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Que trouve t-on dans le sac à dos d’un voyageur ?

La première chose que je veux vous dire : on en emmène toujours trop.

Toujours.

Il n’y a pas une seule fois, quelle que soit la durée de mon séjour ou l’éloignement géographique avec la France, où j’ai utilisé TOUT ce que j’avais emmené. Ca n’est jamais arrivé. Jamais.

« Bah pourquoi t’emmènes tout ça alors ? »

C’est une bonne question.

Parce que notre cerveau travaille, et nous fait envisager toutes les aventures possibles sur place. « S’il pleut ? S’il neige ? S’il y a du vent ? S’il fait trop chaud ? Trop froid ? Si je me blesse ? Si j’ai besoin de ceci ou cela ?« .

S’il pleut ? je prends un k-way. S’il neige ? Des gants et un bonnet. S’il fait trop chaud ? Des affaires de bain. Et c’est comme ça que l’on se retrouve avec tout un tas d’objets inutiles dans son sac à dos.

Eux, ils voyagent léger, ouai.

Sans rire, depuis deux ans et mon premier voyage en Norvège, en mai 2010, j’ai toujours un k-way bleu, roulé en boule, qui traîne au fond de mon sac. Et vous savez quoi ? Je ne m’en suis JAMAIS servi. Jamais.

S’il pleut, je ne sors pas. Ou je visite des musées. Ou je me fais tremper.

Pareil pour les fringues. On en emmène toujours trop.

Pour mon séjour en Suède à l’été 2012, j’ai emmené une valise pleine de fringues. 5 pulls, 2 jeans, 3 shorts, 3 paires de chaussures (ville, baskets et tongues) et toute une batterie de t-shirts, chaussettes, caleçons.

Avant de partir, j’ai envisagé tous les climats possibles, et toutes les conséquences possibles sur mon style vestimentaire. Avec une arrivée en juin, donc en plein été suédois, et un départ en septembre, c’est à dire lors d’un automne déjà bien avancé, je pensais devoir anticiper toutes les saisons, toutes les températures, et tous les caprices du grand mec barbu, là-haut.

Au final, je n’utilise pas la moitié de ce que j’ai emmené : mes affaires de bains sont toujours quelque part au fond de ma valise. De même pour mon pull à grosses mailles (que je ne mets que l’hiver habituellement).

Sans compter tous les médicaments, les bouquins qu’on « lira dans l’avion ou à l’aéroport », mais qu’on ne termine jamais, car il y a toujours mieux à faire, peu importe où l’on se trouve.

Bref, quoi que l’on trouve dans le sac à dos d’un voyageur, il y en a trop.

Voyager léger, c’est conserver un maximum de liberté et d’indépendance sur place. Et dans le pire des cas, si jamais il vous manque un truc, vous pouvez toujours trouver un magasin de seconde main histoire de dépanner pour le reste de votre séjour.

Toi aussi tu as un sac à dos remplis de trucs qui ne te servent pas ? Partage cet article sur Facebook et clique sur « J’aime ! ».