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8 activités sportives inoubliables que j’ai pratiquées lors de mes voyages

Quand je pars en voyage, j’ai besoin d’être actif. Je ne supporte pas de rester à lézarder sur une plage pendant une semaine complète : je peux le faire une journée pour souffler, ou me remettre d’un long trajet en avion avec décalage horaire, mais très rapidement je vais trouver le temps long, je vais tourner en rond, mon cerveau va se mettre à cogiter et je vais avoir besoin de reprendre une activité avec un minimum d’intensité physique.

Dans cet article un peu plus personnel que les guides que je vous publie d’habitude, je vous partage quelques unes des activités sportives que j’ai pu pratiquer au cours de mes différents voyages, ces dernières années. Peut-être que ça vous donnera des idées pour vos prochaines vacances !

Une longue rando vélo à Majorque

Je vais commencer cet article par le plus gros effort sportif que j’ai fait en voyage ces dernières années : une longue sortie à vélo sur l’île de Majorque, entre Alcudia et le cap de Formentor. L’aller-retour s’est chiffré à plus de 60 kilomètres, avec le Col de la Creueta à grimper deux fois (3,5km à 5,9% de moyenne, soit l’équivalent d’un troisième catégorie sur le tour de France, quand même).

Heureusement, j’ai été récompensé par des paysages magnifiques tout le long du trajet, et notamment la vue sur les falaises depuis l’extraordinaire Mirador de El Colomer, ou bien un peu plus loin la découverte de la crique paradisiaque Cala Figuera. Avant d’arriver, bien sûr, au célèbre phare de Formentor, tout au bout du cap (qu’on voit régulièrement dans des pubs à la télé).

Il y a de nombreux cyclistes qui parcourent ce chemin (principalement en vélo de course, alors que j’étais en VTT), mais je pense qu‘il faut être quand même un minimum entraîné car perso, même si sur le moment j’ai eu l’impression d’être relativement à l’aise, je l’ai payé cher sur les deux jours suivants avec de jolies courbatures dans les mollets et une énergie au raz des pâquerettes. Mais je ne le regrette pas : c’était génial, non seulement de découvrir ce décor fabuleux, mais aussi de relever un défi physique qui était probablement un gros cran au-dessus de mes capacités théoriques.

Du snorkelling en Thaïlande

Après une semaine à Bangkok et quelques jours à explorer les temples d’Ayuttayah, j’ai décidé qu’il était temps pour moi d’aller prendre un peu de repos sur l’île de Koh Tao, réputée pour ses spots de plongée magnifiques. Perso, je ne suis pas très bon nageur donc je n’ai pas osé faire l’expérience de la plongée, mais en revanche j’avais très envie de prendre un masque et un tuba et aller mettre ma tête dans les eaux translucides de Shark Bay.

J’y ai découvert des poissons aux couleurs vives, des coraux scintillants et toute une vie sous-marine que j’étais loin d’imaginer (poulpe, oursin, …). Et pourtant, je suis toujours resté à des endroits où j’avais l’eau au niveau de la taille, jamais plus profondément.

J’ai passé l’après-midi dans l’eau, à nager tranquillement au milieu de toutes ces petites bestioles, et ça reste aujourd’hui l’un de mes meilleurs souvenirs de Thaïlande (ce que je ne vous dis pas, c’est que j’ai pris un méchant coup de soleil sur le dos ce jour là, donc un conseil en passant : le snorkelling en Thaïlande ou dans un pays très chaud, c’est avec un t-shirt !).

Du ski en Croatie

Quand j’habitais à Zagreb, en Croatie, j’avais la chance de vivre au pied des pistes de ski. La petite montagne de Sljeme (tout juste 1000 mètres d’altitude) est en effet accessible en transport en commun depuis le centre de Zagreb. Un jour de mars, alors que l’hiver tirait à sa fin, j’ai décidé de profiter qu’il restait encore un peu de neige sur les pistes pour aller skier pour la toute première fois de ma vie.

