nos repères, à l’écoute de ce qui nous entourait. Comment en rentrer indemne ?

Tous les matins, je me réveille et face à moi, il y a quelques photos de ce séjour. Tous les matins, je me réveille et je suis immédiatement envahie par cette sensation de plénitude qui m’habitait au cours de ce voyage. Il me revient parfois même les odeurs de cette douce Asie et je suis alors emplie de montées d’adrénaline. J’ai envie d’y être, j’ai l’impression de faire partie de ces terres que je ne connais pourtant pas très bien.

Alors c’est décidé, nous y retournons, et cette fois pour plus longtemps ! On va s’abreuver d’Asie et cette simple pensée me rend heureuse ! En attendant, je regarde souvent les photos de ce merveilleux moment, je mange des dim sum et j’attends patiemment de retrouver cette terre, qui a su prendre une place de choix dans mon coeur, cette Asie, qui m’a quelque peu transformée…

Si vous souhaitez suivre nos aventures en Asie, rendez-vous sur notre blog : http://globe-croqueurs.blogspot.fr

Un grand merci à Charlène pour cet article plein de poésie ! Si toi aussi tu souhaites publier un article sur RoadCalls et/ou devenir un contributeur régulier, j’explique tout ici : https://www.roadcalls.fr/on-recrute/