Ma compagne, qui avait skié dans son enfance, a été hyper à l’aise dès les premiers instants sur la neige. Mais alors moi, ce fut assez ridicule : j’ai dû chuter plus de cinquante fois en une demi-heure, et quand j’ai été suffisamment à l’aise sur les skis pour tenter la descente « facile », réservée aux enfants et aux débutants complets, j’ai réalisé que je ne savais pas freiner. La seule solution pour m’arrêter, ça a été de foncer dans les barrières métallique au bout de la piste. Et je vais passer sous silence ma chute en tentant de remonter en tire-fesse vers le sommet de la piste sous les rires du personnel de la station. Mon égo fut malmené, ce jour là !

La conclusion de cette journée, c’est que le ski c’est pas fait pour moi ! Mais je suis super content d’avoir essayé. Moi qui ait grandit au bord de la mer, je m’en serais voulu, en vivant si près des montagnes, de ne pas tenter au moins une fois de grimper sur des skis. C’est désormais chose faite (et ça ne se reproduira pas, je me le suis promis !)

Du kayak en Macédoine

Lors de mon voyage à travers les Balkans, j’ai décidé de faire une longue étape à Orhid, en Macédoine, pour recharger les batteries (un peu trop longue, en fait : j’avais réservé deux semaines sur place, j’ai fini par tourner sérieusement en rond). La petite ville paisible est blottie contre le lac qui porte son nom : une grande étendue majestueuse, délimitée par des collines verdoyantes de part et d’autre. Sur la rive d’en face, on distingue les contours de l’Albanie, la grande voisine.

Un matin, alors que je me promène au bord du lac, je découvre une boutique qui loue des kayaks (ou peut-être des canoës, vous connaissez la différence, vous ?). Ni une ni deux, je change mes plans pour la journée (enfin, j’avais pas vraiment de plan en fait, juste flâner sur les rives du lac), et j’embarque dans un kayak. L’objectif reste le même : explorer le lac, mais cette fois je vais le faire depuis les eaux, à la force des bras.

L’eau a souvent sur moi des vertus apaisantes, et là c’est clairement le cas : j’ai la sensation de vivre un vrai beau moment de communion avec cette nature majestueuse qui entoure la ville d’Orhid. La virée en kayak me ressource totalement et me redonne de l’énergie, s’il en fallait, pour continuer mon voyage. Le soir venu, mes bras courbaturés m’indiquent qu’ils ont travaillé plus que d’habitude, mais je me sens plus en forme que jamais.

Du VTT au Népal

Une des expériences les plus improbables de ma vie de voyageur, ça a été de louer un VTT dans la petite ville de Pokhara, au bord du lac du même nom, au Népal. Mon objectif était simple : suivre la piste qui sortait de la bourgade et la remonter le plus loin possible.

A quelques kilomètres hors du village, alors que je lutte contre le soleil écrasant, je me fais interpeller par un népalais un peu plus jeune que moi, à vélo lui aussi. Curieux de voir un occidental si loin des zones touristiques classiques, il me pose tout un tas de questions (c’est un des rares népalais que j’ai rencontré qui parlait un bon anglais).

On sympathise, et il finit par m’inviter à boire le thé dans sa famille, qui vit dans le village voisin. Un moment riche en émotion et en belles rencontres, même si ce n’était pas du tout le but de ma sortie VTT, à la base.

De la pelote basque au Canada

Lors de mon voyage au Canada, j’ai eu la chance de pouvoir tester un sport dont j’ignorais jusqu’à l’existence : la pelote basque. J’ai eu envie d’essayer davantage parce que j’étais intrigué d’entendre ce nom de « basque » au fin fond du Québec, dans une petite ville sur les rives du Saint-Laurent, que par réel intérêt pour le jeu en lui même, qui ne m’inspirait pas grand chose quand on me l’a décrit.

Mais comme je suis curieux de nature, je me suis retrouvé, à la tombée de la nuit, sur le court (c’est comme ça qu’on dit pour ce sport ?) de pelote basque du club de Trois Pistoles. A taper comme un dingue dans la balle (enfin, la pelote 🙂 ) pour la renvoyer contre un mur avant le second rebond (pardonnez-moi si vous êtes spécialiste et que j’ai oublié les règles, ça fait quelques années !).

J’ai trouvé ça tellement sympa que lors de mes retours à Cherbourg, j’ai décidé de me mettre au squash avec un pote (c’était le sport qui ressemblait le plus à la pelote basque, celui-ci étant non pratiquée en mes terres natales). Jusqu’à ce qu’une méchante tendinite à l’épaule vienne mettre un terme à ma carrière en pleine ascension (je plaisante !).

De la randonnée en Norvège

Pour quelqu’un qui aime passer des vacances sportives en France et dans le monde, la randonnée est probablement l’activité la plus aisée à pratiquer car à part une bonne paire de chaussures, elle ne requiert pas vraiment d’équipement. Perso, c’est de loin l’activité sportive que j’ai le plus pratiquée lors de mes différents voyages. Pratiquement partout où je me rends, désormais, je m’arrange pour faire de la randonnée. J’ai sélectionné la Norvège pour cet article, mais j’aurais pu vous parler de plein d’autres endroits, en France comme à l’étranger, car ce ne sont pas les expériences qui manquent à ce sujet.

Bref, en Norvège, une rando inoubliable qui me vient à l’esprit, c’est celle de la montée vers Preikestolen, « The Pulpit Rock », qui domine le fjord majestueux de Lysefjord, près de la ville de Stavanger. Si la première partie de l’ascension est plutôt quelconque, la partie finale est absolument incroyable avec le fjord noir qui s’étire à perte de vue, bordé de falaises à pic, avec des montagnes enneigées en toile de fond. Un décor fabuleux, observable depuis une plateforme naturelle étonnante, à 600 mètres au dessus des eaux.

Un endroit que je n’oublierai pas !

Du foot au Cambodge

Même si aujourd’hui c’est probablement le cyclisme qui est devenu mon sport numéro 1, le foot a longtemps été d’une grande importance dans ma vie. J’ai été licencié de mes 6 ans à mes 18 ans, et ensuite j’ai fait une saison et demi dans un club de Ligue 1 (pas en tant que joueur, hein), où j’ai eu l’occasion de découvrir les différents stades français (dont celui qui m’a le plus marqué pour son ambiance incroyable : le chaudron de Geoffroy-Guichard, même si ça me fait mal de l’avouer en tant que supporter de l’OM). Donc le foot, c’est mon truc, même si j’en suis un peu revenu notamment depuis la triste coupe du monde 2010.

Bref, tout ça pour vous raconter l’anecdote d’un match de foot inoubliable auquel j’ai participé au Cambodge. Je vous remets le contexte : je suis hébergé à Phnom Penh par un italien, le frère d’un pote de ma compagne de voyage italienne, qui enseigne l’histoire dans un lycée international ici. Cet italien est fan de foot, et il organise régulièrement des matchs avec d’autres profs et certains élèves de la fac voisine. Je me retrouve dans l’équipe des « étrangers ». J’ai pour coéquipiers des gars venus d’Ouzbékistan, du Turkménistan et de Mongolie, qui étudient la médecine à Phnom Penh. Le match est endiablé, ça joue dur, à l’italienne forcément. Je me rends compte que mon niveau est assez faiblard par rapport à ces gars qui doivent taper dans la balle plusieurs fois par semaine, mais je suis décidé à donner mon maximum.

A la fin de la partie, je suis sur les rotules. Notre équipe s’est fait éclater mais ça n’a guère d’importance : tout le groupe est réuni sur le bord du terrain, et on papote longuement, de foot et de nos pays respectifs. Un super moment.

Et la liste est loin d’être exhaustive…

Vous vous en doutez, je ne vous ai pas parlé de toutes les sorties à vélo ni de toutes les randos que j’ai pu effectuer lors de mes voyages : y’en a beaucoup trop. J’espère que cette petite sélection vous donnera déjà envie de pratiquer une activité sportive ou physique pendant vos prochaines vacances : de mon point de vue c’est vraiment l’occasion de pimenter un voyage, de faire des rencontres, et de se créer des souvenirs uniques.

En attendant, je vous souhaite de belles vacances.

A bientôt sur le blog !

Jérémy